Retour au format normal
lefaso.net

Archives publiques au Burkina : Les étudiants de l’ENAM pour la conservation de « la mémoire collective »

LEFASO.NET
vendredi 17 septembre 2021.

 

La nécessité de la conservation des archives publiques a fait l’objet d’un point de presse animé, ce vendredi 17 septembre 2021 à Ouagadougou par l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM). Cette rencontre avec les hommes de médias entre dans le cadre du projet « Chantier Ecole », institué en tandem avec l’Association française Archives sans frontières.

Dans le cadre de « Chantier École », ce projet de l’École nationale d’administration et de magistrature lancé en collaboration avec l’association Archives sans frontière,
des stages pratiques ont été organisés en vue de renforcer les capacités des étudiants dans le domaine des archives publiques. La mise en lumière des archives paraît nécessaire car elles constituent pour l’opinion « le reflet en temps réel de l’activité des individus et des organisations, et fournissent une vision directe sur les événements passés ».

Trille Marc, chef du projet

« Un outil de mémoire et de culture »

A travers la conférence de presse animée, ce vendredi 17 septembre, l’ENAM et son partenaire français veulent attirer l’attention de l’opinion nationale sur la nécessité de conserver les archives pour les générations à venir car elles demeurent des sources historiques et un outil de mémoire et de culture.

« Le chantier école est né d’un constat de manque de pratique, de réaliser le savoir théorique appris à l’école. C’est aussi faire en sorte que les élèves français de Versailles viennent au Burkina découvrir le Burkina, puis avoir des échanges avec leurs collègues. C’est important au-delà des écoles », a déclaré Trille Marc, chef du projet, par ailleurs enseignant à l’ENAM.

Une vue des participants à la conférence de presse

Une « école »

« Je n’ai jamais connu un service d’archives au sein d’une école. C’est la première fois que je fais cette expérience. J’ai découvert comment une école peut fonctionner et comment on avait besoin de prendre soin de ces archives », a témoigné Anne-Elise Guibert-Teeart, étudiante en master 2 à l’université de Versailles.

Pour sa part, le porte-parole des élèves, Sibri Zongo a exprimé sa satisfaction à l’issue du stage. « C’est une belle occasion pour nous, car ça nous a permis d’améliorer nos connaissances pratiques, d’apprendre les pratiques françaises en matière d’archivage, de faire des comparaisons, de corriger nos lacunes. Ce qui nous a plus intéressé, c’est l’audit archivistique qui est un aspect nouveau, cela permet de faire les visites au sein d’un service donné », a laissé entendre Sibri Zongo.

HFB
Lefaso.net



Vos commentaires