Burkina : Il faut sonner la fin de la récréation au Conseil supérieur de la communication, estime un citoyenLefaso.net
lundi 4 juillet 2022.« Il est temps de sonner la fin de la récréation au Conseil supérieur de la communication (CSC) et dans toutes les institutions semblables ». C’est l’interpellation d’un citoyen burkinabé à l’endroit des autorités, dans sa lettre ouverte parvenue à Lefaso.net ce lundi 4 juillet 2022. Car pour lui, depuis un certain temps force est de constater que les institutions créent plus de problèmes qu’elles n’en résolvent au Burkina Faso. Lisez l’intégralité de la lettre ci-dessous. Lefaso.net Lettre ouverte à son Excellence Monsieur le Président du Faso Excellence Monsieur le Président du Faso En effet, depuis un certain temps force a été de constater dans notre cher pays que les institutions créent plus de problèmes qu’elles n’en résolvent. Pour éviter de me jeter dans un jeu d’esprit stérile et à des spéculations vaines, je prendrai l’exemple du Conseil supérieur de l’Information (CSI) devenu Conseil supérieur de la Communication (CSC) bien connu. Pour être au rendez- vous de l’histoire, le Conseil supérieur de l’information a été créé par le décret n°95-304/PRES/PM/MCC du 1er avril 1995 en application de l’article 143 du Code de l’information. Excellence Monsieur le Président du Faso, onze (11) membres dans le Décret de 1995 ; douze (12) membres dans les lois de 2000 et de 2005 ; neuf (09) membres dans la loi de 2013. Excellence Monsieur le Président une réforme du CSC s’impose Le paradoxe c’est que lorsque le CSC a étendu son domaine d’intervention, la publicité faisait désormais partie de son domaine de compétence. Le CSC en plus des médias audio visuels et sonores, elle régule désormais la presse en ligne et la publicité. Pour ce qui concerne la publicité partout dans le monde entier, il a toujours existé un comité de visionnage avant publication ou diffusion. Pour le cas de notre pays la loi étant ainsi, le CSC ne peut donc pas faire partie des comités de validations et de visionnage des sectoriels, des ministères publics. C’est donc dire que notre mode de régulation n’est pas adapté à la publicité. 2- Loi n°058-2015/CNT du 04 septembre 2015 portant régime juridique de la presse en ligne au Burkina Faso ; 5- Loi n°085-2015/CNT du 17 décembre 2015 portant modification de la loi n° 057-2015/CNT portant régime juridique de la presse écrite au Burkina Faso ; Pour l’adoption de ces lois par le CNT, une polémique est née et certains acteurs se sont sentis exclus. Excellence Monsieur le Président, Comment pour une institution de l’envergure du CSC, le législateur n’est-il pas capable de fabriquer des textes clairs et durables qui régissent son fonctionnement pour nous éviter fréquemment le cinéma institutionnel. Le CSC est une instance de régulation de l’Etat donc issue des pouvoirs publics qui assure la régulation de la communication au public. Elle a une mission de promotion de bonnes pratiques. Quoi de plus normal pour l’Etat d’avoir le droit de regard sur cette institution assez stratégique dans le contexte actuel. Feu Adama FOFANA ; Sans trop me tromper, il me semble que dans l’armature des institutions de la République, le Président du CSC est le cinquième personnage de l’Etat. Et son caractère institution publique oblige les plus hautes autorités à choisir le Président de cette institution parmi les hauts cadres de l’administration ou les grands commis de l’Etat. Excellence Monsieur le Président du Faso, Un observateur adepte des refondations et des reformes institutionnelles |
Vos commentaires
1. Le 4 juillet 2022 à 21:38, par Sajrim En réponse à : Burkina : Il faut sonner la fin de la récréation au Conseil supérieur de la communication, estime un citoyen
Quelqu’un qui est sérieux dans sa contribution,
Doit se faire connaître et quitter l’annonimat.
Pour un sujet apparemment important, on s’assume.