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Gabon : Ali Bongo et deux de ses fils entament une grève de faim pour protester contre la séquestration des membres de leur famille

jeudi 16 mai 2024.

 

Au Gabon, l’ancien président Ali Bongo et ses deux plus jeunes fils, Jalil et Bilal, ont entamé une grève de la faim pour protester contre la « séquestration » et les « actes de torture » dont plusieurs membres de leur famille seraient victimes. Annonce faite le 14 mai 2024 par leurs avocats, qui indiquent également qu’une plainte a été déposée devant le tribunal judiciaire de Paris, dénonçant des actes de barbarie, des arrestations illégales et des tortures présumées.

Les avocats affirment que Noureddin Bongo, l’un des fils d’Ali Bongo a été soumis à diverses formes de torture, y compris des coups de marteau et de pied-de-biche, des étranglements et des électrocutions au taser. Sylvia Bongo, l’ex première dame, aurait été contrainte d’assister à ces tortures et aurait également été victime de ces violences physiques.

Ali, Jalil et Bilal auraient été assignés à résidence, coupés du monde extérieur et également soumis à des actes de torture.

Le gouvernement gabonais a réagi ce 15 mai 2024 aux propos des avocats de l’ancien président, déchu lors d’un coup d’État le 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba. En réaction, le gouvernement gabonais s’est déclaré « surpris », annonçant se réserver « le droit d’ester en justice contre les auteurs de ces dénonciations calomnieuses et mensongères ».

<>, s’est indignée la porte-parole du gouvernement gabonais, Laurence Ndong sur le plateau du journal télévisé de 20 heures de Gabon 1ère, la télévision publique gabonaise.

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Source : Gabon Actu, RFI,



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