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Francophonie : Accroître les capacités des femmes dans l’administration du sport

jeudi 21 septembre 2006.

 

La Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports des Etats et gouvernements ayant le français en partage (CONFEJES) organise une session de formation à l’intention des cadres féminins des ministères des Sports et du mouvement sportif de l’Afrique du Nord et de l’Ouest, le lundi 18 septembre 2006 à Ouagadougou.

La lutte contre la discrimination dans le milieu du sport est une bataille que la CONFEJES entend gagner. Ses égards envers la femme s’inscrit dans cet élan de lutte dans lequel elle s’est engagée. En effet, l’initiative de la tenue des sessions de formation en faveur des femmes résulte d’une volonté exprimée par la CONFEJES dès l’année 2000 à Madagascar.

Cette volonté a alors suscité la création d’un groupe dénommé « Groupe de travail chargé de la promotion de la participation des jeunes filles et des femmes aux activités de jeunesse et de sport (GTCF) ». Dès lors, cette structure s’est fait de la question du genre, un combat permanent. La session de Ouagadougou vient après le premier plan quadriennal 2000-2004 déjà exécuté et qui a concerné les niveaux I, II et III de la formation en administration du sport. Cette dernière s’inscrit dans le cadre global du programme 2005-2008 adopté par la 30e session ministérielle.

Elle portera sur des modules tels la technique de communication orale et écrite, le leadership au féminin, l’appropriation des techniques de représentation et de négociation, la résolution de conflit, en somme outiller les participants à la gestion des ressources humaines dans le domaine sportif.

Pour Brahim Alaoui Belguitti, directeur des programmes EPS/Sports représentant le secrétaire général de la CONFEJES, c’est « Consciente des défis à relever lorsque les femmes sont appelées à accéder à des postes de responsabilité que la CONFEJES a tenu à organiser le présent séminaire afin de renforcer leurs capacités opérationnelles ».

Les modules de formation qui sont enseignés leur permettront de pouvoir jouer pleinement leur rôle à ce niveau. Le ministre des Sports et des Loisirs, Jean-Pierre Palm qui a présidé la cérémonie d’ouverture a souligné que cette œuvre de la CONFEJES « rejoint le combat permanent du Burkina Faso pour l’épanouissement de la femme ». Selon lui, « il y a lieu de faire remarquer que la mauvaise représentativité des femmes au sein des instances décisionnelles n’est pas seulement due au système social. C’est parfois le fait du manque de compétence ». La formation de Ouagadougou regroupe une quinzaine de participantes venues du Bénin, du Cap-Vert, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Niger, du Canada, du Togo, du Maroc et du Burkina Faso.

B. Léopold Yé

Sidwaya