Championnat national de lutte : La province du Nayala dicte sa loiLEFASO.NET
lundi 3 mai 2021.La lutte traditionnelle a désigné ses champions dans la soirée du dimanche 2 mai 2021. La province du Nayala s’est illustrée, comme d’habitude, en remportant les titres de Roi et Reine des arènes grâce à Eloi Zerbo et Rihanata Diallo. Un remake de 2019. C’est maintenant une tradition pour la Fédération burkinabè de lutte. Elle organise de façon tournante le championnat national. Après Boromo en 2019, c’était au tour de Ouagadougou d’accueillir cette année, le 1er et 2 mai 2021, le 28e championnat national. Au total, neuf finales ont été disputées sous le regard du Vice-président de l’Assemblée nationale, Abdoulaye Mossé, représentant le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, patron du championnat ; du ministre des Sports et des Loisirs, Dominique Nana ; de Daouda Simboro, directeur général de la Banque agricole du Faso, et de bien d’autres convives. Des combats âprement disputés Les combats ont été très disputés. Dans la catégorie des 60 kg chez les dames, Nabi Josiane, de la province du Boulkiemdé, s’est imposée face à Bayané Lydie du Nayala. Chez les 65 kg, Bonané Edwige du Nayala a mordu la poussière face à Siabi Mariam du Mouhoun.
Dans la catégorie des plus de 65 kg, la hiérarchie a été respectée. Diallo Mariam, vainqueure du tournoi en 2019, n’a pas trop souffert pour venir à bout de Tassembédo Emilie, représentante de la province du Kadiogo. Chez les hommes, le niveau des combats était tout aussi relevé. Dans la catégorie des 66 kg, Konané Théodore du Mouhoun a battu Toni Bérenger du Nayala. La province du Sanguié (Réo) a créé la sensation chez les 76 kg en remportant la première place grâce à une victoire de Badama Esaïe sur Boléané Gaston du Kadiogo. Zon Drissa, Houet, s’est fait respecter chez les 86 kg. Sans ménagement, il a envoyé au sol son adversaire Toé Timothée du Kadiogo. C’était aussi le cas chez les plus de 100 kg. En effet, le champion sortant, Eloi Zerbo, s’est imposé face à Folané John Franck du Kadiogo dans un combat homérique.
Le Roi et la Reine des arènes viennent du Nayala Le gros enjeu de ce championnat était la désignation du Roi et de la Reine des arènes. « Le terme Roi des arènes est un label de la Fédération burkinabè de lutte qui entend promouvoir la discipline », a indiqué Pierre Badiel, président de la Fédération burkinabè de lutte. Ainsi, chez les dames, Diallo Rihanata, Reine des arènes sortante, était opposée à Tassembédo Emilie. Sans surprise, elle a défendu son titre. Elle est repartie avec la somme d’un million de francs CFA, une médaille d’or et une écharpe.
Chez les hommes, c’était le haut niveau. Zon Drissa se mesurait à Eloi Zerbo. Retrouvailles entre de vieilles connaissances et cadors de la lutte burkinabè. Après un combat très engagé, Eloi Zerbo a envoyé son adversaire au sol. Champion sortant, il a vaillamment défendu son titre. Il est aussi reparti avec la somme d’un million, une médaille d’or et une écharpe. Jacques Théodore Balima Palmarès du 28e championnat national de lutte Dames 60kg 65kg +65kg Hommes 66kg 76kg 86kg +100kg Reine des arènes |
Vos commentaires
1. Le 3 mai 2021 à 13:35, par A qui la faute ? En réponse à : Championnat national de lutte : La province du Nayala dicte sa loi
Bravo pour la promotion de nos traditions !
Je sais que c’est très difficile de couvrir les évènements mais les écrits ne correspondent pas à ce qui est écrit sur les chèques. On voit "Roi des arènes, 1 millions de FCFA" puis "Reine des arènes, 500 000f CFA". Pourquoi la femme championne a gagné la moitié de ce que l’homme champion a gagné ?
C’est l’appareil photo qui s’est trompé ? Sinon c’est une occasion en or pour montrer aux populations l’égalité H=F
2. Le 4 mai 2021 à 15:18, par MIALTO En réponse à : Championnat national de lutte : La province du Nayala dicte sa loi
Scandale et injustice notoire contre Rihanata DIALLO. N’est-ce pas les mêmes efforts qu’elle a faits que Eloi ZERBO ? Que la FBL nous dise en quoi Rihanata a presté moins qu’Eloi.
On parle de quota genre et autre bataclan de promotion de la femme ; mais qu’on nous dise qu’on doive payer aux femmes travailleuses la moitié ce qu’on paie aux hommes travailleurs du public et du privé.
En fait cette attitude de la FBL et de ses partenaires démontre toute la myopie visionnaire et la mentalité attardée de nos dirigeants et des décideurs sur cette question de la femme. De beaux textes, mais des faits creux.
Je ne dis pas que la femme est égale à l’homme. Mais quant aux services et prestations rendus, ils se valent, et souvent même les femmes font mieux que les hommes.
Restituez à Rihanata son dû, et veillez à corriger ces injustices dans ces genres de compétitions à l’avenir.