Vente de matériels similaires aux effets militaires au Burkina : Une totale anarchie liée à un vide juridique, reconnaît le ministre de la défenseLefaso.net
mardi 18 avril 2023.Le ministre de la défense et des anciens combattants, le colonel-major Kassoum Coulibaly, a répondu aux questions orales de deux députés, ce mardi 18 avril 2023 à l’Assemblée nationale législative (ALT). Il s’est agi de l’importation et la vente publique de matériels similaires aux effets militaires. Pour un pays confronté aux défis sécuritaires comme le Burkina Faso, pourquoi assistons-nous à l’importation et à la vente publique de matériels similaires aux effets militaires ? Pour cette question, le ministre de la défense et des anciens combattants, le colonel-major Kassoum Coulibaly, a répondu en déclinant trois points. Dans son développement, il a également fait savoir que certains équipements en vente libre pourraient également provenir de surplus d’importations officielles effectuées par des fournisseurs légaux au profit des Forces de défense et de sécurité (FDS). « Cette situation pouvant résulter d’un déficit de contrôle, en amont à l’entrée sur le territoire national, quant aux quantités de marchandises réellement importées »,
Deux autorisations spéciales Le deuxième élément de réponse a concerné les licences ou les autorisations dont disposent les boutiques et magasins pour mener leurs activités. Contrairement à la commercialisation des tenues militaires, les chaussures et autres matériels connexes, pour les armes à feu et les munitions civiles, les armuriers exercent leurs activités sur la base d’agréments avec un contrôle strict en amont et en aval, a fait observer le ministre. Cependant, il faut noter que l’importation des effets militaires est soumise à l’Autorisation spéciale d’importation (ASI) conformément aux dispositions du décret n°2021-1235/PM/MINEFID/MICA du 29 novembre 2021 fixant la liste des produits soumis à ASI et Autorisation spéciale d’exportation. « La production actuelle de tenues est de 15 000 à 25 000 tenues par an » Le troisième point de la question orale est en rapport avec la revalorisation des Groupements d’achats militaires (GAM) ainsi que les ateliers militaires pour garantir l’accès sécurisé aux équipements militaires autorisés à la vente. Pour ce point, le ministre a tenu à relever que les GAM n’ont pas pour vocation de vendre des équipements militaires.
Ce sont des établissements de l’intendance militaire qui sont stationnés à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Kaya qui sont habilités à vendre les équipements militaires. Cependant, « ils ne vendent que des équipements en dotation dans les forces armées nationales », a notifié le colonel-major Kassoum Coulibaly. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ] Cryspin Laoundiki . |
Vos commentaires
1. Le 19 avril 2023 à 06:57, par INCONNU En réponse à : Vente de matériels similaires aux effets militaires au Burkina : Une totale anarchie liée à un vide juridique, reconnaît le ministre de la défense
Bonjour Mr le ministre, est ce en temps de guerres en doit se réfugier devant l absence de loi pour laisser faire n importe quoi ? Passer voir entre le rond-point bataille du rail et le siège du FESPACO, des sacs chaussures et tenues et autres équipements milliaires y sont vendus au vue et au su de tout le monde. Le ministre même a du passer par là-bas pour partir à l assemblée.
2. Le 19 avril 2023 à 09:13, par kwiliga En réponse à : Vente de matériels similaires aux effets militaires au Burkina : Une totale anarchie liée à un vide juridique, reconnaît le ministre de la défense
Bah, on arrive à interdire le port de la mini jupe, mais pas celui du treillis...? Allez comprendre ? L’atteinte à la probité et aux bonne mœurs nous parait-elle plus préjudiciable que le terrorisme ?