Réaction de Me Halidou Ouédraogo à deux ex-travailleurs de OKMonsieur le Directeur, Deux individus, LANKOANDE Moussa et ZONGO Dramane se sont pris à ma personne à propos d’une médiation que mon organisation a menée et réussi en son temps entre les ex-travailleurs de Oumarou KANAZOE et l’Entreprise. En guise de droit de réponse, je vous demande de publier ma réaction ci-jointe. Depuis un certain temps deux (02) personnes ZONGO Dramane, LANKOANDE Moussa anciens travailleurs de l’Entreprise Oumarou KANAZOE, s’agitent à nombreux niveaux : Bourse du travail, Ambassades autres grandes institutions par Média interposée pour vilipender Halidou OUEDRAOGO Président du MBDHP, El Hadj Oumarou KANAZOE autour des « griefs suivants : Fausse médiation de Halidou OUEDRAOGO contre les travailleurs de El Hadj Oumarou KANAZOE et le PDG du Groupe lui-même.
Ces faits remonteraient aux années 97 et suivantes : Quant à El Hadj Oumarou KANAZOE, n’en déplaise aux uns et aux autres, c’est un monument en Haute Volta et au Burkina Faso aujourd’hui. Pourquoi Monsieur ZONGO et Monsieur LANKOANDE s’agitent avec tant de haine ? Il est temps qu’ils réfléchissent et qu’ils arrêtent. Une lettre de Monsieur le Ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité Sociale en date du 19 novembre 2001 à Monsieur le Ministre de la Justice et de la Promotion des Droits de l’Homme ayant pour objet « situation des 400 ex-travailleurs de l’entreprise Oumarou KANAZOE pose clairement la situation de l’entreprise KANAZOE et ces travailleurs du groupe ». Dans le rapport général de médiation, rendu public au cours d’une conférence de presse en présence des parties, des médias nous disons : les crises sociales et économiques qui ont marqué le Burkina Faso entre 1998 et 2003 ont mis de nombreuses entreprises en difficulté et rendu les relations entre les travailleurs et le patronat difficile (privatisation, rythme de travail, paiement etc.). C’est dans ce contexte que sont intervenus les différends entre l’Entreprise OK et le SYTTBHA. N’est pas médiateur qui veut D’aucuns le savent qu’au cours d’une conférence de Presse, tenue dans les locaux de son entreprise, El Hadj Oumarou KANAZOE a dit ceci : « comme le MBDHP défend aussi les droits économiques et sociaux, je vais le saisir pour qu’il aide à trouver des solutions aux problèmes qui opposent mon Entreprise aux travailleurs ». Il saisit le MBDHP, le MBDHP s’adressa au SYTTBHA qui marque son accord pour les négociations. Nombreux points étaient à l’ordre du jour dont :
En tout état de cause, les délégués demandaient 90 millions pour solder le problème. L’entrepreneur a préféré, connaissant son monde que soit examinée la situation de chaque travailleur, avec explication à l’appui sur les différents points du litige. Oumarou KANAZOE , n’a pas hésité à faire le déplacement pour montrer sa bonne volonté et dire qu’il était prêt à consentir beaucoup de sacrifices pour trouver une solution à ces questions. Ainsi, une commission composée comme suite a été mise en place pour entamer la médiation. La commission a été composée comme suite : Liste des Représentants de l’Entreprise
Les Inspecteurs de Travail
Le déroulement des négociations Nous avons examiné quatre (04) dossiers Le MBDHP au terme de ces négociations a remercié grandement des deux (02) parties ainsi : Ces remarques nous ont fait noter : la nouvelle atmosphère de relations susceptibles d’exister entre les travailleurs et l’Entreprise OK
A l’aide des lois du travail, nous servant de expériences des membres de commissions, nous avons discuté avec chacun des 388 travailleurs et nous avons fait ressortir qu’ayant déjà touché les droits légaux, il n’est pas possible de réclamer sur des bases discutables, une somme aussi faramineuse en guise de dommages et intérêts à une entreprise et par 388 travailleurs dont nombreux d’entre eux n’ont pas fait plus de 12 mois dans l’entreprise. IL a fallu chaque fois dire en des termes simples « que les dommages et intérêts » pour être touchés, obéissent à des critères précis. Certains individus ont fait trois (03) mois de travail au sein de l’entreprise et demandaient trente six millions (36 000 000) de dommages et intérêts chacun. ZONGO a été licencié deux (02) fois au moins de l’Entreprise KANAZOE. A chaque fois, il percevait ses droits légaux. Par la magnanimité de l’Entrepreneur, il a été repris deux fois. Dans certains cas il avait le statut de permanent. A certains moments, il était Journalier. Situations qui changent son régime de paiement. Quant à ses droit légaux régulièrement payés, les documents en notre possession le montrent. Il était le seul sur ceux qui remplissaient les conditions. Nous lui avons expliqué que c’était son droit. En tout état de cause, s’il n’était pas d’accord avec la médiation, il pouvait retourner à la justice. Après tout, il a pu attendre six (06) ans après son licenciement sans chercher du travail. Il vivait une situation confortable. Quant à LANKOANDE Moussa après avoir réclamé 8 408 195 F en dommages et intérêts après avoir fait 39 mois dans l’Entreprise en déclarant 69 mois de trop il a également un trop perçu de 98 440 F. Les sommes trop perçues par les travailleurs montent à vingt millions douze mille cinq cent quatre vingt francs (20 012 580 F) CFA. Les documents à notre possession déposés au siège de l’Entreprise font foi. Ces faits ont constitué le dossier dénommé « dossiers des personnes décédées » et son règlement a satisfait toutes les deux parties (Syndicats et Entreprise) et le rapport général indique : « Les dossiers des personnes décédées ont été réglés prioritairement. Nous avons été sensibles à cet aspect et nous en avons remercié ensemble avec les travailleurs El Hadj Oumarou KANAZOE ». Il y en a eu : Des emprisonnements à Gaoua Pour le premier cas, des personnes jugées et incarcérées à la prison civile de Gaoua. L’opinion publique nationale a suivi leur déclaration disant qu’il ont volé le gazoil de L’entreprise. Des bétonnières ont disparu. A propos des motos et des cellulaires et autres bon d’essence La commission n’a pas eu connaissance de distribution de cellulaires et de bons d’essence à ses membres. Figurez qu’il nous arrive de demander à un travailleur par exemple les pièces de travail. Il ne savait pas quand est ce qu’il a été embauché, quand est-ce qu’il a été licencié. Cette équipe à laquelle se sont joints YERBANGA Issaka, PARE Fulbert, BARRY, TANGA Achille, ZOUNDI Saïdou a reconstitué les fiches sur la base desquelles les travailleurs ont été payés par délit de corruption il faut entendre. « La corruption résulte des offres ou promesses, dons ou présents, faits dans l’intention de corrompre, sans qu’il soit besoin que les personnes sollicitées aient été, en outre, l’objet de propositions verbales ou écrites ». On est ici loin du compte. El Hadj Oumarou KANAZOE les a récompensés (payés) après un travail. Il attendait quoi d’eux ? Rien que le travail de compilation qu’ils ont fait. Au demeurant, l’on se souvient qu’à la rencontre pour la constitution de la fédération des Associations Musulmanes, El Hadj Oumarou KANAZOE a remis neuf (09) clés de 4x4 à des responsables d’associations. Il visait à d’offrir le pèlerinage à la Mecque à des Imans des mosquées qu’il a construites sur l’ensemble des territoires. Cela s’appelle contribuer à la construction du pays et non pas corruption. Nous n’avons pas eu cela dans les livres de droits, ni dans les dossiers du REN-LAC. Halidou OUEDRAOGO Sidwaya |
Vos commentaires
1. Le 1er décembre 2006 à 12:19, par BI.LI.JO En réponse à : > Réaction de Me Halidou Ouédraogo à deux ex-travailleurs de OK
Bonjour,
Je ne plaide pas pour Lankaonde et Zongo mais je tiens à dire qu’ayant lu attentivement cet article, je reste persuadé que dans cette histoire les pots de vins ont dû volés comme une meute d’irrondelles dans une salle d’un metre carré. Dans la plaidoirie de Halidou Ouedraogo on peut noter pleins d’incohérences:comment ont-ils pu laisser passer des déclarations érronés de salriés et aller même jusqu’a leur payer ? est-ce fait expret ? Et aussi on remarque que les méritants des cinq motos sont ceux qui ont constitué les dossiers avec les périodes dites exactes de travaille des salariés : y’a pas eu falsifiaction ? les erreures ne viennent-ils pas d’eux ? c’est bizare !!!! En tout cas la justification est très belle ça ressemble à la vérité mais c’est pas suffisant. Halidou Ouédraogo redéfini le terme " pot de vin " mais je pense qu’on a pas du tout la même définition de ce terme.
Un pot de vin reste un pot de vin c’est seulement la manière de le donner qui change !!!
Lionel ( France )
Le 1er décembre 2006 à 16:58 En réponse à : > Réaction de Me Halidou Ouédraogo à deux ex-travailleurs de OK
Bonjour, quand on n’a rien à dire mieux vaut le silence, c’est une preuve de sagesse. Si vous avez une conviction dans une affaire aussi compliquée et que vous n’avez aucune preuve pour appuyer vos propos, gardez vos convictions pour vous-même et ne jeter pas de discredit sur des personnes qui ne vous demandent rien.
Si vous avez des élements précis, veuillez les transmettre aux victimes, elles vous en seront reconnaissantes.
Ce n’est pas un debat de chambre, c’est du sérieux et ça se passe sur le net si vous avez oublié. Les intéressés peuvent vous assigner en justice pour diffamation.
Un burkinabè de France
Le 4 décembre 2006 à 14:24 En réponse à : > Réaction de Me Halidou Ouédraogo à deux ex-travailleurs de OK
Bonjour,
J’espers de tout coeur que vos études en France ne sont pas payé par Halidou ? car votre acharnement sur mon méssage me laisse des doutes.
ce site est merveilleux car il nous permets de dire ce que l’on pense sans tabou, pour ce qui est de m’asigner en justice je ne vois pas pour quoi vous vous inquiétez pour moi vous ferai mieux de réviser vos cours de droit que de vous jouer la grosses tête. Ayez un jour les couilles de critiquer les articles que de passer votre temps à critiquer les commentaires des autres c’est pas intélligent. J’attend vivement que l’on m’assigne en justice.
Lionel(France)
Le 1er décembre 2006 à 23:42 En réponse à : > Réaction de Me Halidou Ouédraogo à deux ex-travailleurs de OK
Jusqu’á ce que Mr Ouédraogo Halidou prenne la robe d’avocat, j’avais bcp d’estime en lui. Et quand je lu dans la presse sa décision de prendre la robe, je me suis dit "il se battra sûrement pour les plus faibles comme il l’a tjrs fait". Je me rend compte (j’espère que je me trompe) qu’il a définitivement changé de camp. Il défend maintenant les riches et les puissants. Définir Mr. Kanazoé comme "bon" ou "bâtisseur", c’est vraiment trop fort quand même. Mais enfin, Mr Ouedraogo sait sûrement pourquoi il parle comme ca aujourd’hui de Kanozé. Pauvres et faibles du Burkina, levez-vous et battez-vous vous mêmes. Même les Halidou ont changé de camp !!!
TRAORE S. (Allemagne)