Retour au format normal
lefaso.net

Arouna Nikiema : Discrét et visionnaire

Publi-reportage
lundi 23 mai 2022.

 

Il s’appelle Arouna Nikiéma. Ancien étudiant de la Faculté de droit de l’Université de Ouagadougou, il est aujourd’hui le Président directeur général (P-DG) d’un groupe de sociétés de sécurité privée, appelé BBS Holding. Homme d’affaires prospère, il est membre du conseil national du patronat du Burkina.

Ancien juriste d’affaires a fondé à Ouagadougou en 1996 la Brigade burkinabè de surveillance (BBS). Constituée en holding, BBS se concentre sur la sécurité privée, mais également le convoyage de fonds et la sûreté, à travers sa filiale centrafricaine Croisement et ses entités burkinabè BBS First Security, Burval et Bureau Suretas.
Pour faire fructifier ses activités dans plusieurs pays du continent – Burkina, Mali, Guinée, Côte d’Ivoire, Togo -, Arouna Nikiéma s’appuie sur ses influents réseaux qui reposent notamment sur ses fonctions de président de la Confédération africaine des activités privées de sécurité (CAAPS).

En 2012, il a par ailleurs créé l’Académie de sécurité professionnelle (ASP) destinée à nationaliser la formation des vigiles burkinabè employés par les centaines de sociétés privées ayant rapidement essaimé au cours de la dernière décennie. Enfin, l’homme d’affaires s’est également investi dans des opérations philanthropiques gérées par la Fondation Nikiéma Arouna (FNA) pour les secteurs de l’éducation et de la santé au Burkina Faso.

s’appelle Arouna Nikiéma. Ancien étudiant de la Faculté de droit de l’Université de Ouagadougou, il est aujourd’hui le Président directeur général (P-DG) d’un groupe de sociétés de sécurité privée, appelé BBS Holding. Il évoque dans cet entretien, les missions des agents de sécurité privée et plaide surtout pour la formation dans les sociétés de gardiennage.

Les Nations unies ont renouvelé fin juillet leur confiance à la société de sécurité privée centrafricaine Croisement SA qui va continuer à assurer des missions de gardiennage non armé au profit de la Minusca. La firme va ainsi empocher sur deux ans plus de 7 millions de dollars pour surveiller l’ensemble des sites de la mission onusienne de maintien de la paix en Centrafrique, dans le cadre d’une reconduction du contrat signé en 2017.

REPAB