Burkina/Microfinance : Baptisée “La Renaissance”, la 15e promotion du PAMEF réalise un taux de succès de 100%Ce vendredi 12 avril 2024, restera gravé dans les annales du secteur de la microfinance à travers la sortie de la 15e promotion du Programme d’appui à la mobilisation de l’épargne dans la francophonie (PAMEF). Après neuf mois de formation, cette cohorte de 54 apprenants a réalisé un taux de succès de 100%. La cérémonie de remise des diplômes a été présidée par Lin Hien, secrétaire technique de la promotion de l’inclusion financière du ministère de l’Économie et des finances. Cette formation a été organisée avec la collaboration de l’Université africaine de développement coopératif (UADC), qui a été représentée par son recteur, Pr Barthélémy Biao. Afin de s’assurer de marcher dans les pas d’un vétéran du domaine de la microfinance, “La Renaissance" s’est choisie pour marraine, la directrice générale de la Faîtière des caisses populaires du Burkina (FCPB), Azaratou Sondo/Nignan. Cette chevronnée de la microfinance burkinabè est effectivement pétrie d’expériences pour avoir fait ses premiers pas dans le secteur en 1996. En effet, dès ses débuts Azaratou Sondo/Nignan fait ses preuves au cours d’un projet de développement rural, où elle assure plusieurs fonctions dont celui de cheffe de projet. C’est donc tout naturellement que le brillant parcours de madame Sondo inspire les âmes sensibles à l’excellence comme celles de la 15e promotion du PAMEF-Burkina. « Chers filleuls cette cérémonie de sortie de promotion, couplée avec la remise de vos diplômes représente un moment infiniment joyeux qui consacre vos efforts de neuf mois d’apprentissage. Recevez mes compliments et toutes mes félicitations pour votre succès », a-t-elle affirmé.
Une promotion déterminée Composés de personnes issues de diverses institutions de microfinance, de consultants mais aussi d’étudiants, les impétrants ont pris l’engagement de mettre leurs nouvelles connaissances acquises au service du développement de la nation.
Les propos du délégué de la promotion, reflètent admirablement l’esprit d’unité et d’enthousiasme qui règne au sein de ce groupe. En mettant en avant la résilience et la soif de connaissances de ses camarades, il reconnaît l’importance des défis surmontés et des efforts déployés pour atteindre ce niveau. Son appel à considérer l’obtention du diplôme comme le début d’un nouveau chapitre est à la fois inspirant et mobilisateur, invitant chacun à embrasser avec détermination les opportunités à venir. Ces paroles encouragent non seulement à célébrer les accomplissements passés, mais aussi à se projeter avec confiance et détermination vers un avenir où le succès individuel s’harmonise avec un engagement collectif envers le progrès de la société.
Des professionnels prêts à contribuer au développement du pays Malgré quelques années d’interruption, Le PAMEF-Burkina se distingue toujours par son engagement envers l’amélioration des pratiques de microfinance dans la région francophone. En formant des professionnels de haut niveau, le programme contribue activement au développement économique et social des pays participants.
L’apport crucial de l’UADC dans la formation coopérative La présente formation dont ont bénéficié les impétrants a été possible grâce à la collaboration de l’Université africaine de développement coopératif (UADC, ex-ISPEC), un établissement interétatique de formation, dans le domaine de l’économie sociale. Fondée en octobre 1967, sous l’appellation de Centre panafricain de formation coopérative (CPFC), cette institution a sans aucun doute joué un rôle crucial dans la préparation des participants au Programme d’appui à la mobilisation de l’épargne dans la francophonie (PAMEF). L’UADC, avec son héritage de plus de 50 ans dans le domaine de la formation coopérative, apporte ainsi une expertise précieuse et une vision stratégique à cette collaboration. En associant les connaissances et les ressources de l’UADC avec les objectifs du PAMEF, cette initiative a permis de fournir aux apprenants une formation de haute qualité, adaptée aux besoins spécifiques du secteur de la microfinance.
L’UADC compte désormais 20 pays africains Ce partenariat illustre également l’importance de la coopération interétatique dans le domaine de l’éducation et du développement économique. En unissant leurs forces, les institutions comme l’UADC et le PAMEF peuvent maximiser leur impact et offrir des opportunités de formation et de développement professionnel à un large éventail de participants. Cela, en contribuant à renforcer les capacités et les compétences dans le secteur de la microfinance à travers la francophonie.
L’UADC ambitionne actuellement de rayonner dans l’ensemble des pays africains. Hamed Nanéma |