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M. Salif Dolbzanga, président national des ABC : “On ne pouvait pas avoir mieux que ce pouvoir”

samedi 19 novembre 2005.

 

C’est un sentiment de joie qui nous anime, parce que nos efforts sont couronnés par cette victoire. 80 %, c’est le score le plus élevé que nous ayons vu depuis la démocratisation au Burkina Faso.

Notre objectif était d’atteindre 90 %, mais 80 ce n’est pas mal. On ne se plaint pas. Notre candidat avait le meilleur programme et c’est sur cette base qu’il a été élu.

Pour ce quinquennat, nous allons accompagner notre ami, l’aider à diriger ce pays.

Nous invitons les candidats perdants à venir pour qu’ensemble nous construisions ce pays, sans haine, ni injure. Nous sommes disposés à travailler avec eux pour que le Burkina avance.

Nous allons sortir à partir de décembre pour les meetings de remerciements dans les 45 provinces, à commencer par là où nous avons eu moins de voix. Nous irons ensuite dans la sous-région et en Europe mettre les structures ABC en place.

Assétou BADOH


C’est dans une ambiance torride que nous avons rencontré M. Dolbzanga au siège des ABC ; un siège dont la devanture s’est transformée en dancing, le temps d’une soirée.

Le public heureux et satisfait (selon eux) exécutait des pas de danse sur le rythme de l’Hymne de la victoire. « Papa bâtisseur, merci pour la paix au Faso ».

« Une victoire comme celle-ci se savoure longuement », a dit M. Amadou Lankoandé président de la coordination du Centre des ABC.

« L’ambiance continue ce soir et demain, c’est l’apothéose », nous a confié M. Dolbzanga..

Sidwaya

Voir notre dossier :
Présidentielle 2005