Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 25 janvier 2023Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 25 janvier 2023, en séance ordinaire, de 11 H 00 mn à 15 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, mis fin à des fonctions et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE Le Conseil a adopté quatre (04) rapports. Immeuble de type R+8 sis à Ouagadougou, pour une superficie de Immeuble de type R+1 sis à Ouagadougou, pour une superficie de Le Conseil a également instruit le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective de procéder à une évaluation du taux d’occupation des bâtiments loués au profit de l’Administration et de prendre les dispositions pour lui soumettre un plan de construction de nouveaux bâtiments administratifs dans les meilleurs délais. L’activité économique et la gestion des finances publiques en 2022 ont été marquées par la crise russo-ukrainienne, les tensions géostratégiques et la résurgence de nouvelles variantes de la COVID-19. Au plan national, on note la persistance des attaques terroristes, le déplacement interne massif des populations et ses conséquences humanitaires et l’avènement de transitions politiques. Sur la base des dernières estimations, l’activité économique a enregistré une décélération du rythme de sa croissance pour s’établir à 2,7% en 2022 contre 6,9% en 2021. Quant aux secteurs tertiaire et primaire, ils ont affiché des progressions respectives de 6,3% et 4,9% en 2022. La valeur ajoutée du secteur secondaire a enregistré une baisse de 4,3% en 2022 après une croissance de 8,3% en 2021. Les recettes au 31 décembre 2022 se situent à 2 541,9 milliards F CFA, soit A fin décembre 2022, l’encours total de la dette publique est projeté à 7 095,6 milliards F CFA contre 5 998,3 milliards F CFA à la même date en 2021. Pour atténuer les risques éventuels sur les perspectives de croissance, l’accent sera mis sur le renforcement de la gouvernance politique et des réformes institutionnelles ainsi qu’une mobilisation des ressources internes à travers l’accélération de la modernisation des procédures de recouvrement et la poursuite de la lutte contre la fraude, le faux et la corruption. Le troisième rapport est relatif à l’organisation d’une opération de contrôle de présence, de service fait et des éléments de rémunération des agents de l’Etat. Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret portant adoption du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement. la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale ;
Le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement vise à prendre en compte les engagements du Chef de l’Etat et les nouvelles orientations de l’action gouvernementale. Le coût global du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement s’élève à 7 654,854 milliards F CFA. Il est financé à hauteur de 40,91% (soit 3 131,737 milliards F CFA) sur ressources propres, de L’adoption de ce décret permet de disposer d’un Plan d’actions pour la stabilisation et le développement en vue d’ouvrir les concertations avec les partenaires au développement pour son financement. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques. I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille. II. COMMUNICATIONS ORALES II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à l’organisation par le Burkina Faso de la 44ème session ordinaire du Conseil d’administration du Centre régional africain d’administration du travail (CRADAT) prévue du 1er au 03 février 2023 à Ouagadougou. Le CRADAT est une institution interafricaine chargée de la formation, du recyclage et du perfectionnement des cadres de l’administration du travail. Cette session du Conseil d’administration du Centre régional africain d’administration du travail est placée sous le très haut patronage de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat. II.2. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil deux (02) communications. Placé sous le thème « Artisanat africain, levier de développement et facteur de résilience des populations », le SIAO se tiendra du 27 janvier au 05 février 2023. La seconde communication est relative au bilan de la 4ème édition de la La 4ème édition de la SIB s’est matérialisée par la tenue d’un panel, la remise des prix « étalon de l’industrie burkinabè » et la visite d’entreprises industrielles. A l’issue des travaux, des recommandations ont été faites pour la poursuite des initiatives de promotion des produits locaux, l’instauration d’un prix en matière de recherche et innovation dédié aux jeunes entrepreneurs industriels et l’assainissement de la gestion des zones industrielles. III. NOMINATIONS ET FIN DE FONCTIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES Monsieur Amadou OUEDRAOGO, Mle 227 573 T, Commissaire de police, catégorie 1, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Chef de Cabinet du ministre délégué ; Monsieur Jean OUEDRAOGO, Mle 217 561 Y, Commissaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Conseiller technique du ministre délégué ;
B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE Madame Madiara SAGNON/TOU, Mle 52 151 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
Monsieur Jean YAMEOGO, Mle 53 591 J, Inspecteur des impôts, Monsieur Kiswende-sida Richard YAMEOGO, Mle 257 161 F, C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE Madame Flore KOURAOGO/ZOUNDI, Mle 207 049 R, Administrateur Monsieur Bertrand SAWADOGO, Mle 200 261 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires. D. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES Monsieur Sâamdpawendé Constant Franck Olivier TAPSOBA, Economiste-consultant, est nommé Directeur de Cabinet. E. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT Monsieur Baowendneré Tanguy KABORE, Mle 345 856 C, Monsieur Hyacinthe Wendpanga Bonnaventure ILBOUDO, F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES Monsieur Adama FOFANA, Mle 324 121 X, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS). G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT Monsieur Christian OUEDRAOGO, Mle S00 08, Juriste, catégorie 08, 19ème échelon, est nommé Directeur général du Centre de Gestion des Cités (CEGECI) ;
H. AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES Monsieur Abdoul Karim OUEDRAOGO, Mle 82 926 Z, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
III.2. FIN DE FONCTIONS Le Conseil a mis fin aux fonctions des personnes ci-après : AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO Monsieur Placide NIKIEMA, Mle 130 181 E, Magistrat, Conseiller spécial ;
Monsieur Ousseni ILLY, Mle 241 749 J, Maître de conférences agrégé en Droit public, Conseiller spécial chargé des questions de gouvernance ;
Le Porte-parole du Gouvernement Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO |
Vos commentaires
1. Le 25 janvier 2023 à 20:44, par TOUMBA En réponse à : Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 25 janvier 2023
Il y a beaucoup d’économies à faire dans les ambassades du Burkina a l’étranger. Contrairement à la plupart des pays de la sous-région, le Burkina continue de servir des salaires corrigés à des conjoints dont le travail n’existe pas dans les ambassades. Tous les pays ont arrêté ce système et le Burkina le pratique toujours. Il y a énormément d’argent à économiser, surtout pour un pays en guerre et qui demande aux populations de faire des efforts.
Le 26 janvier 2023 à 09:42, par A qui la faute ? En réponse à : Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 25 janvier 2023
Excellente remarque. On doit même diminuer le nombre d’ambassades physiquement installées dans les pays pour les regrouper par zone.
Mais ce sont les moyens de favoritisme déguisé, complètement obscures.
Le 26 janvier 2023 à 10:04, par Indjaba En réponse à : Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 25 janvier 2023
C’est la fonction publique humanitaire. On recrute par principe et non par nécessité. Les gens sont entassés dans les bureaux des ministères et des ambassades et n’ont rien à faire mais on continue de recruter directement ou par concours professionnel. Bref ! Dites au ministre de la fonction publique de revoir le communiqué du genre : ’’ Mr ou Mme X ayant abandonné son poste depuis 3 mois est prié de le rejoindre dans les 10 jours qui suivent sinon des sanctions administratives suivront ’’. Quel laxisme ! Il abandonne pendant 3 mois et il touche son salaire. Vous lui donner un bonus encore de 10 jours pour rejoindre. C’est vraiment bien d’être fonctionnaire. Dans une banque privée, une ONG, etc tu n’oses même pas disparaître quelques heures sans arguments solides sinon tu es viré. Si un fonctionnaire disparait, il faut entamer la procédure de licenciement et il revient à ce dernier de la faire arrêter en apportant des arguments solides et non lui donner encore 10 jours pendant qu’il a déjà consommé 3 mois d’absence. Là là, les syndicalistes voient mais ne disent rien. Ce pays là est vraiment une scène de théâtre.
Le 26 janvier 2023 à 17:35, par Razak En réponse à : Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 25 janvier 2023
Lucidité ¡ !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Lucidité !!!!!!!!!!!!!!!
2. Le 26 janvier 2023 à 02:20, par HUG En réponse à : Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 25 janvier 2023
La’.presidence du faso etait la.cavernend ali baba au temps du mpp.Des nominations qui n apportaient rien au pays mais aux interessés.Quel gachis financiers pour un pays en guerre.HUG n est contre quelqu un mais dit la verité. : conseiller special pour des questions politiques,.....? Dites.moi quelle est l importance de ces nominations pour la nation.Vous verrez qu il s agit d une recompense simple.Merci au mpsr 2 car dans un pays en guerre on ne peut se comporter de la sorte.Aussi les locations des batiments administratifs semblent etre la caverne d ali baba pour les bons petits des gourous du pays.Mener des enquetes et vous verrez.
3. Le 26 janvier 2023 à 04:10, par Le patriote En réponse à : Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 25 janvier 2023
La lutte pour restaurer la sécurité, la paix et l’intégrité territoriale est âpre mais très active sur le terrain. Nous qui travaillons à l’intérieur du pays, nous constatons un regain de dynamisme.
l’Etat burkinabè met les bouchés doubles pour que la sécurité soit une réalité.
Il faut saluer le départ de la Force française qui ne nous a pas rapporté grand chose.
Maintenant, nous devons nous parler sans faux fuyants. Le MPSR est entrain de dérouler sa machine opérationnelle sur toute l’étendue du territoire nationale. Les terroristes sont entrain de fuir vers le Niger pour sauver leur peau.
Il y a une restriction de délai pour le MPSR qui théoriquement doit organiser les élections d’ici juillet 2024. Le délai est cours pour engranger les résultats de cette fougue de combattre contre les groupes armés terroristes qui ont profité de la gouvernance politique catastrophique de 2015 à 2021 du MPP. Dans la situation actuelle du Burkina Faso, les partis politiques que nous avons vu à l’oeuvre ne peuvent nullement ramener la sécurité pour notre pays.
Après les 18 mois restants pour le MPSR, les Burkinabè doivent voir les réalités en face et accepter concéder 3 ans de plus à ces militaires qui sont entrain de combattre véritablement le terrorisme sur le terrain.
Il faut se préparer, il n’y aura pas d’élections en juillet 2024 car nous devons laisser le temps à ces patriotes sincères de remporter la victoire sur le terrorisme et de consolider cette victoire pour notre vivre ensemble. Pour ce faire, nous devons commencer à réfléchir sur les thématiques suivantes :
l’économie en temps de guerre et de fermeture des frontières. quelles stratégies pour survivre durant les trois ans de sanctions de certains pays de la CEDEAO ?
la politique économique de notre pays. Par exemple, l’Etat doit avoir ses propres mines. des groupes de nationaux doivent avoir leurs sites miniers avec obligation de domicilier 75% des bénéfices au niveau national. Revoir les pôles économiques sécurisés par une Police Spéciale épaulée par les VDP (Sourou, Bagré, Sondré Est, Samendeni etc..).
le renforcement de notre Armée. Une Armée Populaire présente même dans les hameaux de culture et campements d’éleveurs.
la dépolitisation de l’Administration Publique ;
la valorisation de l’expertise nationale et des innovations.
la moralisation et le renforcement des Partis politiques.
Pas d’élections en juillet 2024 au Burkina Faso mais plutôt en juillet 2027. La démocratie, c’est d’abord la sécurité, la paix et la vision d’une politique vertueuse.
Il
4. Le 26 janvier 2023 à 08:02, par Bollena En réponse à : Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 25 janvier 2023
Des DG qui n’ont même pas 3 bons mois dans leurs postes et on les enlève. C’est le cas de la CEGECI.
Chacun veut placer ses gens. Mon pauvre Burkina nous avons du chemin.
5. Le 26 janvier 2023 à 10:00, par kwiliga En réponse à : Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 25 janvier 2023
"Sous les hypothèses d’une accalmie des tensions géopolitiques au niveau international, d’une amélioration de la situation sécuritaire nationale, d’un climat socio-politique apaisé et d’une pluviométrie favorable sur la période 2023-2025, l’activité économique devrait retrouver un certain dynamisme."
Ben, on va prier pour une pluviométrie favorable, parce que, pour le reste, c’est déjà très mal parti.
Je ne sais plus qui à dit : "gouverner, c’est prévoir".
En tous cas, gouverner, ce n’est pas construire son avenir sur des hypothèses outrageusement optimistes, en espérant un destin favorable.