Universités africaines de la communication : La responsabilité des acteurs de l’information et de la communication dans un contexte sécuritaire et sanitaire au cœur de la 12e éditionLefaso.net
vendredi 26 novembre 2021.La douzième édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) a ouvert ses portes le jeudi 25 novembre 2021, à Ouagadougou. C’est un cadre international d’échanges, de partage d’expériences entre experts, professionnels de l’information et de la communication ainsi que des étudiants autour du thème : « Les responsabilités des acteurs de l’information et de la communication en contexte de défis sécuritaires et sanitaires en Afrique ». Du 25 au 27 novembre 2021, Ouagadougou accueille la douzième édition des Universités africaines de la communication (UACO). Cette édition se tient sous le thème : « Les responsabilités des acteurs de l‘information et de la communication en contexte de défis sécuritaire et sanitaire en Afrique ». Les UACO acte 12, se proposent, à travers ce thème, d’engager la réflexion à travers trois axes. Il s’agit de la communication publique, de l’information journalistique et enfin de la production et la diffusion de l’information sur les réseaux sociaux, tous ceci dans un contexte de crise sanitaire et sécuritaire. Le ministre de la communication et des relations avec le parlement, Ousseni Tamboura, a dans son discours, justifié le choix du thème. Pour lui, il est clair que sans discernement, sans responsabilité, des abus de la liberté d’expression peuvent semer la psychose, installer au sein de la population la psychose et le sentiment d’impuissance de l’Etat, ce qui pourrait servir la cause et le prosélytisme terroristes. La question reste donc posée : comment préserver les acquis de la liberté d’expression, profiter des énormes opportunités des nouvelles technologies de l’information et de la communication, tout en se préservant des menaces dont elles sont porteuses ?
C’est de la réflexion que jaillit la lumière dit-on. Les éclairages des experts, d’hommes et de femmes de science sont donc attendus à ces UACO.
Le Burkina Faso qui organise et abrite cette rencontre africaine, a-t-il soutenu, entend jouer sa partition pour dynamiser les cadres fédérateurs afin de renforcer les UACO. « Il est évident que, dans un contexte de défis sécuritaire et sanitaire, une information débridée, non équilibrée peut conduire à des situations qui échapperait à tout contrôle », a-t-il prévenu.
C’est donc une réelle préoccupation pour eux (gouvernement), attaché d’une part à garantir la libre expression, d’opinion, à promouvoir la liberté de la presse et d’autre part, à veiller à ce que les abus de la liberté, ne mettent en péril la sécurité de l’Etat. Il a terminé en déclarant que les UACO devraient servir de phare qui éclaire sur les moyens desservis avec intelligence et efficacité, les opportunités de la communication pour accélérer le processus de développement, consolider la démocratie et promouvoir la liberté d’expression.
Cette douzième édition des UACO, faut-il le rappeler, est parrainée par l’Archevêque émérite de Bobo Dioulasso, Mgr Anselme Titiama Sanon et Jean Baptiste Placca, éditorialiste à Radio France internationale (RFI). L’ouverture de cette édition a aussi vu la décoration, à titre exceptionnel, du Pr Serge Théophile Balima, promu Commandeur de l’ordre de mérite des Arts, des Lettres et de la Communication. Obissa Juste MIEN |