![]() Grande saison du tourisme interne : La deuxième édition offre 50% de réduction pour les frais hôteliersL’Office national du tourisme du Burkina (ONTB) a procédé, samedi 13 juillet 2024 à Ouagadougou, au Mémorial Thomas-Sankara, au lancement de la deuxième édition de la Grande saison du tourisme interne. C’était en présence de Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme. La cérémonie d’ouverture a été suivie d’une visite du mémorial. Initiée en 2023 par l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB), cette manifestation s’inscrit dans le contexte particulier que traverse le pays. En effet, depuis l’avènement de la pandémie de Covid-19 et de la crise sécuritaire, le Burkina Faso fait face à une baisse significative de la fréquentation touristique étrangère. Afin de pallier ce déficit, l’ONTB a entrepris depuis 2020 diverses initiatives visant à promouvoir le tourisme intérieur, en encourageant les Burkinabè et les résidents étrangers à découvrir les richesses du pays. Parmi ces initiatives figurent le Projet de développement du tourisme interne (PDTI) et la mise en tourisme d’événements culturels. « C’est vraiment l’occasion de mettre l’accent sur le tourisme interne, car nous pouvons ainsi amortir quelque peu l’impact de la crise sécuritaire qui empêche les touristes étrangers de venir visiter notre pays », a souligné Sulémane Kagoné, directeur général de l’ONTB. « C’est dire au monde que le Burkina Faso est un pays riche de sa culture et de ses valeurs, toujours accueillant et fréquentable », ajoute-t-il. Le fait notoire pour cette deuxième édition, c’est la réduction de 50% des frais d’hôtellerie dans les différents sites des treize régions administratives du Burkina Faso, du mois d’août jusqu’en septembre. À cette occasion, le ministre en charge du Tourisme a exhorté tous les Burkinabè à intégrer systématiquement la pratique du tourisme, autrefois perçue comme une activité réservée à une élite aisée, dans leurs habitudes, notamment lors des périodes de vacances. « Aujourd’hui, les activités touristiques doivent faire partie des moyens pour nous, Burkinabè, de renouer avec nos cultures, nos traditions et de nous abreuver à la source de nos détenteurs de savoirs et de savoir-faire », a déclaré Jean Emmanuel Ouédraogo. Lefaso.net Vos réactions (3) |