Burkina/Médias : Le président du CSC, Louis Modeste Ouédraogo, au Centre national de presse Norbert Zongo
jeudi 12 décembre 2024.
Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Louis Modeste Ouédraogo, a rendu une visite de courtoisie au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ), ce jeudi 12 décembre 2024. Après échanges avec les membres du centre, l’homme se dit satisfait de son accueil et apprécie le travail qui y est effectué, le tout étant d’œuvrer à ce que la cause commune, qui est la lutte contre l’insécurité, soit réglée pour le plus grand bonheur des Burkinabè.
C’est le 2 août 2024 que Louis Modeste Ouédraogo a été officiellement installé dans ses fonctions de président du CSC. Pour lui, il était de bon temps de rendre visite au CNP/NZ, un partenaire de l’institution qu’il dirige. « J’ai été très bien accueilli. Nous avons pu échanger sur plusieurs aspects entrant dans la vie des médias burkinabè. Je repars très rassuré quant à la bonne collaboration qui va se renforcer davantage entre nos deux institutions, mais aussi et surtout, quant à la contribution des médias à l’information de la population aux grands problèmes de notre pays », se convainc-t-il.
Une image de l’éditorial de l’indépendant en date du 28 décembre 1993
Selon ses dires, le CNP/NZ fournit beaucoup d’efforts dans la formation des journalistes. Pour lui, cela est à saluer car aucune action n’est à négliger dans ce contexte, surtout quand elle permet de se rapprocher de plus en plus de la paix. « Nous sommes satisfaits de ces initiatives, de ce qu’il (parlant du CNP/NZ) organise comme activités... C’est en poursuivant dans ce sens que la presse burkinabè va davantage se professionnaliser et améliorer sa contribution au développement économique et social de notre pays », a-t-il laissé entendre.
« Si les libertés sont restreintes dans le cadre des lois et règlements en vigueur, nous devons l’accepter », Louis Modeste Ouédraogo
Rappelons que cette visite se tient à la veille de la célébration des 26 ans de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons. En visitant le centre et en observant les images du drame affichées sur les murs du CNP/NZ, Louis Modeste Ouédraogo dit lui aussi être dans l’attente d’un jugement pour que les responsabilités soient situées. « C’est regrettable que jusque-là, on n’ait pas eu de jugement. Mon souhait est que cela se fasse le plus tôt possible », a-t-il appelé de tous ses vœux.
Une lampe allumée au Centre de presse Norbert Zongo, qui s’éteindra lorsque jugement sera rendu
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Vos réactions (3)
par kwiliga, 13 décembre 2024 07:54
Nous préoccuper du passé parviendra-t-il à nous faire ignorer ce que nous vivons au présent...?
Ah, je reviens car j’apprends d’un média local que le président du CSC aurait également dit lors de sa visite : "sur la question des restrictions des libertés, chère notamment aux médias. D’emblée, il a fait savoir que si les libertés sont restreintes dans le cadre des lois et règlements en vigueur, tout ce qu’on doit faire, c’est de les accepter." Admettons que pour commémorer l’assassinat d’un journaliste par le pouvoir en place, on peut difficilement dire mieux !!!
Louis Modeste Ouédraogo dit lui être "dans l’attente d’un jugement pour que les responsabilités soient situées." N’est-il pas de son rôle d’apporter aide et assistance aux journalistes victimes d’enlèvements, de privation de liberté et de torture ?