Burkina/ Fondation Jean Paul II pour le Sahel : Vers une redynamisation, plus de 40 ans aprèsLes membres de la Fondation Jean Paul II sont en conclave à Ouagadougou pour une session de son conseil d’administration qui se tient dans la capitale burkinabè. L’ouverture de cette session de trois jours (20 au 22 février 2024) a connu la présence des premières autorités de l’Eglise, le nonce apostolique, Monseigneur Michael Crotty, l’archevêque métropolitain de Ouagadougou, Prosper Kontiébo, le président du conseil d’administration de la fondation Jean Paul II, Monseigneur Kalfa Sanou, et la sœur Alessandra Smerlli, secrétaire pour le développement du service humain intégral. Venus des neuf pays membres de cette fondation papale pour le Sahel, les délégués des différents pays représentés se pencheront sur plusieurs questions, avec en ligne de mire sa redynamisation, plus de 40 ans après. La Fondation Jean Paul II, comme son l’indique, est une œuvre du pape Jean Paul II lancée lors de son passage en 1980 à Ouagadougou pour le peuple du Sahel. Il sera également question de donner de nouvelles orientations, en tenant compte des défis du moment, et de faire le bilan des activités. La session s’achèvera par le remplacement des personnes qui sont en fin de mandat et l’élection d’un nouveau bureau du conseil d’administration. Présent à ce conseil d’administration, le nonce apostolique, Monseigneur Michael Crotty, a exprimé sa joie de prendre part à cette session, parce qu’en tant que représentant du Saint Père au Burkina, il a un grand intérêt pour la fondation papale. Pour le président du conseil d’administration, Monseigneur Kalfa Sanou, C’est un moment important pour cette fondation qui a plus de 40 ans d’existence sur le terrain et qui fait face à certains défis, dont les crises au Sahel. « La fondation doit continuer sa mission. Aujourd’hui plus que jamais, cette mission est utile, parce que le Sahel est confronté à des défis plus grands encore qu’au moment où cette fondation a été lancée par le Saint Pape Jean Paul II lors de son passage à Ouagadougou en 1980 », a-t-il dit. La sœur Alessandra Smerlli, secrétaire pour le développement du service humain intégral, a elle aussi exprimé sa joie d’être à Ouagadougou, tout en soulignant que c’est pourquoi, il faut redynamiser la fondation pour être une source d’espérance pour les populations du Sahel. « Nous sommes donc ici pour raisonner ensemble afin de répondre aux besoins des populations qui sont en attente », a laissé entendre la sœur Alessandra Smerlli. Yvette Zongo Vos réactions (1) |