Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 07 février 2024Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 07 février 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 20 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS Le Conseil a adopté dix (10) rapports. Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de la convention de prêt concessionnel signée le 29 septembre 2023 entre le Burkina Faso et la Banque Import-Export de Chine (EXIMBANK), pour le financement du projet de construction de la centrale solaire de 25 mégawatts crètes (MWc) avec 5MW/20MWH de stockage à Donsin. Le coût total du projet est évalué à 355 090 000 Renminbi (RMB), soit 29 383 697 500 FCFA HT/HD, financé par la Banque Import-Export de Chine. Le deuxième rapport est relatif à un projet de loi portant réglementation générale de la commande publique. Les innovations majeures de ce projet de loi sont les suivantes :
le renforcement du pouvoir d’enquête de l’ARCOP ;
Cette relecture permettra d’affirmer la volonté du Gouvernement burkinabè à mettre en place un système solide de gestion de la commande publique respectant les normes communautaires et internationales. Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant augmentation du capital social de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina Faso (Agetib). L’adoption de ce décret permet à l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina Faso d’augmenter son capital social, conformément aux dispositions de la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics en vue d’accomplir efficacement ses missions. Le quatrième rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt signé le 09 novembre 2023 entre le Burkina Faso et le Fonds saoudien pour le développement (FSD) pour le financement de la deuxième phase du projet de construction et d’équipement du Centre hospitalier régional (CHR) de Manga. La réalisation de la deuxième phase du projet de construction et d’équipement du Centre hospitalier régional de Manga vise à contribuer à l’amélioration de l’état de santé des populations dans la région du Centre-Sud par le renforcement des acquis de la première phase. Cette seconde phase permettra de renforcer l’offre de service de santé de qualité dans la zone du projet ainsi que les infrastructures et les équipements du CHR pour répondre aux situations d’urgences. Le plateau technique sera également renforcé en vue de la transformation du CHR en Centre hospitalier universitaire régional (CHU-R). Le cinquième rapport est relatif à un projet de décret portant renouvellement du Fonds de soutien patriotique. Le sixième rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt signé le 13 octobre 2023 entre le Burkina Faso et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour le financement du Projet de promotion de la finance inclusive pour l’accès des populations à faibles revenus aux services financiers au Burkina Faso (PPFIB). L’objectif du projet de promotion de la finance inclusive pour l’accès des populations à faibles revenus aux services financiers au Burkina Faso est de contribuer à l’amélioration des conditions socioéconomiques des populations à la base. Le septième rapport est relatif à un projet de décret portant dissolution de l’Unité de coordination de la formulation du second compact du Burkina Faso (UCF-Burkina). A la suite de la décision du Conseil d’administration du MCC de suspendre, puis de résilier le second compact du fait du changement institutionnel intervenu en janvier 2022, le Conseil des ministres a adopté le 17 août 2022, deux décrets portant respectivement dissolution du MCA II-Burkina Faso et modification du décret portant création de l’UCF pour réorganiser ses attributions autour de son plan d’actions post-compact. Le huitième rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation de prise de participation dans le capital social d’une Société d’économie mixte à participation majoritaire de l’Etat. La prise de participation de l’Etat à travers ses démembrements est ainsi composée :
Loterie nationale burkinabè (LONAB), pour un montant de deux milliards (2 000 000 000) F CFA, soit 20% du capital social ;
Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), pour un montant d’un milliard (1 000 000 000) F CFA, soit 10% du capital social ;
Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), pour un montant de quatre cents millions (400 000 000) F CFA, soit 4% du capital social. Le neuvième rapport est relatif à un projet de décret portant modification du décret n°2019-0429/PM/MINEFID/MCIA/MAAH/MDICAPME du 09 mai 2019 portant création d’un Etablissement public de l’Etat à caractère économique dénommé Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA). Les innovations de ce décret modificatif concernent notamment le recentrage de la mission principale du CBA sur le développement des activités de la filière anacarde, et la mise sous tutelle technique du CBA au ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques. L’adoption de ce décret permet de consacrer le transfert de la tutelle technique du Conseil burkinabè de l’anacarde du ministère en charge du Commerce au ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques en vue d’améliorer son fonctionnement. La principale mission de ce fonds de souveraineté alimentaire est de financer les acteurs des chaînes de valeurs agropastorales et halieutiques (personnes physiques et morales), les équipements agropastoraux et halieutiques et les établissements publics de l’Etat exerçant dans le secteur agropastoral et halieutique. Le fonds de souveraineté alimentaire résulte de la fusion du Fonds de développement agricole (FDA) et du Fonds de développement du secteur de l’élevage (FODEL) et intègre le domaine de l’aquaculture. La création dudit fonds répond à la politique de rationalisation des Etablissements publics de l’Etat et à la volonté du Gouvernement de promouvoir le financement privé dans le cadre de la mise en œuvre de l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS Le Conseil a adopté un décret portant adoption d’un document d’orientation pénale. Ce document donne des orientations sur les objectifs que poursuit l’Etat burkinabè face à la criminalité et les moyens qu’il met en œuvre à cette fin. Cette politique pénale vise à instaurer et pérenniser une véritable culture de Droits humains, de paix et de restauration de l’autorité de l’Etat. L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer d’un document d’orientation pénale, conformément à la loi n°040-2019/AN du 29 mai 2019 portant Code de procédure pénale. Son adoption permettra également un fonctionnement efficace de la chaîne pénale et une mise en œuvre homogène, coordonnée et efficiente de la politique du Gouvernement en matière pénale. I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES Le Conseil a adopté un rapport relatif à la mise en concession de stations piscicoles et de laiteries du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques. La production moyenne de poissons pour chacune des stations fonctionnelles varie entre 13 et 22 tonnes par an contre une capacité moyenne de production de 26,46 tonnes par an. Cette insuffisance est liée à la dégradation de certaines infrastructures et à la faiblesse des ressources financières allouées comme fonds de roulement devant permettre d’atteindre leur capacité maximale de production. Le Conseil a instruit le ministère en charge du dossier de procéder à l’affermage ou à la concession à des entités privées des dix (10) stations piscicoles et des deux (02) laiteries. L’objectif de cette opération est d’améliorer l’efficacité opérationnelle et la rentabilité de ces infrastructures dans le cadre de la mise en œuvre de l’offensive agropastorale et halieutique. I.4. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES Le Conseil a adopté deux (02) décrets. Au regard de la rentabilité économique et financière de IRO-TEXBURKINA SA, la prise de participation de la SOFITEX dans son capital social lui permettra de renforcer sa trésorerie et de contrôler la stratégie de développement de la filière coton. L’adoption de ce décret permet à la Société burkinabè de fibres textiles d’être actionnaire de la société IRO-TEXBURKINA SA, conformément aux dispositions de la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics en vue de la concrétisation de la vision du Gouvernement en matière de transformation locale du coton. Le second décret porte création d’une Société d’économie mixte à participation majoritaire de l’Etat. Le projet textile qui a un coût global de 15 663 911 485 F CFA, prévoit de créer 600 emplois, de transformer 2 160 tonnes de coton fibre en produit fil, 270 tonnes de tricot et 3 780 000 mètres de tissu, soit une équivalence de 1 260 000 tenues par an et de tricotage équivalent à 1 080 000 tee-shirts. I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’exécution des accords transactionnels dans le dossier dit du « Charbon fin ». d’enlever la cargaison de Charbon fin et de l’acheminer de la ville de Bobo-Dioulasso à la ville de Ouagadougou pour son traitement dans une usine nationale ;
d’entériner la feuille de route pour le suivi du traitement de la cargaison du Charbon fin pour préserver les intérêts de l’Etat ;
I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’approbation de la liste des projets spécifiques 2024 du MENAPLN, en application du décret n°2023-0966/PRES/TRANS/PM/MEFP du 09 août 2023 portant modalités de passation des marchés publics dans le cadre de la mise en œuvre des projets spécifiques. Le coût global de ces projets spécifiques par source de financement est le suivant : travaux de construction et suivi contrôle : deux milliards deux cent trente-cinq millions (2 235 000 000) F CFA TTC ;
Financement DON IDA N° D684-BF du 28/09/2020 : trois milliards huit cent quatre-vingt-sept millions quatre cent soixante-cinq mille trois cent soixante-douze (3 887 465 372) F CFA TTC, et répartis comme suit :
acquisitions d’équipements : quatre cent trente-deux millions cinq cent dix-sept mille deux cents (432 517 200) F CFA TTC. I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT Le Conseil a adopté un décret portant organisation et conduite des opérations de polices environnementales. L’adoption de ce décret permet la mise en œuvre efficace des opérations de polices environnementales en vue de contribuer à la protection de l’environnement et de la santé humaine, conformément aux dispositions de la loi n°006-2013/AN du 02 avril 2013 portant Code de l’environnement au Burkina Faso et du décret n°2021-0287/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 22 avril 2021 portant statut particulier du métier eau, agriculture et environnement. II. COMMUNICATIONS ORALES II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative au Plan d’action national 2023-2025 du Partenariat pour un Gouvernement ouvert (PGO). Le Burkina Faso a adhéré au PGO en 2016. La matérialisation de cette adhésion s’est faite à travers l’adoption et la mise en œuvre de plusieurs plans d’actions nationaux. Le rapport d’évaluation du dernier plan d’action national 2021-2023 a révélé une mise en œuvre satisfaisante. En effet, sur 09 engagements, 03 sont achevés, 05 ont connu une mise en œuvre substantielle (au-delà de 50%) et 01 a connu une mise en œuvre limitée, soit un taux global de réalisation de 72%. II.2. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la participation des pays partenaires du Burkina Faso à la 21ème édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), prévue du 27 avril au 04 mai 2024 à Bobo-Dioulasso. La 21ème édition de cette tribune d’expression et de promotion de la diversité culturelle du Burkina Faso, « SNC BOBO 2024 », se tiendra sous le thème « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau ». II.3. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte rendu des travaux de la troisième Commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et la République de Türkiye, tenue du 15 au 17 janvier 2024 à Ankara. du mémorandum d’entente de coopération technique aéronautique entre l’Agence nationale de l’aviation civile du Burkina Faso et la Direction générale de l’aviation civile de la République de Türkiye pour augmenter le volume des échanges aériens et commerciaux entre les deux pays. II.4. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil une communication relative à la présentation du deuxième rapport périodique du Burkina Faso devant le Comité des disparitions forcées, les 20 et 21 février 2024 à Genève, en Suisse. II.5. Le ministre de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 68ème session de la Commission de la condition de la femme (CSW68), prévue du 11 au 22 mars 2024 à New York. II.6. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil deux (02) communications. la baisse des cas hospitalisés de dengue dans les hôpitaux ;
Au regard de ces résultats de surveillance de la dengue qui indiquent une amélioration de la situation épidémiologique, des actions seront mises en œuvre avec notamment l’élaboration d’un plan de réponse pour faire face à la prochaine saison épidémique. La seconde communication est relative à l’introduction du vaccin RTS,S/AS01, contre le paludisme dans le Programme élargi de vaccination (PEV) dont le lancement est intervenu le 05 février 2024 à Koudougou. Les enfants de 5 à 23 mois constituent la cible. Le vaccin sera administré à l’âge de 5 mois, 6 mois, 7 mois et à 15 mois, soit au total quatre (4) doses par enfant cible. Le vaccin RTS,S/AS01 étant le seul vaccin antipaludique disponible pour le moment et au regard du stock limité, cette première phase concernera 248 986 enfants résidant dans vingt-sept (27) districts sanitaires repartis dans sept (7) régions sanitaires. Ces régions enregistrent les plus fortes charges de paludisme et les plus fortes létalités, toutes causes confondues, chez les enfants de moins de cinq (05) ans.
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES Pour le compte du Conseil supérieur de la communication (CSC) :
B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE Monsieur Raguidwendé Simon GNAMA, Mle 31 725 S, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique chargé des questions sécuritaires ;
Monsieur Ablassé OUEDRAOGO, Mle 256 561 F, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de Département du développement de l’administration électronique du Secrétariat permanent de la Modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance ;
C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE Monsieur Tégawindé Antoine KORBEOGO, Mle 119 415 J, Commissaire principal de police, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la production de la Direction générale de l’Office national d’identification (ONI). Monsieur Salifou KABORE, Mle 202 718 T, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la communication, des relations publiques et du protocole de l’Office national d’identification ;
D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR Monsieur Moumini GUIGUENDE, Mle 105 217 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE Madame Talato Eliane DJIGUEMDE/OUEDRAOGO, Mle 47 698 P, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Directrice générale des impôts ;
F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES Monsieur Sidi-Mohamed Galiam OUEDRAOGO, Mle 513 380 C, Ingénieur de conception en télécom, catégorie CS3, échelon 10 (ARCEP), est nommé Responsable du Programme budgétaire « Développement des infrastructures de communications électroniques », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des communications électroniques ; Monsieur Braïma BARRO, Mle 272 810 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien aux structures du ministère », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;
Monsieur Oumarou OUEDRAOGO, Mle 10 31, Administrateur des services postaux et financiers, catégorie 10, 18ème échelon, est nommé Directeur général des activités postales ;
G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE Monsieur Seydou BARRO, Mle 88 227 V, Médecin spécialiste en santé publique, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général de l’Institut national de santé publique (INSP). H. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Juriste, Huissier de justice/Commissaire-Priseur, est nommé Chargé de mission ;
I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES Monsieur Windengoundi Urbain SAM, Mle 366 301 X, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Energie, des mines et des carrières du Centre-Est ;
Monsieur Hervé 2ème Jumeau KALMOGO, Mle 358 754 K, Ingénieur de la géologie et des mines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Energie, des mines et des carrières du Centre-Sud ;
Monsieur Baonipouo Anselme METOMAN DABIRE, Mle 241 884 D, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Energie, des mines et des carrières du Plateau-Central ;
J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES Monsieur Wendpanga Michel Abdoul Kader KONDOMBO, Gestionnaire de projet, est nommé Directeur de Cabinet ;
Monsieur Wendemmi Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles. K. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION Monsieur Mahamoudou OUBDA, Mle 96 059 S, Maître de Conférences, catégorie P2, 1er échelon, est nommé Vice-Président chargé de la Professionnalisation et des relations Université-Entreprises (VP-PRUE) de l’Université Norbert ZONGO. L. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT Madame Martine DIALLO/KONE, Mle 41 334 Y, Maître de recherches, catégorie P2, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Chargée de mission ;
Monsieur Antoine SEBOGO, Mle 216 180 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) ; Monsieur Soungalo TOU, Mle 59 902 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Centre national des semences forestières (CNSF) ; Monsieur Désiré SARE, Mle 365 944 E, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de la Gnagna ;
Monsieur Moukailou DORINTA, Mle 109 228 L, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, grade inspecteur, 5ème échelon, est nommé Directeur du génie des infrastructures forestières à la Direction générale des eaux et forêts ;
M. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT Monsieur Moctar SAWADOGO, Mle 205 533 Y, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général de l’architecture, de l’ingénierie et de la construction, cumulativement Responsable du Programme 106, « architecture et construction » ; Monsieur T. Joanny OUEDRAOGO, Mle 32 420 P, Ingénieur-géomètre, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
N. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI Monsieur Abdoulaye BANCE, Mle 85 214 V, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional des Sports et des loisirs du Plateau-Central. III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION Le Conseil a procédé à la nomination d’un Administrateur au Conseil d’administration de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières. Il a également procédé à la nomination d’Administrateurs au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière. A. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Athanase SALOU, Mle 233 896 T, Professeur certifié des collèges d’enseignement général, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière au Conseil d’administration de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Bébouaoga Mathieu OUEDRAOGO. B. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE Le Conseil a adopté trois (03) décrets. Le deuxième décret renouvelle le mandat de Madame Fatoumata OUBDA, Mle 113 253 U, Economiste, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) pour une dernière période de trois (03) ans. Le troisième décret nomme Monsieur Mahiret Emeric Rodrigue SOME, Mle 246 026, Ingénieur système transport ferroviaire et urbain, Président du Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) pour un premier mandat de trois (03) ans. Le Porte-parole du Gouvernement Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO |
Vos commentaires
1. Le 8 février à 07:12, par Sana BOUDA En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 07 février 2024
Le conseil de ministres a vu et agit juste et juste en mettant en affermage les stations étatiques d’aquaculture. Les pays africains où l’aquaculture se développe durablement les ont privatisées depuis 2 décennies et ne rêvent plus à faire produire du poisson directement par l’Etat, mais plutôt à créer des environnements/climats d’affaires favorables aux investissements privés par des réglementations, des fiscalités, des garanties foncières etc favorables d’une part, et d’autre part, par des investissements conséquents dans le structurant non générateur de revenus directs et/ou immédiats ( aménagements hydro-agricoles, voies d’accès et électrification des zones à hautes potentialités aquacoles, développements de services sociaux basiques dans ces zones, etc.)
Bazèga fait partie des centaines de stations aquacoles étatiques que les projets dits de coopération au développement avaient l’idée de promouvoir en Afrique dans les années 80-90. Bazèga est de nos jours, l’une des rares du lot à survivre mais à coups de perfusions régulières avec des fonds publics expressément disproportionnés. Mais un parfait « Tonneau des Danaïdes » ou nous avions évalué à un moment, le cout de production d’un fingerling 5g de tilapia à plus de 5000 FCFA. (Une multitude de « techniciens » y emmargeaient, mais très peu y résidaient ; les frais de mission sont là !).
Heureusement que ces stations étatiques aquacoles n’arrivent guère à produire le tiers de leur potentiel en vérité, malgré tout sinon aucun investisseur conscient ne s’y risquerait à concurrencer l’Etat sans assurance d’être également subventionné abondamment.
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2. Le 8 février à 11:22, par ZAMPA En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 07 février 2024
Félicitations au gouvernement et à la nouvelle équipe de la Direction Générale des Ressources Halieutiques pour l’initiative ! Après mon prédécesseur (Sana BOUDA) je n’ai plus rien à ajouter, sauf à me réjouir de la tendance actuelle très encourageante de la gouvernance économique dans le pays !
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3. Le 8 février à 11:22, par Ouiya En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 07 février 2024
Félicitations au Gouvernement pour ces projets de création d’entreprises pour habiller les FDS et les autres catégories de Burkinabè soumis au prot de vêtements distinctifs : agents de santé, sonabel, onea, etc.
J’avais toujours de l’amertume de constater que les tenues de nos FDS viennent d’ailleurs alors que nous sommes un grand producteur de coton. Il en est de même de la friperie qui nous inonde alors que c’est l’effet inverse qui aurait dû se produire. Big up à IB et à son Gouvernement.
Quand c’est bon, c’est bon.
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4. Le 8 février à 11:58, par Citoyen ordinaire En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 07 février 2024
Quand c’est bon, c’est bon et il faut avoir le courage de le dire haut et fort ! Cette décision de mettre en location ces unités de production est la meilleure idée qui évite au pays de prendre en charge des gens qui n’apportent rein comme ressources financières au pays . Au contraire, c’est l’État qui prenait en charge leur vie en subventionnant leur fonctionnement ! Bravo à la Transition pour cette décision éclairée !
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5. Le 8 février à 16:46, par FBado En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 07 février 2024
Ah !...DGI: : Eliane Djiguemdé enfin ! Voilà une décision très éclairée. Même si je ne suis pas d’accord avec toutes les décisons de ce gouvernement, ici j’applaudis des quatre fers. Il faut qu’on avance, à la fin !... Merci M. le Ministre Nacanabo. Merci au Gouvernement. Félicitation à Eliane Djiguemdé et vive le Burkina Faso !
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