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Burkina : La Confédération Générale du Travail du Burkina porte plainte pour diffamation, injures publiques et menaces de mort

dimanche 14 janvier 2024.

 

Dans un communiqué en date du 13 janvier 2024, la Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B) informe ses militants qu’elle a déposé des plaintes contre des citoyens qui ont proféré des propos diffamatoires, des injures publiques et des menaces de mort contre elle.

Parmi ces plaintes, figurent celles déposées contre le sieur Siguiré Adama dont des publications sur sa page Facebook ont notamment soutenu que la CGT-B et son Secrétaire Général Confédéral ont reçu de l’argent de l’impérialisme pour déstabiliser la transition.

« Les procès intentés contre lui ont été programmés courant janvier 2024 dont le premier se tiendra le 15 janvier 2024. L’objectif de nos plaintes est de permettre à Monsieur Siguiré Adama d’apporter les preuves de ses accusations et rien d’autre », précise le communiqué.

La suite dans le communiqué ci-dessous

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COMMUNIQUÉ
La Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B) informe ses militant(e)s, sympathisant(e), les travailleuses et travailleurs, les progressistes et démocrates de notre pays ainsi que les opinions nationale et internationale qu’elle a déposé des plaintes contre des citoyens qui ont proféré des propos diffamatoires, des injures publiques et des menaces de mort contre elle, son Secrétaire Général et ses militants à l’annonce du meeting commémoratif du 31 octobre prévu pour être organisé par un collectif d’organisations syndicales et de la société civile.

Parmi ces plaintes, figurent celles déposées contre le sieur Siguiré Adama dont des publications sur sa page Facebook ont notamment soutenu que la CGT-B et son Secrétaire Général Confédéral ont reçu de l’argent de l’impérialisme pour déstabiliser la transition.

Les procès intentés contre lui ont été programmés courant janvier 2024 dont le premier se tiendra le 15 janvier 2024. L’objectif de nos plaintes est de permettre à Monsieur Siguiré Adama d’apporter les preuves de ses accusations et rien d’autre. Notre confédération ne s’inscrit pas dans une démarche d’acharnement contre un individu. Mais lorsqu’elle s’estime vilipendée, elle se doit de laver son honneur.

Aussi appelle-t-elle ses militant(e)s et sympathisant(e)s à rester sereins, à se mobiliser sans céder à une quelconque agitation ou diversion. Dans tous les cas, notre action reste républicaine et s’inscrit dans la logique de règlement des différends dans un État de droit. Il n’y a que les ennemis de la démocratie et de l’État de droit qui peuvent s’opposer à la tenue de ce procès qui permettra de connaître la vérité dans cette affaire !

Ouagadougou, le 13 janvier 2024
Le Secrétaire Général Confédéral



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