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   Braquage à la SONAPOST de Saaba : Un mort et un policier grièvement blesséPeu avant 12h ce 24 septembre 2014, le bureau de la Société nationale des Postes à Saaba a été braqué. Deux individus armés de kalachnikovs et de pistolet automatique ont tiré à bout portant sur un jeune homme de 28 ans. Il est mort sur place. L’assistant de policier en service a reçu également des balles. Sa vie est menacée. Les visiteurs ont emporté une caissette d’argent. Un jeune homme couché, inerte, baignant dans son propre sang à l’entrée de la SONAPOST de saaba. Soura Moise, étudiant né le 27 Avril 1986. Ce sont les informations qui figurent sur sa Carte nationale d’identité burkinabè. Autour du corps, une équipe technique de la police scientifique s’affaire pour le constat. C’est ce que nous avons vu à notre arrivée à 14h. Des informations glanées, c’est aux environs de 11h, 11h 55 précisément que deux individus armés de Kalachnikovs et d’un pistolet automatique et sur une moto de type « Nano wati-B, bleu » ont fait irruption à l’agence de la SONAPOST alors que le gardien s’affairait à fermer la porte. « Ils ont tiré directement et sans sommation sur l’assistant de police Sow Abel et un usager qui était non loin de lui et qui a perdu la vie sur place. Le policier a été évacué et il est présentement entre la vie et la mort », nous a confié le commissaire de police de Saaba, Rasmané Ouédraogo. Un braquage en plein milieu de la journée, à visage découvert. En plus, à quelques encablures du commissariat de police de Saaba, de la préfecture et du goudron. « On a entendu des coups de feu alors que nous étions au commissariat, j’ai dépêché deux éléments. Quand ils sont arrivés, le mal était déjà fait », note le commissaire qui préfère s’en tenir à cela en attendant que la police scientifique livre ses résultats. L’infortuné Soura Moise, serait un élève-professeur qui était de passage au bureau de la SONAPOST pour voir son ami, l’assistant de police Sow Abel. Les braqueurs auraient emporté l’arme de ce dernier après avoir tiré sur ces deux jambes. Encadrés Haro sur les agents zélés de la SONAPOST qui cultive l’omerta. Le gardien de la SONAPOST a été le témoin oculaire de la scène. Deux autres femmes étaient également dans les locaux quand le drame s’est produit. Elles étaient encore sous le choc et n’ont pas voulu se prêter à nos questions. Normal. Nous avons attendu des heures durant pour avoir la version d’un témoin, le gardien en l’occurrence qui était occupé avec la police scientifique. Une fois libre, il était prêt à nous relater la scène du braquage quand des agents de la SONAPOST, après un protocole inutile ou chacun semblait montrer sa « puissance », ont défendu au jeune homme de s’adresser à la presse. A qui rendent-ils service ? Personne, sinon à leur égo. Ce sont les mêmes qui sont prêts à tirer à boulet rouge sur les journalistes quand ceux-ci ne vont pas à la source de l’information. Tiga Cheick Sawadogo Vos réactions (41)
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