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Drogues en milieu scolaire : Un phénomène qui prend de l’ampleur, inquiète parents d’élèves et autorités !

LEFASO.NET | Par Oumar OUEDRAOGO
mardi 21 mars 2017.

 

La consommation de la drogue en milieu scolaire est une réalité inquiétante ; d’où les appels pressants de nombreuses organisations de la société civile à l’ensemble de la communauté à une implication dans la lutte contre le phénomène. C’est dans cette dynamique de lutte et de sensibilisation, que plus de 500 élèves de 22 établissements se sont mobilisés, le samedi, 18 mars dans l’arrondissement N°3 de la ville de Ouagadougou, pour un cross populaire.

Après un circuit fermé d’environ trois kilomètres, les élèves ont tenu à faire des recommandations aux autorités. Cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre de la campagne de sensibilisation sur la consommation des drogues intitulé, « Actions de prévention sur la consommation des drogues envers les élèves de 15 à 24 ans issus de 22 établissements scolaires des régions du centre et du plateau-central ».

Elle est portée par l’Association liaison universelle pour le bien-être des enfants et

des jeunes (ALUBJ), en collaboration avec neuf autres organisations. Selon le coordinateur de la campagne, Tiraogo Birba, le cross, qui est l’une des activités phares de la campagne, s’inscrit dans une volonté de communication grand public et vise à interpeller les élèves sur le phénomène grandissant de la consommation des drogues en milieu scolaire. Le maire de l’arrondissement N°3, Rainatou Sawadogo, qui a présidé la cérémonie, a félicité les organisateurs du cross, notamment l’ALUBJ.

Selon le maire, cette initiative s’inscrit parfaitement dans la vision de l’arrondissement, engagé dans la sensibilisation des élèves sur les méfaits de la consommation de la drogue. « Nous avons inscrit des actions de sensibilisation des jeunes, notamment les élèves, dans notre plan d’action communal et nous espérons que cela va contribuer véritablement à protéger les élèves contre le fléau. C’est un phénomène qui prend de l’ampleur dans le milieu scolaire et qui inquiète aussi bien pour les parents d’élèves que nous les autorités », a-t-elle indiqué.Ce programme de sensibilisation est soutenu par l’ONUDC (Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime)et s’inscrit dans le cadre du projet d’appui au plan d’action régional de la CEDEAO sur le trafic de drogue, la criminalité organisée et l’abus des drogues en Afrique de l’ouest , financé par l’Union Européenne. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]



Messages

  • Quelle hypocrisie ! Quand on sait que c’est mauvais on doit plus consommer. et puis combien de parents se préoccupent de la régularité de leurs enfants à l’école ? bon courage !

  • Merci pour ce noble combat qui du reste doit commencer cellule familiale. Les Burkinabè ont carrément abandonné l’éducation et c’est dommage pour la société.

  • Merci pour ce noble combat qui du reste doit commencer cellule familiale. Les Burkinabè ont carrément abandonné l’éducation et c’est dommage pour la société.

  • De grâce arrêtez le folklore, passons aux vrais actions. C’est tellement facile de demander au gouvernement d’agir, mais que faisons nous ? (citoyen) organiser un malheureux jogging en espérant que les élèves toxico changent. commençons par rétablir leur éducation.

  • Humm ! Lorsque j’en parlais, certains me traitaient de maboul ! Ne vaut-il pas mieux lutter contre la drogue qui rend fou, que la cigarette dont l’effet est quoiqu’on en dise négligeable. Johnny Halliday fume depuis notre enfance, et c’est maintenant, c’est à dire à près de quatre-vingt ans qu’il lutte contre le cancer. Que perdrait-il en mourant à cet âge ? Alors messieurs, on ne peut poursuivre deux lièvres à la fois, donc concentrez-vous sur le plus mortifère, c’est à dire la drogue.

  • Il ne faut pas se contenter de dire" la consommation de drogue en milieu scolaire devient très récurrente"... Il faut nous donner les études et pourcentages qui nous permettent d’apprécier l’ampleur du phénomène.

  • Trop de malhonnêteté intellectuelle et politique. Nous savons tous que les solutions aux problèmes l’école burkinabè ne sont pas dans les Associations et leurs folklores dans les rues et on insiste à dépenser beaucoup d’argent pour nourrir des Associations qui manifestent un coup et disparaissent, abandonnant parents et enseignants, seuls face aux élèves. Nous savons tous également que les solutions se trouvent dans la réforme du système éducatif efficace et adapté à nos réalités africaines et nos autorités ne vont jamais vers cela. Alors, arrêtez de nous endormir avec des solutions que nous savons toutes inefficaces et appliquons les vraies solutions : "la revalorisation de l"enseignant et du système éducatif".

  • on croyait que cela n’arrivait qu’aux autres pays.
    on a une fierté de dire que cela ne peut arriver chez nous. drogue rime avec prostitution , n’oubliez pas de voir ce coté.assistez à une kermesse ou un bal des élèves vous allez tomber à la renverse.
    nous éduquons nos enfants comme les occidentaux et vous ne voulez qu’ils se comportent comme les occidentaux.quel paradoxe !.
    un enfant qui devient chef de famille, il n’a plus d’interdits et il est soumis à toutes les tentations.
    à notre temps il y’avait la drogue mais on ne peut même pas imaginer se comporter comme les jeunes d’aujourd’hui.

  • moi je veux avoir des dialogues sur la drogue en milieu scolaire

  • Moi au contraire, je félicite et encourage ces volontaires associatifs qui apporte leur soutien dans la lutte contre la drogue en milieu scolaire. certains, certains acteurs de la société civile n’ont pas donné de bons exemples. Mais, ce n’est pas pour autant qu’ils sont tous les mêmes car nul ne peut estimer la valeur d’une action d’information et de sensibilisation à l’endroit des élèves. Donner l’information et sensibiliser pour éviter vaut mieux que rester inactif et critiquer ceux qu’on ne connait pas.

    • Je valide. Il y a quoi de mal si les initiatives des associations viennent s’ajouter à la reforme du système éducatif qui peine à se concrétiser ? A la différence des autres actions que nous voyons en milieu scolaire, celles ci impliquent les parents d’élèves, les responsables des établissements, les professeurs et les hommes de médias afin d’assurer la pérennisation des actions. A défaut de ne pas encourager de telles actions, mieux vaut s’abstenir de faire des commentaires non constructives surtout quant on ne sait pas grande chose sur le contenue d’un projet. Courage à vous mes amis pour ces actions nobles.