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Célébration du 15-mai 2024 : Le palais de Sa Majesté le Mogho Naaba Baongho accueille la cérémonie officielle

mercredi 15 mai 2024.

 

Le Burkina célèbre, ce mercredi 15 mai 2024, la première journée des coutumes et traditions. La cérémonie officielle de ce premier acte se tient, elle, au Palais du Mogho Naaba Bahongo, à Ouagadougou.

L’occasion mobilise du monde sur le lieu, des autorités coutumières et traditionnelles, des représentants du gouvernement et autorités administratives, des hommes de culture ainsi que des citoyens curieux de vivre cette journée.

Cette cérémonie officielle a été précédée, tôt dans la matinée, de la traditionnelle cérémonie hebdomadaire de sortie de Sa Majesté.
C’est autour de 10h20, que le Mogho Naaba Baongho a fait son entrée dans l’aire réservée à la cérémonie, dans un dispositif d’accueil propre à la tradition.

Après l’exécution en mooré de hymne national, le ditanyè, place au déroulement de la cérémonie proprement dite, avec des animations de troupes traditionnelles, des allocutions et une communication sur la journée.

La cérémonie a été également ponctuée par la remise par Sa Majesté le Mogho Naaba Baongho, d’une attestation de reconnaissance au capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition, chef de l’État, pour avoir institué cette journée des coutumes et traditions.

Après avoir reçu l’attestation à transmettre au président, le gouverneur de la région du Centre, représentant le gouvernement, est revenu sur la vocation même de la journée, qui se veut un cadre d’expression des pratiques ancestrales.

Ici, et de la gauche vers la droite : Le Laarlé Naaba, le Nimnin Naaba et le Poé Naaba.

En rappel, c’est le 6 mars 2024, que le gouvernement a adopté, en Conseil des ministres, un décret portant institution du 15-mai. « Après les échanges, la journée du 15-Mai a été choisie. Désormais, toutes les journées de 15 mai seront consacrées à la commémoration de nos coutumes et traditions », a expliqué le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la sécurité, Émile Zerbo, précisant que la décision a pour objectif de réaffirmer la laïcité de l’Etat et de permettre à la religion traditionnelle de retrouver sa place dans la société.

O.L.
Lefaso.net



Messages

  • Comme je l’ai dit, l’action la plus grande et immense que cette transition a pu réaliser et donner au peuple Burkinabè qui pourra aboutir a une réconcilions nationale et durable c’est « Journée des coutumes et traditions » qu’aucun régime du Faso n’a pensé a instauré. ’’’’’’’’’La cérémonie officielle de ce premier acte s’est tenu au Palais du Mogho Naaba Bahongo, à Ouagadougou j’y était, c’est pourquoi et cette cérémonie nous montre vraiment que la culture est la seule valeur pour identifier tout un peuple. Et ceux qui sont les porteurs de ses valeurs culturels sont nos chefs coutumiers, dont leurs continuités des coutumes de l’ancêtre au grand-père, allant au père en fils, restent une référence de notre jeune démocratie qui cherche son vrai chemin depuis plus de 60 ans.’’’’’’’’

    Et je confirme qu’a l’image d’autres civilisations, notre culture contient beaucoup d’aspects positifs, car un peuple sans culture est un peuple sans âme.

    Et si nous patinons de nos jours avec des coups d’états a répétition, c’es le manque de respect de nos institutions de régulation sociale que pratiquaient nos ancêtres : Et faute d’une institution de régulation sociale, comme il en existait dans nos sociétés traditionnelles le Burkina se dégrade et recule." Mais avec cette « Journée des coutumes et traditions » nous montre que nos sociétés traditionnelles ne sont pas encore mortes, elles vivent, dictent nos réflexions et comportements, et elles sont un réservoir de sagesse encore utilisable pour redresser la barre de nos errements et de la mauvaise imitation du modèle occidental. Organisons un concours national pour faire appel de propositions d’amélioration de notre démocratie sur la base des principes transversaux des différentes sociétés traditionnelles. Je parie que nous serions agréablement surpris. Un peuple en soi, renferme l’intelligence du grand nombre. Ce sont ses dirigeants qui doivent interroger leur aptitude à le diriger. Celui qui dirige un pays qui part d’élection calamiteuse en élection calamiteuse autorise que l’on doute soit de sa bonne foi, soit de sa compréhension profonde de son peuple. Ce sont des petits politiciens aux petits pieds qui sont venus opposer les peuples. Encore une fois, bravo pour cette journée des coutumes et des traditions.

  • Ironie de l’histoire, c’est un autre révolutionnaire sankariste qui a réhabilité la féodalité dans les formes digne du XV siècle italien que Machiavel nous raconte dans "le prince" dont l’idée maîtresse est "LA FIN JUSTIFIE LES MOYENS" gouverner par la ruse fait partie de l’art politique aussi vieux que le monde.Qui peut encore douter des ambitions du jeune florentin ? Il ne s’agit pas d’un touriste en politique il est là pour 10 ans au moins malgré son bilan médiocre dans la lutte contre le terrorisme et les difficultés économiques du moment.Quant à la prolongation de la transition elle est acquise d’avance dès lors qu’on a l’onction féodale avec soi et les wagniyans au rond-points.le reste c’est du cinéma.

  • le benon es dans le vodou depuis, est ce qu ils sont developpe come nous ? estce qu il on bonne route ? est ce qu ils on autoroute mm ?