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Journées annuelles de fauche de foin : L’alimentation du bétail en saison sèche au cœur des préoccupations de l’APESS

mardi 4 novembre 2014.

 

L’Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS) a organisé dans la commune de Thiou (Yatenga) une cérémonie entrant dans le cadre des journées annuelles de fauche et de conservation de foin. C’était le vendredi 24 octobre 2014 en présence de plusieurs autorités et des éleveurs de cette bourgade.

Depuis sa création en 1989 à Bobo-Dioulasso, l’APESS à partir du Burkina, rayonne de nos jours dans plus de dix pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. La question de l’alimentation du bétail est une des préoccupations centrales de cette association qui mène diverses activités. L’organisation des journées annuelles de fauche, de collecte, de conditionnement et de conservation du foin à entendre les responsables de la cellule de coordination de l’APESS/Burkina, outre l’aspect promotionnel vise à organiser le maximum d’acteurs, à encourager les éleveurs membres de l’association afin qu’ils s’engagent dans l’activité afin d’atteindre des résultats notables. Plusieurs variétés de fourrage que sont entre autres le Sorgho fourrager Sariasso11, le niébé fourrager KVX11P45, le Mougouna ont été produites par les éleveurs et présentées aux autorités et aux populations.

La fauche et la conservation du fourrage en attendant la culture

Cette année c’est la commune de Thiou qui a été choisi pour la commémoration officielle de cette première édition des journées annuelles de fauche. Pour cause, cette localité frontalière de la république du Mali de plus de 48.000 habitants, est une zone par excellence de l’activité pastorale qui regorge plusieurs milliers d’ovins et de caprins. La cérémonie de cette édition des journées annuelles de fauche a été rehaussée par la présence de Jérémie Tinga Ouédraogo ministre des ressources animales et halieutiques de passage dans la région du Nord pour des activités de son département. L’émir du canton de Thiou par ailleurs responsable de la cellule de coordination de l’APESS/Burkina dans ses propos a indiqué cette activité est essentielle pour l’alimentation du bétail surtout en saison sèche au regard du déficit chronique que les éleveurs rencontrent. L’émir a profité traduire toute sa reconnaissance au département des ressources animales qui appui l’APESS avant d’inviter les éleveurs à s’engager dans cette activité qui contribue à l’amélioration et au renforcement de l’alimentation des animaux.

Une zone pastorale en projet pour circonscrire la divagation des animaux

L’APESS/Burkina a bénéficié du département des ressources animales plusieurs soutiens allant de la mise à disposition des semences, du matériel de fauche, l’appui en technique de fauche, de mise en botte et de conservation du fourrage sans oublier la sensibilisation sur la construction des fenils pour le stockage. Le ministre Jérémie Tinga Ouédraogo au cours de son allocution a tenu à féliciter les éleveurs membres de l’APESS pour leurs initiatives. « La fauche et la conservation est une technologie bien maitrisée par mon département et les inventeurs du Burkina. Le ministère est disposé à vous soutenir, exprimez vos contraintes, proposez des solutions que vous jugez applicables et nous prendrons les dispositions dans la mesure des moyens mis à notre disposition pour vous accompagner dans la pratique » a indiqué le ministre aux éleveurs. Un broyeur polyvalent, une charrette et un moulin pour les femmes ont été promis par le ministre. Les membres de l’APESS ont profité faire visiter le chantier du projet de construction d’une zone pastorale de 19.300ha située à la périphérie de Thiou avec le soutien du ministère. Cette zone exclusivement réservée aux activités pastorales permettra de résoudre les problèmes liés à la divagation des animaux en saison hivernale. Il est prévu outre le parc de vaccination qui est déjà construite, la réalisation de forages, et la récupération des terres dégradées pour la production fourragère au profit du bétail etc.

Yann NIKIEMA
Lefaso.net



Messages

  •  APESS et MRAH, vous feriez oeuvre utile en allant donner tout ce foin à blaise COMPAORÉ et Compagnie à Yamoussoukro. Ils doivent actuellement en avoir grand besoin ! Au passage, n’oubliez pas d’en envoyer une balle à Francois COMPAORÉ et Famille à Cotonou !

    Gaoussou

  • C’est où que tu as cette photo ?

  • @Gaoussou tu es meuchant hein..rires...laisse aussi on va garder un peu de foin pour assimi et ses copains de paspanga sinon avec le froid qui commence là ça va pas être évident ..un peu d’humanisme bon sang...rires..éh dja on dit c’est l’homme qui cherche lui même ses problèmes voilà qu’à cause de leur ’’têtutesse’’ ces "pères" de famille sont devenus comme des pots à selles (koulabas) même les petits kakabas de quartier se foutent d’eux maintenant cadeau

  • C’est des bonnes initiatives et l’APESS devrait travailler à être partout sur le territoire national. En effet le secteur d’élevage pouvait mieux s’en sortir en rapportant au pays plus de milliards que le secteur coton qui par ce qu’on sait sur le changement et les aléas climatiques risque de perdre sa force de contribution à l’économie nationale. Malheureusement voilà un secteur où les acteurs sont les moins organisés et structurés. Ce qui donne l’impression qu’à l’image des animaux qui ont besoin du berger pour aller en file indienne, leurs propriétaires (les acteurs) sont aussi dispersés et divagants si le MRAH n’est pas à côté. Pourtant c’est un secteur libéral où tout le monde s’y intéresse et qui rapporte mieux. Il suffit de revoir votre manière de faire du moment que Dieu vous a différenciés des animaux en vous dotant de conscience et de capacités d’auto organisation.