Lutte contre la désertification : Le gaz, une solution de rechange

A la une du journal Sidwaya d’aujourd’hui, il est écrit : le Burkina Faso ne déserte pas les terres arides. J’ai bien envie d’ajouter le Canada aussi ». C’est en ces termes que Frédéric Lesveur, le premier secrétaire et consul de l’ambassade du Canada au Burkina a exprimé l’engagement de son pays dans la lutte contre la désertification et la sécheresse.

L’ambassade du Canada et Goldbert Ressources, une entreprise canadienne d’exploration minière au Burkina Faso, ont remis à cette occasion des foyers de gaz (des foyers Teliman) et un abonnement d’une année en gaz, à quatre associations burkinabè. Il s’agit de l’Association ABASF/E, le Centre pour handicapés de la cathédrale, l’Association Managré nooma pour la protection des orphelins (AMPO) et l’Orphelinat Sainte-Thérèse de Loumbila.

Les associations rassemblées, préparent en moyenne 500 000 plats par an et ce, à l’aide du bois de chauffe. Pour Louis Robert Daigle, l’ambassadeur du Canada, le don permettra désormais aux associations d’abandonner le bois de chauffe au profit du gaz. Et cela est une étape de gagnée dans la lutte contre la désertification et la sécheresse. « Nous ne voulons pas nous positionner en donneurs de leçons mais démontrer que chacun à son niveau, peut relever le défi contre la désertification et penser aux générations futures », a souligné le diplomate canadien.

En réponse, Mme Aïssata Ouédraogo, présidente de ABASF/E a remercié les donateurs. « Les mots me manquent pour vous signifier notre reconnaissance, tous ensemble pour la protection de l’environnement », a-t-elle conclu. La cérémonie a eu lieu sous les arbres au cœur du parc Bangrwéogo. Ce lieu, symbole de la protection de l’environnement, a été sans doute, retenu par les organisateurs pour le modèle qu’il représente.

Hamadou TOURE

Sidwaya