Retour au format normal
lefaso.net

Insécurité dans le Centre-ouest du Burkina : « Depuis le 25 décembre dernier, chaque jour est une menace pour les populations », alerte un ressortissant de Dassa

Lefaso.net
mercredi 28 décembre 2022.

 

Dans la commune rurale de Dassa, province du Sanguié (région du Centre-ouest), plusieurs personnes ont fui leurs maisons. Ceux qui sont restés, vivent avec la peur au ventre. C’est le témoignage de François Bacyé, porte-parole de l’Association de développement économique et social de Dassa (ADESD), au cours d’une conférence de presse organisée le 26 décembre 2022 àOuagadougou.

Après plusieurs menaces de représailles proférées, le 15 décembre 2022 aux environs de 16 heures, des Hommes armés non identifiés (HANIs) ont mis en exécution leur funèbre décision en faisant tomber sur le chef-lieu de la commune une pluie inédite de crépitements abasourdissants d’armes et cela jusqu’au-delà de 21 heures, témoigne François Bacyé.

Selon ce fils de la localité, deux jeunes ont été froidement abattus et d’importants dégâts matériels dont deux camions benne incendiés, un véhicule 4x4 emporté, deux boutiques pillées dont une incendiée, une dizaine de motos et trois tricycles incendiés, six tricycles emportés avec des vivres et autres articles. « A ces dégâts matériels, il faut ajourer le sabotage de toutes les pilonnes des trois téléphonies mobiles, isolant définitivement la commune du reste du Burkina Faso », ajoute-t-il.

"La peur s’est amplifiée"

Cette première attaque vient d’ouvrir la page du « calvaire des populations de la commune ». « Le 20 décembre 2022, les HANIs sont revenus à la charge en attaquant de nouveau le chef-lieu de la commune aux environs de 18 heures occasionnant la mort d’un jeune homme et beaucoup de dégâts matériels dont deux boutiques incendiées, un véhicule saccagé et des pompes à essence saccagées », confie François Bacyé.

François Bacyé (droite) et ses camarades sollicitent l’aide des structures nationales de bienfaisance et les institutions internationales humanitaires présentes au Burkina Faso.

Au lendemain de cette deuxième attaque, Dassa a commencé à connaître des départs massifs de populations dont de nombreux enfants et femmes. « La situation décrite après l’attaque du 25 décembre reste inchangée seulement la peur s’est amplifiée », nous confie ce mercredi 28 décembre 2022.

"Attend-on le pire des pires"

En tant que ressortissant de Dassa, François Bacyé et ses camarades de l’Association de développement économique et social de Dassa (ADESD) sont en contact permanent avec leurs parents sur place. « Aucune présence physique d’une autorité régionale et ou centrale à Dassa, seulement les populations restantes ont observé hier de vols répétés d’engins sur le territoire communal. La quasi-totalité de la population du chef-lieu de la commune s’est dispersée dans les localités environnantes et certains habitants ont rejoint Réo, Koudougou voire Ouagadougou. Elles sont parties laissant tout derrière elles, donc sans moyen d’existence », narre le porte-parole.

Selon M. Bacyé, « depuis le 25 décembre dernier, chaque jour les populations sont menacées par les HANI ». Au cours d’une conférence de presse animée le vendredi 23 décembre 2022 à Ouagadougou, les ressortissants de Dassa ont peint la situation et exprimé leur mécontentement. Attend-on le pire des pires comme ce fut le cas de certaines localités pour une intervention de l’Etat après la mort ? Pourquoi depuis le 15 décembre, aucune autorité ne s’est présentée à Dassa ne serait-ce que pour constater et consoler ou bien la commune de Dassa ne fait partie de la république ? Ce sont entre autres les interrogations soulevées au cours de leur tête-à-tête avec les hommes de médias.

Soutien aux victimes

François Bacyé fait noter que des initiatives endogènes de soutien aux populations sont développées. En plus de la conférence de presse du vendredi 23 décembre 2022, un recensement des populations déplacées dans les différentes localités a été lancé. Un comité de crise de l’ADESD a été mis en place pour la mobilisation des ressources financières et matérielles pour soutenir un tant soit peu les déplacés et les populations vulnérables et pour assurer l’interface avec les autorités publiques.
La commune rurale de Dassa peuplée de plus de vingt mille habitants, est l’une des 10 communes de la province du Sanguié, située à 35 km de Réo, chef-lieu de la province et à 50 km de Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-ouest.

La commune est contiguë avec la forêt classée de Tiogo et le fleuve Mouhoun respectivement au sud et au sud-ouest. Elle fait également frontière avec la commune de Gossina au nord-ouest et la commune de Toma au Nord. De par sa situation, la commune constitue l’un des poumons économiques de la province du Sanguié, notamment sur le plan vivrier et de l’élevage. Dassa, c’est aussi une zone d’orpaillage de grande importance avec ses sites des villages de Yerdion, Nébiah et Divolet.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net



Messages

  • Question naïve d’un étranger :
    Pendant ce temps, quels sont les plans mirobolants des petits officiers et de leurs copains à drapeau russe, à part :
     préparer les putsches de 2025, de 2028, de 2032, de 2036, de 2041, et les 23 autres du 21e siècle ?
     et s’en prendre aux diplomates toubabs ?

    Oui, quels sont donc ces plans mirifiques et bien concrets, avec slogans virilement gueulés contre des gens qui restent polis ? Combien encore de dames mal élevées vont parler de « marmite sale » sans jamais rien faire d’utile au Burkina ?

    • RENAULT ce qui est sûr tu es né trouver le Burkina et tu vas mourir laisser le BURKINA en place. Ce que deviendra le Burkina ne te regarde en rien. Le futur appartient à Dieu. Ta disparition est certaine mais le Burkina va exister. Ça au moins tu en es sûr. RENAULT rien ne dépend de toi heureusement. Tu ne verras jamais la fin du BURKINA

    • La haine et la colère sont un faiblesse. Les insultes ne servent à rien et ne grandissent pas celui qui les profère. Bonne journée à vous le troll 😂

    • Ils était occupé a règles un petit problème avec là mère de quel qu’en

    • @Renault HÉLIE

      "Pendant ce temps, quels sont les plans mirobolants des petits officiers et de leurs copains à drapeau russe, à part :
       préparer les putsches de 2025, de 2028, de 2032, de 2036, de 2041, et les 23 autres du 21e siècle ?
       et s’en prendre aux diplomates toubabs ?"

      Les plans voulez-vous savoir ???

      D’ici peu, les morveux exploiteurs sous le drapeau à trois malheur ( Esclavagistes, colonialistes et pédophiles ) qui n’a que trop duré sera en berne pour l’éternité. Allez fouillez les poubelles pour voir si on y est.

      Vous me semblez appartenir à l’espèce en disparition des humains car, ils ne sont plus nombreux, même ceux parmi vos semblables à s’étonner que les africains prennent désormais la totalité de leurs dimensions. (Faire soi-même pour soi-même avec les autres.)

      A manger trop d’escargots et du poireaux, on devient lourdaud d’esprit !!!

      Vous ne vous rendez même pas compte que lorsque vous évoquez la Russie, vous mettez sur la place de Rood Wooko ( grand marché de Ouaga), le racisme qui vous caractérise parce qu’ils sont aussi des "toubabs" comme vous dites.

      je ne suis pas médecin mais je vous conseille des soins parce qu’à votre âge qui vous rapproche d’ailleurs de la tombe, il est déjà tard.

      Je me refuse même de manière "mirifiques", de faire l’inventaire de vos souvenir d’Afrique. Trop sales à mon goût pour y rester ne serait-ce que quelques secondes.

    • Chaque fois qu’un des notres est assasiné ou quand il arrive malheure au Burkina, cet enc. de Renault HÉLIE sort pour se rejoir. La France etait ici pendant plus de 8 ans n’y a t-il pas eu d’attaques ?
      Pire a cause se son incompetence et de sa duplicité le Burkina a perdu 40% de son territoie. Les charognards attendent que le Burkina s’effondre pour se paitre de sa carcasse mais Dieu ne le permettra jamais. Nous sommes dans l’ère du Verseau et l’avenir de l’Afrique sera radieu.

    • @Renault HÉLIE,
      Occupe toi de ton pays la France et laisse nous preparer nos putchs. De quoi je me mèle. C’est fini cette epoque ou tu vivais sur le dos de la bëte. Tu devras apprendre a travailler comme tout le monde fini l’exploitation des petits nèg.

    • Je ne me réjouis pas de voir la bêtise de certain pseudo-intellos, qui feraient mieux de changer leur comportement veule.

    • @Gwandba
      Gwandba, la qualité de votre argumentation baisse de jour en jour ; je suis un peu déçu !
      J’aurais cru pourtant que, courageusement posté non loin du Lac Léman, vous alliez dévorer tous crus les djihadistes qui massacrent vos compatriotes en les criblant de pralines au chocolat.
      Djihadistes qui partent, je vous le rappelle, des bases turques en Libye...

    • A tous ceux qui réagissent au post de cette "Renault HELIE" (je suppose qu’il est plus ancien que la R4 ? ).
      je voudrais traduire littéralement un adage de chez nous qui dit : " si un âne te donne une ruade, et que tu lui réponds par une ruade, c’est (que tu montres) que tu es plus âne que l’âne".
      En français facile, c’est pour dire que vous faites le jeu de cet " homme du passé à jamais révolu" , pour parler comme Mitterand, lorsque vous répondez à ses provocations.
      La France et les USA, respectivement grâce aux CFA et au Dollar ont toujours vécu au-dessus de leurs moyens. Si pour les USA c’est le reste du monde qui finance leur train de vie grâce à la suprématie du Dollar, pour la France ce sont les États africains francophones qui financent ce train de vie indu et injustifié. François Assilleneau vient de dénoncer un niveau d’endettement jamais égalé de la France depuis Vergescétorix.
      Les gars lorsqu’on a raison, on ne parle pas beaucoup. Je souhaiterais que personne ne se donne plus la peine de répondre à ce Renault, il ne mérite pas que nous "gaspillons nos cartouches" sur lui.
      Dedegueba.

    • @Dedegueba Sanon
      M. ou Mme Dedegueba Sanon, vous écrivîtes une ânerie :
      « La France e... grâce aux CFA ... vécu au-dessus de leurs moyens »
      Sachez que le poids total de l’Afrique-CFA dans le commerce extérieur de la France est de moins de 0,7%, moins que la minuscule Tchéquie (qui elle, fabrique des Peugeots !). Donc, non, la France ne dépend absolument pas de cette partie de l’Afrique, qui elle-même a largement diversifié ses partenaires (moins de 8% de son commerce extérieur avec la France).
      Il est donc erroné d’avancer une quelconque dépendance de la France envers l’Afrique-CFA. C’est pourtant une contre-vérité répétée comme un mantra par les panafric*ns les plus ignorants.
      Les principaux partenaires de la France sont.... l’Europe, l’Amérique, l’Asie, le Maghreb.
      En Afrique, les principaux partenaires de la France sont le Maghreb, le Nigeria, la RSA, l’Égypte et le Congo-RDC, qui sont tous en dehors de la zone franc.

      Quant à Asselineau, c’est un personnage totalement marginalisé à la limite de la folie, il croit aux soucoupes volantes, aux complots, etc. Le fait de citer cet ahuri d’Asselineau montre que votre niveau de documentation est absolument miteux ; j’espère que vous n’avez pas un diplôme en économie ou géographie, car ce serait inquiétant. D’ailleurs, je crois deviner que vous vivez en Europe, ou bien que vos mauvaises sources de renseignements économiques viennent de sites européens extrémistes pro-poutiniens (LFI, extrême-droite, Mediapart, Indigénistes, etc.)

      Niveau de dette, parlons-en !
      Voyez sur le site countryeconomy.com, vous y trouvez aisément que, par habitant, LE JAPON EST DEUX FOIS PLUS ENDETTÉ QUE LA FRANCE . Oseriez-vous dire que le Japon est un pauvre petit état dépendant de l’Afrique ?

      D’autre part, contrairement à un petit état tropical, la dette nationale française est, pour l’essentiel, détenue... par des citoyens français, à commencer par votre serviteur. Donc, pfuitt, la dette, on s’en tamponne le coquillard !

      Ainsi, vos raisonnements basés sur la dette de la France et son commerce avec la zone-CFA ne valent pas un noyau de mangue desséché sur un tas d’ordure à Dédougou... Argumentation vide, creuse, basée sur des fictions économiques que vous n’avez jamais pris la peine de vérifier.

  • il est important de signaler que les terroristes qui endeuillent nos populations étaient naguère des invités VIP de Blaise COMPAORE, lui même soutenu dans toutes ses lubies par certains donneurs de leçons d’aujourd’hui.
    Alors, que chacun fasse l’introspection de sa propre responsabilité dans ce qui nous arrive, au lieu de jouer au défenseur des faibles alors que c’est précisément ce qu’on a semé qui est à maturité et que malheureusement des innocents récoltent à leurs corps défendants

  • Il n’y a pas longtemps les habitants de la zone de Warkoye-Bondoukuy-Bekuy subissaient en silence le dictat de ces hors la loi, il y’a aujourd’hui un cercle où les habitants subissent et même contraint de cotiser de l’argent pour les HANI dans l’indifférence totale des burkinabé il s’agit de Boni-Dossi-Tounou-Bagassi, aujourd’hui c’est Dassa mais on constate que les gens en ville sont préoccupés à faire le plein de leurs motos et voitures ou à s’enrichirent illicitement sur la vente de carburant pendant que les terroristes avancent doucement sur la capitale.

  • C’est vraiment honteux et décevant. Comme si ces Hani ne savent pas où se trouve les riches de ce pays. Toujours à s’en prendre aux pauvres paysans ’En quoi un paysan de Dassa dérange ces politiciens armés ?.

  • Je ne connais pas le dénommé Renault. Mais j’ai honte pour lui. Quel provocateur !!! Comme s’il ignorait le rôle de l’Occident dans les difficultés que connaissent aujourd’hui nombre de pays africains.Je suis étranger moi aussi, au moins partiellement. Courage et volonté à mes frères burkinabè

    • Ooooh ! Un gentil gauchiste pied-rouge ! Ou pire, un pied-vert...
      C’est tout mignon !
      Moi, dans ma collection, je les conserve dans un excellent alcool de prune, le sliwowicz... Ça entretien les chatoyantes couleurs de leurs ailes vert-rouge...
      Blague à part, ces gens-là adorent les dictatures tropicales...

  • Méfiez-vous @RENAULT n’est pas un français. Il faut le savoir et le dire afin que ce pollueur quitte nos zones de commentaires. Que le webmaster du Fasonet fasse son travail.

    • Oh que si, je suis français. Et français d’autant plus français que mes origines sont multiples et mon expérience riche et complexe. Une des caractéristiques les plus françaises est l’ESPRIT CRITIQUE, rappelez-vous Voltaire ; qui a lu Voltaire ou Swift parmi vous ? Et vos gouvernants méritent de très sérieuses critiques... Pire encore, votre prétendue « élite intellectuelle » s’est prostituée à qui l’on sait et refuse de contempler la réalité de son échec.
      Une catastrophe arrive, vos « zélites » aveugles s’en prennent au constat, pas à la catastrophe.

    • @Jonassan
      Jonassan, Lefaso.net, pour vous, doit me censurer ?
      Étrange conception de la liberté de presse !
      Que diriez-vous d’un grand site US ou européen comme « Le Figaro » qui interdirait aux subsahariens de s’exprimer ?
      En fait, je vais vous le dire, ce que vous êtes : vous êtes adepte d’une dictature communiste d’état où seuls des fonctionnaires mandatés ont le droit de s’exprimer. Ce genre d’état A TOUJOURS SOMBRÉ LAMENTABLEMENT...
      On commence comme ça, puis on a des chambres de torture et des camps de concentration, puis l’économie se délabre et le pays finit par crever de faim, aucune exception.

    • Bonjour Jonassan,
      Vous affirmez ; "Méfiez-vous @RENAULT n’est pas un français."
      Ham bon ? Qu’est-ce qui a bien pu vous amener à cette conclusion ?
      Moi qui le lis régulièrement, me suis persuadé de sa sincérité et, même si je ne partage pas la forme de ses interventions, je suis souvent d’accord avec ses analyses, de vieux français, nostalgique d’une Afrique qui a raté le train du développement.

  • Merci à M. BACYE et l’Association pour ce sursaut patriotique. Il est inadmissible et incompréhensible qu’une telle situation se passe dans des zones accessibles et de surcroit en plein jour sans que les autorités ne réagissent. Un hélicoptère ferait le trajet en moins de 40 mn, ne serait ce que pour dissuader. Mais hélas.
    Le Président du Faso est interpellé. Du 15 décembre à ce jour, rien ne peut encore convaincre qui que ce soit qu’il s’agit d’un manque de moyens ou que l’information n’arrive pas au sommet. Si tel est le cas alors nous sommes repartis derrière la case de départ. Où en est on avec la stratégie d’intervention rapide ?

  • Merci à M. BACYE et l’Association pour ce sursaut patriotique. Il est inadmissible et incompréhensible qu’une telle situation se passe dans des zones accessibles et de surcroit en plein jour sans que les autorités ne réagissent. Un hélicoptère ferait le trajet en moins de 40 mn, ne serait ce que pour dissuader. Mais hélas.
    Le Président du Faso est interpellé. Du 15 décembre à ce jour, rien ne peut encore convaincre qui que ce soit qu’il s’agit d’un manque de moyens ou que l’information n’est pas arrivée pas au sommet. Si tel est le cas alors nous sommes repartis derrière la case de départ. Où en est-on avec la stratégie d’intervention rapide ?

  • Une telle situation et bien d’autres ( poste de police de Dori, mairie de Mani.. n’arrive pas à faire prendre conscience aux syndicalistes qu’il y a péril en la demeure et qu’aucun sacrifice n’est de trop, et qu’il urge de déployer les vdp

  • Il y en a qui sont furieux de ma question ? Ha ha, c’est donc qu’elle a fait son office…
    Je suis content d’avoir posé la question ! Les réactions puériles qu’elle suscitent montrent bien l’urgence de poser question :
    « Que font les têtes prétendument pensantes pour défendre réellement le petit peuple burkinabè ? »
    La réponse est RIEN, bien entendu. Rien, makache, walou, nichts, nitchevo, nothing…

    Je maintiens : l’état putschiste et ses petits militaires, pistolet à la ceinture, ne font RIEN, même pas protéger les ambassades. Ils préfèrent rêver à 25 ans du putsch grandiose qui les enrichira à 40 ans.
    Les intellectuels du BF, ou plutôt les prétendus intellectuels, rêvent de la prochaine séance ou, gavés de bouffe luxueuse par des nassaras, il pourront réaliser le rêve de leur vie : insulter un quelquonque chef toubab en lui assénant le plus impoliment possible une histoire de « marmite sale » ou en lui demandant de réparer la climatisation comme l’a fait une étudiante particulièrement sotte (en 2017).

    Je ne fais que constater la stricte vérité : le petit peuple burkinabè, plein de travailleuse dignité, mériterait qu’on le défende, mais sa caste militaro-fonctionnaire pseudo-intellectuelle a autre chose à f**tre qu’assurer les devoirs régaliens d’un état, à savoir :
     la défense du peuple contre un ennemi ouvertement téléguidé par les Turcs à partir des bases libyennes,
     et la protection des enclaves diplomatiques, le strict minimum du devoir étatique avec l’ordre public.

    Je suis très amusé par la vulgarité de certaines réponses ! Voilà qui est révélateur de la faiblesse intellectuelle des prétendues « zélites ».
    De l’index, l’étranger montre le crocodile qui mange vos enfants et la mollesse du gouvernant qui somnole, mais le panafric*n mord le doigt. Triste spectacle.

    • Les haines les plus empoignées proviennent des sources de survie manquées. Désert HÉLIE, malgré la défection de vos proches exposants, la récupération du territoire aura lieu.

  • Monsieur Helie . L’afrique a beaucoup changé . Faites tres attention , la France va prendre feu a cause de la cupidite des hommes comme vous et monsieur macron . Vous allez demander un jour a vouloir vivre au Burkina. Vous allez regretter le travaille d’intoxication et subversion que vous etes entrain de mener. Le BURKINA SURVIVRA .

    • @Moustapha
      Alors, mon petit Moustapha, on se montre menaçant contre la France ?
      « la France va prendre feu »
      Et si vous commenciez d’abord à lutter contre le terrorisme qui massacre de malheureux burkinabè qui n’ont commis aucun crime ? Ce serait plus courageux...
      D’ailleurs, c’est fou le nombre de prétendus « patriotes panafric*ns » qui préfèrent ronchonner contre la France (qui a toujours aidé le Burkina) plutôt que de se battre contre le terrorisme ; terrorisme qui tue le petit peuple qui vit hors des grandes villes du Burkina.

  • « felicitation à M. Basyé pour avoir sonné le tocsin et demandé une aide militaire et avoir fait appel aux structures non étatiques intervenant dans l’humanitaire. Il faut cependant noter que l’autorité vient de se mettre à dot la faîtière de cette communauté internationale qu’est l’ONU et surtout sa branche humanitaire en chassant la première responsable. Il ne serait pas honteux de repartir vers cette structure pour demander de l’aide ?. »

  • Bonjour Zallé,
    Vous interrogez : "Il ne serait pas honteux de repartir vers cette structure pour demander de l’aide ?"
    Ben, il semble que la honte soit totalement absente des pratiques de notre putschiste gouvernement de transition.
    On criminalise les français, les accusant de protéger Damiba à Kamboinsin, on laisse des meutes barbares s’en prendre à leurs représentations, sans lever le petit doigt, on les accuse, à mots couverts de complicité avec l’ennemi, ou tout au moins de laxisme ; mais au final, on leur demande de prendre en charge nos VDP...
    On accuse les américains d’être de mauvais partenaires, de ne pas mettre leur puissance satellitaire à notre disposition, pour signaler les déplacements ou regroupements des terroristes ; mais on n’oublie pas de leur demander de rétablir le millénium challenge et de nous permettre de réintégrer l’AGOA...
    On explique aux russes, qu’ils peuvent bien venir mettre leurs produits en concurrence sur nos marchés, tout en sollicitant une aide militaire (quand on sait les difficultés actuelles des russes, c’est eux qui ont besoin d’aide).
    Donc, virer la responsable de l’ONU, pour ensuite crier au secours, ne devrait nous poser aucun problème.
    Notre politique à l’heure actuelle, c’est le poing gauche virilement brandit (pour satisfaire les panafric...) et la main droite "clochardement" tendue,... parce que sinon, on va tous crever, sauf peut-être le Ouagaland.