Un citoyen au maire de Ouaga : "Certaines priorités vous échappent""A Pissy, sur l’artère latéritique qui passe devant le marché du même nom et qui se prolonge vers les nouveaux lotissements, se trouve un grand fossé transformé en dépotoir". Tel est l’objet de cette lettre ouverte de Gabriel Kameni, adressée au maire de Ouagadougou, Simon Compaoré. Monsieur le Maire, Sans minimiser les nombreux efforts visibles et mesurables que vous ne cessez de déployer pour l’embellissement de la ville de Ouagadougou, il reste que certaines priorités vous échappent, vu justement le spectre étendu des tâches urgentes à accomplir. En effet, à Pissy, sur l’artère latéritique qui passe devant le marché du même nom et qui se prolonge vers les nouveaux lotissements, se trouve un très grand fossé transformé en dépotoir. Au milieu de ce dépotoir, les riverains y ont pratiqué un passage. Pendant la saison des pluies, ce passage est particulièrement dangereux mais surtout insalubre. La société internationale DIWIDAG qui travaille dans les parages y a pratiqué de profondes excavations rendues indispensables pour la pose des canalisations d’eau potable dans cette zone. Ledit passage est très important. C’est par-là que passent les habitants de ce nouveau quartier qui se peuple de jour en jour. C’est pourquoi, au nom de la protection de l’environnement, je vous prie de bien vouloir faire quelque chose avant la prochaine saison des pluies. Car si rien n’est fait dans les meilleurs délais, les détritus que les ménages déversent dans le fossé de Pissy en particulier, en plus des eaux de ruissellements qui s’y retrouvent, formant une mare verdâtre et nauséabonde, foyer de moustiques, vecteurs de contaminations de diverses maladies, causeraient inévitablement des problèmes de santé publique à une partie non négligeable de la population du Kadiogo. Dans tous les cas, monsieur le maire, j’estime nécessaire, et aussi urgent, le remblaiement, l’élargissement et l’assainissement du fossé en question. Quand à la carrière de Zagtouli, il faut impérativement la fermer et y interdire toute exploitation désordonnée. Car je suis convaincu que l’ouverture de ladite carrière ne répond à aucune des législations domaniales y relatives. Gabriel KAMENI
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