Burkina Faso : Le comité de revue du PN/GIRE se penche sur les activités menées en 2021 et celles à mettre en œuvre en 2022Lefaso.net
mercredi 25 mai 2022.Le comité de revue du Programme national pour la gestion intégrée des ressources en eau (PN/GIRE) tient, ce 25 mai 2022, sa première session ordinaire au titre de l’année 2022. La rencontre va permettre aux membres du comité d’évaluer l’exécution du Plan de travail et le budget (PTB) 2021 et de jeter un regard sur le PTB 2022 du PN/GIRE. Le bilan du PTB 2021, donne un taux d’exécution global de 73,01%. Le Programme national pour la gestion intégrée des ressources en eau (PN/GIRE) qui couvre la période 2016-2030, vise à contribuer durablement à la satisfaction des besoins en eau douce des usagers et des écosystèmes aquatiques. Il s’exécute annuellement autour d’activités inscrites dans le plan de travail et de budget (PTB).
Selon le secrétaire permanent de la gestion intégrée des ressources en eau (SP/GIRE), Moustapha Congo, cette contre-performance s’explique par la situation sécuritaire, qui a par moment empêché la mise en œuvre de certaines activités.
A cela s’ajoute la mise en place de deux nouveaux comités locaux de l’eau dans le Gourma, la réalisation de 2.200 m de diguettes pour la protection des berges de la rivière de Kou, des barrages de Samandeni et de Seboun, ainsi que l’achèvement des barrages de Koulweogo, Zangogo, Yaika, Bénévarou et Kabouda, qui ont coûté un peu plus de 746 millions de FCFA. Pour l’année 2022, le PTB prévoit la mise en œuvre de 505 activités, pour un montant global de plus de 14 milliards de FCFA. Et à en croire le SP/GIRE, des efforts seront faits pour améliorer le recouvrement de la contribution financière en matière d’eau. Ce qui va permettre de financer les activités des services de polices de l’eau et de la protection des ressources. Il faut noter que cette session du comité de revue a enregistré la participation pour la première fois du projet Eau, clé de développement durable (ECDD). A cet effet, il a été fait une présentation des grandes lignes du projet ainsi que le bilan des activités menées en 2021 et la programmation des activités pour 2022. Le projet ECDD faut-il le rappeler, est mis en œuvre par le consortium SNV et World Waternet, sur la période 2020-2024. Son objectif principal est de contribuer à la résilience des populations dans les territoires cibles par l’accroissement des moyens de subsistance et l’accès aux services sociaux de base.
Selon le coordonnateur national du projet, Ghislain Anselme Kaboré, ECDD comprend quatre composantes. La première concerne l’amélioration de la gestion intégrée des ressources en eau par le renforcement des institutions intermédiaires responsables comme les agences de l’eau et les comités locaux de l’eau, et la deuxième porte sur la régénération du sol et de la qualité de la capacité de rétention d’eau sur les territoires ciblés. Les composantes 3 et 4 porte respectivement sur l’amélioration de l’accès de base équitable et durable à l’eau potable et à l’assainissement des ménages ruraux et urbains et sur l’augmentation et la diversification des stocks et des revenus agricoles des ménages ruraux. Armelle Ouédraogo/Yaméogo |