Le FOSCAO en est à sa cinquième observation d’élection en Afrique. Le
scrutin présidentiel 2005 a vu l’envoi d’une mission d’observation de soixante
observateurs dont 12 internationaux et 48 nationaux.
Ce sont seize localités
(Ouagadougou, Pabré, Ziniaré, Bobo Dioulasso, Banfora, Ouahigouya, Yako,
Gourcy, Tenkodogo, Kaya, Kombissiri, Manga, Réo, Koudougou, Diébougou
et Gaoua) qui ont été visitées par le FOSCAO ; lequel relève à la fin du
scrutin, des aspects positifs et négatifs.
Le respect des horaires de vote, la
disponibilité du matériel, la libre circulation des observateurs sur l’ensemble
du territoire national, entre autres, sont des éléments positifs relevés dans la
déclaration du FOSCAO, lue par Kafui Adjamagbo Johnson, chef de mission.
Concernant les insuffisances, il a été relevé des cas d’erreurs dans
l’établissement des cartes d’électeur et du fichier électoral, la quasi-absence
des délégués des partis politiques dans les bureaux de vote, même pendant
le dépouillement ; tout comme des lacunes, dit-on, ont été observées dans la
maîtrise du bulletin unique par des électeurs. En outre, c’est le déséquilibre
au niveau des moyens logistiques, financiers et humains utilisés par les
différents candidats qui a été noté.
Dans l’ensemble, le FOSCAO félicite les
acteurs qui ont oeuvré à la tenue effective de ce scrutin et a demandé que
toutes les observations et critiques soient prises en compte "pour que les
prochaines échéances soient un progrès vers des élections conformes aux
normes de standards démocratiques".
Par Philippe BAMA
Le Pays
