Recherche scientifique : La question archéologique dans le contexte sécuritaire au centre des préoccupations du XVIIe colloque de l’Association ouest africaine d’archéologieLefaso.net
mercredi 3 novembre 2021.Le lancement du XVIIe colloque de l’Association ouest africaine d’archéologie a eu lieu ce mercredi 3 novembre 2021 à l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Durant quatre jours, les participants vont échanger autour du thème : "L’archéologie ouest-africaine, facteur de cohésion sociale face au défi sécuritaire". C’est le président du l’université Joseph Ki-Zerbo, professeur Rabiou Cissé, qui a souhaité la bienvenue aux participants dans ce temple du savoir. Il a fait remarquer que l’archéologie contribue à enrichir l’histoire. Selon lui, plusieurs trésors exceptionnels ont pu être découverts. Cependant, il note que le travail des chercheurs fait face aujourd’hui à plusieurs difficultés, dont le covid-19 et l’insécurité. C’est pourquoi la résilience s’impose. Il a souligné aussi que cette rencontre est une opportunité pour les jeunes étudiants qui représentent la relève.
La ministre de culture, des arts et du tourisme, Elyse Ilboudo\Thiombiano, présidente de l’association, a révélé que le colloque a un double objectif. Il s’agit d’une part, de penser la question archéologique ouest-africaine dans le contexte sécuritaire actuel. D’autre part, il est urgent de penser ladite question dans la dynamique de la cohésion sociale. Elle a rappelé que l’archéologie est une discipline scientifique qui remonte à des temps très anciens de l’humanité. Elle en veut pour preuve le fait qu’elle a fait ses preuves en Égypte, en Mésopotamie, en Chine, en Grèce et à Rome.
C’est le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, le professeur Alkassoum Maïga, qui a présidé la cérémonie de lancement. Il a salué la tenue de l’événement. Il a indiqué que les archéologues travaillent afin que l’on puisse avoir un patrimoine culturel à préserver. Grâce aux travaux archéologiques, selon le ministre, de faux messages véhiculés ont pu reculer. Les résultats ont pu montrer que l’Afrique n’est pas la dernière de la classe.
Elle est plutôt la première. Il a invité les archéologues à travailler davantage. Il a aussi invité les participants à faire de cette rencontre, un rendez-vous du donner et du recevoir. Dimitri OUEDRAOGO |