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Région du Sahel : De l’humour pour faire oublier le stress

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vendredi 5 mars 2021.

 

Dans le but d’égayer la population du Sahel et de faire oublier un tant soit peu le stress, l’association Sukabé djina a organisé le dimanche 28 février 2021, la deuxième édition de son festival de l’humour à Dori. La rencontre a connu plusieurs humoristes de renom. Pour les organisateurs, le but recherché est de montrer aux yeux du monde que le Sahel vit et que l’espoir de vaincre l’insécurité est proche.

Le dimanche 28 février 2021 sera une date gravée dans l’esprit des habitants de Dori et environnants. En effet, en ces temps de stress dû à l’insécurité, des humoristes de renom étaient à Dori. Parmi ces humoristes, l’on peut citer Koloko Germain dit Papitou, humoriste ivoirien ; le groupe Génération 2000, et beaucoup d’autres humoristes burkinabè.

Les habitants de Dori ne voulant pas se faire compter l’évènement ont fait le déplacement de la salle polyvalente de la ville. François Jean de Paul Koussoubé dit le colonel Wousswass, est le promoteur du festival Soukabèdjina qui veut dire les enfants d’abord. Selon lui, l’objectif qui se cache derrière le festival, c’est de faire oublier un tant soit peu aux populations du Sahel, toutes les pesanteurs qu’elles vivent présentement. Notamment le terrorisme et ses corollaires, dont le couvre-feu qui demeure actuellement. De ce fait, le festival a concerné d’abord les tout petits. Un podium leur a été dédié à la place de la mairie de Dori.

François de Paul Koussoubé, promoteur du festival Soukabèdjina

Au regard de la qualité des prestations, François de Paul Koussoubé estime que l’humour prend de l’ampleur dans la région du Sahel. Il notifie que l’humour n’est pas seulement le fait de faire rire la population, mais l’humour, selon lui, au-delà de cette joie momentanée qu’il sème dans les cœurs, véhicule aussi des messages de vivre-ensemble, des messages de paix et de cohésion sociale.

Amidou Paul Bamogo, le directeur régional de la Culture du Sahel, estime que ce que les gens pensent du Sahel est tout à fait le contraire. « Le Sahel vit. La culture se porte bien au Sahel. Il y a des difficultés liées au contexte actuel, mais nous comptons parmi nous des gens qui portent haut les flambeaux de cette culture » a indiqué Amidou Paul Bamogo. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Daoula Bagnon
Correspondant Dori