![]() Les Burkinabè placent l’insécurité, la santé, et l’eau à la tête des priorités auxquelles le gouvernement doit s’attaquerCOMMUNIQUÉ DE PRESSE
lundi 28 décembre 2020.Les Burkinabè placent l’insécurité au top des problèmes les plus importants auxquels le gouvernement doit s’attaquer, viennent ensuite dans l’ordre, la santé et l’eau, selon la plus récente enquête d’Afrobarometer. En fin, mais pas les moins importants, suivent l’insécurité alimentaire, le chômage, et l’éducation. L’enquête montre également que les citoyens pensent que la création d’emploi devrait être la plus haute priorité du gouvernement si les autorités décident d’augmenter les dépenses publiques pour les programmes en faveur des jeunes. § Les problèmes que les citoyens burkinabè mentionnent le plus fréquemment comme priorités pour l’action gouvernementale sont l’insécurité (cité par 56% des répondants), la santé (50%), et l’eau (39%). Alors suivent l’insécurité alimentaire, le chômage et l’éducation (Figure 1). § D’ailleurs, six Burkinabè sur 10 (62%) seraient « quelque peu » ou « fortement » favorables à l’idée d’augmenter les impôts ou taxes afin de pouvoir soutenir des programmes d’aide aux jeunes (Figure 3). Afrobarometer est un réseau panafricain et non-partisan de recherche par sondage qui produit des données fiables sur les expériences et appréciations des Africains relatives à la qualité de vie, à la gouvernance, et à la démocratie. Sept rounds d’enquêtes ont été réalisés dans un maximum de 38 pays entre 1999 et 2018. Les enquêtes du Round 8 en 2019/2021 sont prévues pour au moins 35 pays. Afrobarometer réalise des entretiens face-àface dans la langue du répondant avec des échantillons représentatifs à l’échelle nationale. L’équipe d’Afrobarometer au Burkina Faso, conduite par le Centre pour la Gouvernance 2019. Pour assurer la sécurité des agents enquêteurs, Afrobarometer a ajusté son échantillon initial en remplaçant 12 communes dans les régions du Sahel, de l’Est, du Nord, du Centre Est, et de la Boucle du Mouhoun par des communes plus sécurisées à l’intérieur des mêmes régions. Alors que ces substitutions pourraient avoir un léger impact sur les réponses à certaines questions (telles que celles liées à la sécurité), cette approche n’entache pas la représentativité de l’échantillon ni au niveau national ni au niveau régional. Un échantillon de cette taille produit des résultats nationaux avec des marges d’erreur de +/-3 points de pourcentage à un niveau de confiance de 95%. Des enquêtes précédentes ont été réalisées au Burkina Faso en 2008, 2012, 2015, et 2017. Figures ![]() Question posée aux répondants : A votre avis, quels sont les problèmes les plus importants auxquels le pays fait face et auxquels le gouvernement devrait s’attaquer ? (Jusqu’à trois réponses par répondant, raison pour laquelle les pourcentages somment à plus de 100%). Figure 2 : Investissement pour les programmes d’aide aux jeunes|Burkina Faso|2019 ![]() Question posée aux répondants : Si le gouvernement pouvait accroitre ses dépenses dans des programmes d’aide aux jeunes, lequel des domaines suivants devrait être de la plus haute priorité pour des investissements additionnels ? Figure 3 : Augmentation des impôts ou taxes en faveur des programmes d’aide aux jeunes|Burkina Faso|2019 ![]() Question posée aux répondants : Si le gouvernement décidait d’augmenter les impôts ou les taxes afin de pouvoir soutenir des programmes d’aide aux jeunes, seriez-vous pour ou contre cette décision ? Veuillez consulter : Suivez nos résultats à #VoicesAfrica. /Afrobarometer @Afrobarometer |