Programme d’investissement forestier : Les journalistes et communicateurs à l’école de la REDD+ et de ses réalisationsLEFASO.NET
mercredi 16 décembre 2020.Le programme d’investissement forestier (PIF) organise une session de formation sur le projet de développement intégré communal pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) au profit des journalistes et communicateurs dans la région du Centre-Ouest. La formation qui a commencé le 15 décembre à Galo, commune de Sapouy, va se poursuivre jusqu’au 18 du mois. Ils sont au total une quinzaine de journalistes et de communicateurs à bénéficier de cette formation sur le mécanisme de la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) mise en œuvre au Burkina Faso depuis 2014. Pour cette première journée de formation, plusieurs communications ont été données par l’équipe du PIF mobilisée à cet effet. Il s’agit, entre autres, des communications sur le programme PIF et le mécanisme de la REDD+, ses zones d’interventions, ses objectifs, les résultats obtenus et les perspectives.
Le PIF a été créé en 2014 pour poursuivre les objectifs du mécanisme de la REDD+ et de la lutte contre la pauvreté en milieu rural qui nécessite la participation de beaucoup d’acteurs. « C’est-à-dire, un mécanisme qui engage plusieurs secteurs et acteurs et dont le Burkina Faso est le seul pays sahélien à bénéficier parmi les pays bénéficiaires ». Un mécanisme dont la mise en œuvre sur le terrain s’est faite à travers quatre projets pilotes a fait savoir le point focal de la REDD+, Mamadou Batiéné. Il s’agit du projet de gestion décentralisée des forêts et espaces boisés (PGDFEB) qui accompagne le gouvernement pour la gestion des forêts classées. Outre cela, il y a le projet de gestion participative des forêts classées pour la REDD+ qui accompagne les collectivités territoriales pour la gestion de leurs espaces de conservation. A côté de ses deux projets, il y a également, précise M. Batiéné, un autre projet porté par la société dénommé projet d’appui aux populations dépendantes de la forêt et le dernier projet d’appui au développement de l’anacarde dans le bassin de la Comoé.
Ainsi, ces différents projets ont été mis en œuvre dans 12 forêts classées et 800 villages répartis dans cinq régions du Burkina notamment l’Est, le Centre-Ouest, la Boucle du Mouhoun, le Centre-Sud et le Sud-Ouest. Acquis Plusieurs acquis ont été engrangés même si le projet n’est pas encore terminé, a déclaré Jean Bosso So, le coordonnateur national du PIF. A titre d’exemple, il a cité l’existence d’une stratégie nationale REDD+ en cours, la mise en place des outils de planification au niveau de la déforestation et de la dégradation des forêts.
En plus des apiculteurs, des exploitants ont aussi reçu des équipements modernes de bois. Au niveau de l’élevage, des éleveurs ont eu des accompagnements pour la fauche et la conservation du fourrage autour des forêts des zones d’intervention et 32 communes bénéficiaires ont reçu des financements à hauteur de 6 milliards de FCFA pour la mise en œuvre des projets de développement communaux. Perspectives S’agissant des perspectives, l’équipe du PIF a parlé du transfert des données et productions sur les initiatives pilotes REDD+ au secrétariat technique national REDD+, l’élaboration d’une stratégie de communication REDD+, etc. Yvette Zongo |