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Inhumation de René Sebgo : Adieu « Monsieur chroniques » de la Radio nationale du Burkina

mercredi 8 octobre 2014.

 

Décédé le 2 octobre dernier à Tunis où il avait été évacué pour des soins, René Sebgo, directeur de la communication et de la presse du Ministère de la Santé a été inhumé ce mardi 7 octobre 2014 au cimetière de Goughin. Il laisse une veuve et trois enfants.

René Sebgo repose désormais au cimetière de Goughin. Après la levée du corps à 8h 30 suivie de l’absoute à l’église militaire Saint Sébastien, il a été porté en terre ce mardi 7 octobre 2014. Comme dès l’annonce de son décès, c’est une foule immense de personnalités, parents, connaissances et anonymes qui l’a accompagné à sa dernière demeure.

Un parcours scolaire exemplaire

Né le 31 juillet 1959 à Ouargaye, l’actuel chef-lieu de la province de Koulpélogo, il a fait l’école primaire à Dourtenga (un département de Koulpélogo). En 1973, il est le premier de la Haute volta au Certificat d’études primaires (CEP). Il commence alors des études au Collège d’enseignement général (CEG) de Tenkodogo. Avec son Baccalauréat en poche, il fait des études supérieures en Gestion des entreprises à l’Université de Ouagadougou. Mais à partir de 1984, il passe trois au Centre d’études des Sciences et techniques de l’information (CESTI) de Dakar (Sénégal). Ses études vont se poursuivre et le conduire successivement à Montréal au Canada, à Washington puis à l’école supérieure de journalisme de Lille.

De retour au pays, il intègre la Radiodiffusion nationale du Burkina (RNB). Il y occupera même le poste de rédacteur en chef adjoint avec Baba Hama, l’actuel ministre de la Culture et du Tourisme comme rédacteur en chef. Depuis 2004, il était le directeur de la communication et de la presse du Ministère de la santé.

Un professionnel rigoureux et compétent

Ayant travaillé plusieurs années durant à la radio nationale, il a vu passer sous sa coupe plusieurs jeunes journalistes devenus aujourd’hui des personnes très connues. « Je retiens de René, un professionnel très rigoureux. Il savait dénoncer les mœurs avec humour. Je l’ai connu qu’il était déjà rédacteur en chef », a témoigné Mamadou Kabré, journaliste à la radio nationale. Et à Issaka Luc Kourouma, qui l’a encadré dès son arrivée la radio d’Etat, de renchérir : « René Sebgo nous a trouvés à la radio. Je l’ai encadré et j’ai tout de suite été frappé par sa compétence. A l’époque tu pouvais faire 2 ou 3 ans sans présenter le journal. Mais dès son arrivée, je l’ai testé et quelques mois après, je l’ai programmé pour le journal. Il était très compétent, affable et très humain ». Cette expérience va se poursuivre avec l’initiation d’une émission « Challenge au Micro » du trio : Issaka Luc Kourouma, Baba Hama et René Sebgo.

Après la séparation du trio, il va continuer avec des chroniques Société qu’il animait régulièrement sur les ondes de la Radio nationale. Amoureux du micro, il n’a pas pu résister malgré ses multiples tâches à la direction de la communication du Ministère de la santé. Toujours engagé dans ce qu’il entreprenait, René Sebgo, qui se faisait également appeler « MCD (Médecin chef de district) de la Trypano », a également laissé des traces au sein du Ministère de la santé. De l’élaboration des plans de communication aux reportages des activités, il avait toujours fait preuve de compétence. « René savait aussi faire la part entre les relations familiales et professionnelles qui nous liaient. Il était accepté par toute ma famille grâce ses histoires drôles », a témoigné Léné Sebgo, Ministre de la santé et cousin du défunt.
Souffrant, René Sebgo avait été évacué en Tunisie pour des soins. C’est là-bas qu’il trouvera la mort le 2 octobre dernier. Il laisse une veuve et trois enfants.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net



Messages

  • Que son âme repose en paix

  • René était probablement l’une des meilleures voix radios du Burkina.
    Inimitable !
    Malgré son immense talent, c’était l’humilité faite homme.
    Bravo pour tout !
    Nos meilleures pensées t’accompagnent, grand-frère !

  • J’ai été profondément attristée par la disparition de ce journaliste qui apportait beaucoup à notre société par sa chronique. A sa famille et à tous ses collègues et amis, je présente mes condoléances.
    La mort de cet homme doit être une occasion d’apporter plus que les éternels discours où on loue les qualités du disparu et l’on se quitte laissant sa famille dans le deuil. Je suggère ceci à la Direction de la Radio nationale :
     éditer toutes les chroniques de René Sebgo en un ou deux CD, selon le nombre comme Alain Foka le fait pour les archives d’Afrique et les mettre en vente ;
     reverser les bénéfices à la famille du disparu. Cela leur sera bien utile.
    Ainsi vous perpétuerez la mémoire de celui qui a beaucoup apporté et ccontinuera de le faire à notre société par sa chronique.

    La Juste

  • Je ne croyais pas quand j’ai appris son décès à la radio. Son émission me plaisait il me mettait d’humeur. En ce mois béni de rosaire, que Notre Seigneur JÉSUS reçoive son âme dans sa demeure et qu’il console sa famille. AMEN

  • Puisse Dieu consoler la famille !

  • Adieu DCPM, adieu le talentueux ! Que la terre libre du Burkina te soit légère ! Puisse tu la- haut être admis avec ta voix imposante dans le paradis pour chanter à jamais les louanges de l’Eternel.
    Repose en paix !

  • Paix à son âme. On gardera de toi, un homme toujours gai et plein d’humour car tu n’aimais pas lire la tristesse sur le visage des autres. Que la terre du Burkina te soit légère.

  • Bjr,
    Grand frère, mon pote Saïd et moi ne t’oublieront jamais pour ton’ ’manque de sérieux’’ quand tu nous racontais tes histoires à ’’dormir debout’’. Ainsi est faite la vie, la tienne a été une vie remplie au sens où tu as toujours été un homme bien pour de nombreux burkinabè. dommage que tu t’en ailles à cet âge où nous avions toujours besoin de toi.
    RIP

  • Que l’âme de ce grand frère de référence repose en paix.
    A+

  • Repose en Paix petit Yanna !!!!

  • Repose en paix Réné SEBGO. Et que la terre du Burkina Faso te soit légère.

  • Dieu a donné, Dieu a repris. Que l’âme du grand frère René, que nous appelions affectueusement " By night " au CEG de Tenkodogo, repose en paix. Nous ne t’oublierons jamais. Depuis le CEG, tu rêvais d’être journaliste. En témoignent les journaux parlés que tu nous faisaient à l’époque déjà. Tu as toujours été et resteras la référence pour moi dans l’adage qui dit que " quand on veut on peut " Tu as rempli ton contrat. Et comme nul ne peut dépasser son jour de retour vers DIEU, alors je souhaite qu’IL t’accepte dans son royaume. Ceux que tu as laissé derrière toi, que DIEU les bénissent. Grand frère René ! reposes en paix et que la terre du Faso te soit légère.

  • Paix à ton âme et que la terre du Burkina Faso te sois légère. Tu nous manquera très certainement mais nous avons foi que tes bons oeuvres te suivrons.
    Que le bon Dieu puisse bénir ta famille et toutes les personnes que tu as quitté.

    Amen.

  • Mon ami ton départ prématuré a créé un vide difficile à combler. je suis parmi ceux qui écoutent régulièrement votre chronique chaque mercredi. Tu as rejoint Zanga Youssouf Ouattara pour qui j’avais beaucoup d’estime et garde en mémoire sa revue de presse très intéressante mais si les journaux du jours sont pauvres . Tu es parti mais ton image reste à jamais gravée dans ma mémoire. Car j’ai une compilation de vos chroniques que j’ai enregistrée. La mort es inéluctable et chaque seconde qui passe nous rapproche d’elle. Si elle avait une odeur on l’aurait senti cette fois ci. En trois jours le pays a perdu quatre personnalités : Hama Arba Diallo, Prosper BAZIE, le Gouverneur du Sud-ouest et René SEBGO.
    Mes condoléances aux familles des disparus.

  • Mon cher René, nous avons travaillé en bonne intelligence au cabinet du ministre YODA. Tu étais le seul qui savais me dérider même quand nous traitions de sujets sérieux. Tu maîtrisais tous les aspects de la communication. J’espère que tu seras immortalisé, comme tu le mérites, par la publication de tes merveilleuses chroniques-société.
    Tu es parti trop tôt, mais on dit que Dieu aussi aime les gens bien. Que sa volonté soit faite et que par sa grâce divine, il t’accueille dans son royaume et veille sur tes tiens qui te pleurent ici-bas.

  • Il était un bon journaliste, je ne le connaissais pas physiquement si ce n’est à travers ces photos aujourd’hui. La radio doit trouver un moyen pour rendre visible ses journalistes sinon ça fait mal au cœur d’entendre seulement des voix sans mettre un visage sur chaque voix. Il y a des voix extraordinaires comme ça que je n’entend plus GNANOU YAYA TAMANI, Danielle Bougayéré,Nathalie SOME( exception elle est visible) ANAN LUCIE KERE, ZANGA Yssoufou OUATTARA (paix à son âme), et ils n’ont pas donné de suite. J’en oublie certains des plus méritants. Ce sont des voix qui dans des villages lointains ont souvent suscités des vocations de journalistes.

    Pour Revenir à RENE SEBGO, Il avait non seulement une bonne voix mais il savait manier la langue de molière.Il état très brillant et j’aimais à l’écouter, j’espère que son œuvre radiophonique et ses chroniques vont lui survivre.
    Que son âme repose en paix.

  • paix à ton âme René...tu es une perte pour des millions d’auditeurs de Radio Burkina....

  • Un grand journaliste chroniqueur s’est éteint. On entendra plus tes chroniques sur les ondes de la RTB mais sache que ton souvenir restera gravé dans nos mémoires.
    Adieu René SEBGO, repose en paix et que la terre libre du Burkina te soit légère. Amen.

  • Paix à votre âme Mr René Sebgo. Que le Seigneur console et veille sur votre famille. Amen !