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Vision politique - Union pour la renaissance/Parti sankariste : Ressusciter la Révolution d’août 1983 par les urnes

mercredi 17 octobre 2012.

 

Parti socialiste d’obédience sankariste, l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS), a été créé en novembre 2000 dans une situation de crise consécutive à la mort du journaliste Norbert Zongo. En 2009, la Convention panafricaine sankariste (CPS) et une partie du Front des forces sociales (FFS) rejoignent l’UNIR/MS pour former l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS). Première force politique de l’opposition, le parti de Me Bénéwendé Stanislas Sankara entend « sauvegarder et pérenniser l’immense espoir suscité par la Révolution d’août 1983 ».

En ces temps de préparatifs des élections couplées de décembre 2012, le siège de l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS), ancêtre de l’UNIR/PS, grouille du monde. Mardi 18 septembre 2012, le président du parti, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, téléphone portable constamment à l’oreille, reçoit et consulte les responsables et les militants. Partagé entre le siège de son parti et celui du chef de file de l’opposition, « l’homme à la barbichette », comme il se plaît à l’entendre, indique que son parti est prêt à affronter les échéances du décembre 2012. Parti socialiste d’obédience sankariste, l’UNIR/MS a été créé en novembre 2000, dans une atmosphère de crise sociopolitique pour réhabiliter la mémoire du président Thomas Sankara, leader de la Révolution d’août 1983.

Membre du Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODM/PP), Me Bénéwendé Stanislas Sankara a été très vite piqué par le virus de la chose politique et décide de passer de la lutte associative à celle politique, à un moment où les différents partis politiques sankaristes ont décidé de s’unir dans la Convention panafricaine sankariste (CPS). L’avocat de profession n’a pas hésité à adhérer au nouveau parti. Mais suite à la crise qu’a vécue le Burkina Faso, tous les partis politiques ont été invités au gouvernement protocolaire. « Nous nous sommes rendus à l’évidence que le parti est né pour aller au gouvernement protocolaire. Nous avons refusé cette option et nous avons été expulsés avec d’autres camarades. C’est pourquoi nous avons créé l’UNIR/MS », indique le président du parti.

Dès sa création, le parti qui semble avoir une adhésion de l’électorat, obtient trois députés aux législatives de 2002, après deux ans d’existence. A l’issue des législatives de 2007 et avec les différentes alliances, l’UNIR/PS se retrouve être la première force politique de l’opposition.
Si la Révolution d’août 1983 a opté pour une idéologie communiste, l’UNIR/PS, comme d’autres partis, se réclame de l’idéal sankariste. Le sankarisme est-t-il une idéologie, une doctrine ou un comportement ? Me Sankara répond : « Le sankarisme est devenu une marque, mais n’appartient à personne. Pour moi, la question de l’idéologie n’est pas un problème, il s’agit de reconnaître la grandeur de l’homme… », soutient-il.

Le programme alternatif sankariste

Le président du parti de la renaissance dénonce la gestion du pouvoir actuel par le régime de la IVe République qu’il juge être le nid de tous les maux. Pour lui, le Burkina Faso est confronté actuellement à une économie peu compétitive, à une insécurité alimentaire persistante et une paupérisation croissante, tant en milieu rural qu’urbain. « La défaillance de la politique des secteurs sociaux de base comme l’éducation, la santé et l’emploi ainsi que l’absence d’une politique de cohésion sociale conduisent inexorablement le Burkina Faso vers le chaos social », indique le projet de société du parti de l’œuf. Ce document accuse le régime actuel de développer une politique dangereuse.

Cette forme de gouvernance, à entendre « les héritiers » du leader du Conseil national de la révolution (CNR), a porté un coup dur à la solidarité nationale. C’est pour « redonner au peuple l’espoir d’un avenir », que le parti de la renaissance propose à la classe politique burkinabè, une autre vision de développement dénommé, « le programme alternatif sankariste ». Ce programme de société est bâti, selon les responsables du parti, sur ce qu’ils appellent les acquis des quatre ans de la Révolution d’août 1983. Il vise essentiellement, selon le document de référence du programme de société du parti, à amener le peuple burkinabè à reprendre en main son destin, à lutter contre la gabégie, la corruption, le tribalisme et tous les maux qui minent le développement du pays et à restaurer l’identité culturelle du peuple et son expression plurielle.

Il s’agira, soutient le président du parti, Me Bénéwendé Sankara, de cultiver des valeurs comme l’amour du travail, l’intégrité, la dignité, la solidarité, la justice sociale dans la liberté et la lutte contre l’impunité en vue de sortir le Burkina Faso du sous-développement. Au plan économique, le parti opte pour le capitalisme d’Etat par l’auto-ajustement du CNR. « Des économistes et des experts affirment que les performances de la période 1983 à 1987 ont été franchement exceptionnelles », soutient le président du parti de l’UNIR/PS. Ce capitalisme d’Etat, affirme Me Bénéwendé Stanislas Sankara, est la solution pour le Burkina Faso. Même si ce système libéral a l’avantage d’encourager l’investissement du privé, souligne le document de programme de société, il reste que le maintien et le contrôle de l’Etat sur les entreprises productrices de biens de consommation de première nécessité, et celles garantissant la souveraineté nationale, est un impératif.

Pour valoriser l’agriculture, principale activité de 90% de la population, le parti de Me Sankara entend développer une politique agricole basée sur l’intensification, la spécialisation et la diversification des productions végétales et animales...

« La femme doit se battre, elle-même… »

Bien que militant pour la promotion de la gent féminine et la contribution de la femme au développement socioéconomique du pays, le président du parti estime que la loi sur le quota genre n’est pas la réponse idoine aux problèmes de l’ “autre moitié du ciel“. « Nous nous sommes abstenus lors du vote de la loi à l’Assemblée nationale. La femme doit se battre elle-même et le parti doit être le cadre dans lequel elle peut s’épanouir », affirme le président Bénéwendé Sankara. Et d’ajouter : « Il faut mettre la femme face à ses responsabilités, ce n’est pas en la positionnant en bonne place sur la liste que son statut va changer. Le travail du parti est d’aider la femme à surpasser les barrières sociales ».

Toutefois, indique la secrétaire nationale chargée de la promotion féminine du parti, Pauline Abga, toutes celles qui se battent au sein de l’UNIR/PS occupent des postes de responsabilité. Selon elle, son parti accorde une place importante à l’émancipation de la femme et des programmes de formations sont initiés pour permettre à celle-ci de prendre conscience de sa vraie place dans la société et de son rôle pour le développement du Burkina Faso.

En outre, le parti de la renaissance sankariste veut faire de la jeunesse, soutient le secrétaire national chargé des questions sociales et de la jeunesse, Jonas Sawadogo, le fer de lance de tout développement. « Nous avons conçu un programme qui fait de la jeunesse, une partie prenante du développement de notre pays. Au niveau de l’éducation, nous avons un programme sectoriel qui prévoit la scolarisation pour tous avec la possibilité de suivre son cursus normal sans distinction de classe sociale », affirme Jonas Sawadogo. Ce programme, poursuit-il, permettra à ceux qui ne veulent pas poursuivre de longues études ou qui sont handicapés pour des raisons sociales, de pouvoir apprendre des métiers. Mais au sein du parti, les structures de jeunes n’ont pas pour ambition de faire des places pour les jeunes, mais visent à créer les conditions pour que ces jeunes puissent se battre et mériter leurs places.

Pour les élections couplées de décembre 2012, les candidatures des jeunes constituent plus de 50% des listes au niveau des municipales et des législatives. Pour ces législatives, le président du parti soutient que les préparatifs vont bon train et l’ambition du parti de l’œuf est d’avoir un groupe parlementaire homogène, avec en sus, la gestion de plusieurs mairies.

Lassané Osée OUEDRAOGO (oseelass2009@yahoo.fr)


A qui profite la division au sein de l’opposition ?

Le statut de l’opposition est défini par la loi n°009/2009 AN qui dispose en son article 2 « qu’est considéré comme parti politique de l’opposition, tout parti légalement constitué se déclarant opposé au parti ou groupe de partis participants au gouvernement ou soutenant l’action gouvernementale ». Cette disposition est complétée par l’alinéa 1 de l’article 4 qui indique que pour être partis de l’opposition, il faut faire une déclaration officielle de son appartenance à l’opposition et la transmettre au chef de file de l’opposition. Il n’en fallait pas plus pour semer la confusion dans une opposition, jadis divisée, et créer d’office deux sortes d’oppositions. Il s’agit de celle réglementaire, on pourrait dire même légale, composée des partis politiques qui ont su taire leurs divergences et intérêts égoïstes pour se plier à la loi.

A l’opposé, on retrouve les partis qui estiment que l’institution du chef de file de l’opposition n’est qu’une machination du pouvoir en place et refusent d’adhérer à une structure dont ils considèrent le chef comme « le patron » de l’opposition. Conséquence, là où l’opposition dite légale montre sa désapprobation ou boycotte une rencontre, l’opposition opposée au chef de file se présente, au grand dam de la loi. Cette opposition burkinabè dans toutes ses composantes doit savoir, et cela est reconnu en politique, que ses querelles intestines n’arrangent que le parti d’en face, car plus l’opposition est divisée, plus le parti au pouvoir et ses partis satellites se frottent les mains. Par ailleurs, elle doit se mettre à l’idée que le chef de file de l’opposition, bien que considéré par les politologues comme adéquat au système politique à deux partis dominants, n’est que le porte-parole de l’opposition dans le cas du Burkina Faso comme le dit la loi à son article 14.

Par conséquent, il ne peut se réclamer en aucun cas « patron » de l’opposition burkinabè parce qu’il ne s’agit pas d’une coalition de partis. Même si cette loi sur le statut de l’opposition comporte d’énormes lacunes à combler, les acteurs ont intérêt à travailler, main dans la main, pour parfaire la situation et corriger leur éternel pêché de la division. Il est grand temps donc que cette opposition, dans son ensemble, parfois prête à fouler aux pieds ses principes à la vue d’un simple appât, de parler le même langage pour être crédible et éviter les humiliations incessantes.

L.O.O


Bénéwendé Sankara : Parcours politique d’ un avocat

Né le 23 février 1959 à Toéssin dans la province du Passoré, le président de l’UNIR/PS est avocat de profession. Dans son parcours politique de la CPS à l’UNIR/PS, l’enfant de Toéssin n’a qu’un seul objectif, mettre en valeur l’idéal sankariste par les urnes. Aux législatives de 2002, il est élu député à l’Assemblée nationale. En 2006, le Front démocratique sankariste (FDS) de Fidèle Kientega rejoint le leader de l’UNIR/MS qui commence à se faire une place au soleil sur la scène politique.

En 2007, Il est réélu à l’Assemblée nationale après avoir démissionné en 2005 au profit de son suppléant en vue de se présenter à la présidentielle de 2005. Il arrive alors en deuxième position lors de cette présidentielle de 2005 après Blaise Compaoré avec moins de 5% des voix. En 2009, la CPS de laquelle a été exclu Me Sankara et une partie du Front des forces sociales (FFS) conduit par Nestor Bassière, se joignent à l’UNIR/MS pour former l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS). Le parti devient alors la première force politique de l’opposition et le président, chef de file de l’opposition. A la présidentielle de novembre 2010, Me Bénéwendé Stanislas Sankara arrive 3e après Blaise Compaoré et Arba Diallo. Si certains acteurs de la scène politique ont vu en son acte le soir du 10 novembre 2010, lorsqu’il avait refusé de voter, l’élément déclencheur de sa mort politique, Me Sankara se dit incompris.

« C’est aussi le niveau de compréhension des Burkinabè et il faut composer avec. Je n’ai pas refusé de voter parce que j’avais en face de moi, un système d’illégalité », indique Me Sankara. Cet acte consistait, selon le président du parti, à attirer l’attention des autorités politiques et administratives sur la non fiabilité de l’ancien fichier électoral. « Si les gens n’avait pas compris mon intention, qu’ils comprennent que cet acte d’abstention a donné naissance à la biométrie et plus de fermeté à notre démocratie », soutient l’enfant prodigue de Toéssin. Du coup, le président de l’UNIR/PS réclame la paternité de la biométrie au Burkina Faso. Même si cette biométrie n’est pas une panacée à la fraude, Me Sankara estime que ce fichier, « fruit de son abstention au soir du 10 novembre 2010 », est déjà un grand pas dans la consolidation de la démocratie.

L.O.O

Sidwaya



Messages

  • Je me mets à rêver comme toi mais ne nous leurrons pas car le système est tellement verrouillé et l’opposition tellement divisée sans oublier une population tellement infantlisée que je me dis que le système Compaoré est encore là pour des décennies si chacun de nous ne prend pas ses responsabilités parceque Blaise Compaoré n’a pas changé et c’est lui même qui le dit dans une interview au magazine Jeune Afrique dans son édition de ce mois.Alors pour ces élections à venir,le régime de Blaise Compaoré va céder volontairement quelques députés et conseillers municipaux afin que chacun puisse crier victoire et c’est tout parcequ’il aura toujours tous les leviers du pouvoir dans ce pays.Alors mon sentiment est que dans cette démocratie de façade,il n’y aura pas d’alternance tant que Blaise Compaoré sera en vie.Donc il me semble que notre salut viendra en appliquant à ce même Blaise Compaoré lorsqu’il disait en 2006 à son ami Kadhafi que :« Tu sais, le jour où tu tomberas, car tu tomberas, ce n’est pas l’impérialisme qui t’emportera, c’est ton peuple. » parcequ’on ne peut pas se défaire dans la douceur d’un régime de 30 ans aussi facilement.Ce n’est pas possible puisque je ne vois pas d’exemple mais si quelqu’un a un contre exemple,j’attends le nom de ce pays

  • La révolution renvoie au régime d’exception et les urnes au régime démocratique. Nous sommes bien en démocratie depuis bientôt 25 ans. Maitre ne peux pas parler d’urnes en faisant allusion à la révolution. Ceci dit, ces élections couplées seront une fois de plus une occasion pour mais l’opposition d’apprécier la bonne confiance que le peuple a placé à Blaise et au CDP depuis une vingtaine d’année.

    • soyez honnete. Partisan d blaise .diTES lui d bien organiser ces elections(LIBRES ET TRANSPARENTES MEME DANS LE PLATO CENTRAL)ETANT DONNE KIL PART ET KIL SERA BIENTO ENTR LES MAINS D LHISTOIRE.SURTOU K CERTAIN ONT COMPRI KON N CHASSE PA UN CHEF A MOITIE...87 SA TOURNE WO....

  • nou voterons pour le parti de l’oeuf. notre force c’est notre determination

  • Hommage mille fois à thomas sankara le digne fils du faso qui a ouvert nos yeux.Si les partis sankaristes arrivent de se regrouper,nous aurons plus de force pour combatre.A bientòt le CDP sera noyé et on jugera les assassins et les grands voleurs à la place de revolution.tòt ou tard un sankariste sera president inchalla.

    • es tu sur que l union des partis sankariste est la solutions ?li s agit de l avenir de tout une nation donc j pense que nous devons proposer des solutions qui peuvent permettre a la nation de rester dans la paix vu c qui se passe dans les nations voisines.

  • L’opposition ne peut pas se focaliser sur Blaise COMPAORE et vouloir que les choses changent. Je pense que les choses peuvent changer si l’opposition faisait son travail de sensibilisation et de communication sur son programme ; surtout en campagne parce que les non alphabétisés connaissent plus le nom Blaise COMPAORE par le biais de l’opposition. Quittez la station d’arrêt de l’échec et libérez le potentiel enfoui en vous pour avancer. Surtout soyez des fervents croyants en DIEU et en votre idéal car vous savez bien que DIEU donne toujours à celui demande avec foi et non aux incrédules.

  • Maître, le Burkina a changé, ya plusieurs média. Le règne de la pensée unique comme au moment de la révolution est terminé. Et puis pendant le révolution, il n’yavait pas de liberté.
    Présentez un autre programme sinon si c’est pour revivre le calvaire, je voterai pour la liberté.
    La révolution est morte, proposer nous autre chose de concret. Nous le voulons pas retourner 25 ans en arrière.

    • de quelle liberté tu parles ? si se mettre devant son clavier pour déverser du n’importe quoi constitue pour toi une forme de liberté,je te plains vraiment mais je me permets tout de même de te poser une seule question puisque je ne te connais pas et qui est : arrives-tu,toi et ta famille à subvenir très honnêtement à vos besoins ? si oui tant mieux pour toi ainsi qu’à ta famille mais ce n’est pas le cas de 90% de la population de ce pays. dans ce cas on ne peut pas dire qu’on est libre quand on est un mendiant,un clochard,un rejeté de la société à moins d’être maso même si je perds pas de vue que le peuple burkinabè est un peuple de moutons et donc,rien ne surprend

    • C’est mon point de vue. Je persiste et signe que l’on est libre dans le burkina de maintenant vaut que le burkina de la révolution.
      Effectivement, beaucoup qui n’ont pas vecu la période revolutionnaire ne savent pas de quoi était faite cette période.
      La liberté c’est aussi le fait de dire son point de vue. ce n’était pas le cas pendant la révolution.
      C’était le culte de la personnalité et la pensée unique qui règnaient.
      Et dorénavant soit poli. La liberté c’est respecter aussi le point de vue d’autrui.

    • Ce mieux pour toi de te lever combattre pour chercher la liberte.si non tu seras surpris un jour que tu n,es libre mais ca sera trop tard.

    • se mettre devant son clavier pour déverser du n’importe vaut tjrs mieux que la liberte de lepoque

  • Marc tu te trompes beaucoup .je veux te dire tout simplement que le semblant de la démocratie est plus dangereuse que la tyranie.

    • Maitre est très nostalgique et nous pompe l’air.
      Les temps ont changé et il faut s’adapter à son temps.
      Maitre n’est pas un politique c’est pourquoi le pouvoir prend le risque de lui confier le titre de Chef de File de l’opposition.
      Vous verrez que cette institution sera disssoute si c’est Arba Diallo ou Diabré qui engrenge le plus grand nombre de député à l’issu du vote de Décembre 2012. Si c’est Bado Laurent le budget de cette institution sera renforcé.

    • Bonjour
      Si Marcelkouroukan est allé à l’école, il doit au moins savoir que l’on ne compare que deux ou plusieurs choses de même nature.
      Révolution et democratie sont-elles les même terminologies ?
      En revolution, tu sais à quoi t’en tenir, mais dans notre democratie, on te dit que tu es libre et quand tu parles on te fait, puisque tu ne sais pas que c’est une fausse democratie. Je préfère la revolution de Sankara qui selon vous a fait des dégats à la démocratie de Blaise qui selon moi a fait plus de dégats car ce qui est fait est loin de la democratie et ce qui est pendant la révolution est prche de la revolution. quand vous avez un niveau basi-lectal, il faut éviter dans rentrer dans des débats savants

      Merci

  • Dans le fond, tous les partis politiques au Burkina sont structures comme le CDP, c’est a dire le parti est d’abord identifie a une personne. Les journalistes proclament souvent (a tort ou a raison) que le CDP est "la chose" du PF. Mais on oublie egalement de preciser que l’UNIR est "la chose" de Me Sankara, l"UPC "la chose" de Diabre, l"ADF" la chose de Me Ouedraogo, etc. A partir du moment ou tous ces partis fonctionnent de la meme facon, ne risque-t-on pas de les voir repeter les memes methodes de gestion si toute fois ils devaient gouverner ? Bien sur les hommes seront peut-etre differents, mais on peut diffcilement echapper a la structure du parti qui vs porte au pouvoir... l’example le plus recent sont le FPI et le PDCI. Bien sur les hommes etaient differents, mais dans le fond le FPI etait structure et fonctionnait comme le PDCI, c’est-a-dire autour d’un homme fort.... memes les cadres du FPI ont reconnu qu’ils ont repete ce que eux reprochaient au PDCI (dixit Mamadou Koulibaly, ex No 2 du FPI). Quand un parti definira une procedure claire, transparente et democratique de designation de son candidat a la presidentielle, on aura fait un gd pas vers le changement.

  • Nous avons mare de cette révolution juste pour susciter une masse populaire c’est pas sure que nous supporterons cette révolution tel qu’elle était nous souhaitons une nation libre et prospère. Pas nous berner par des mots révolutionnaires.

  • Pourquoi l’UNIR/PS a refusé de participer aux réformes politiques temps fort pour le parti d’apporter son opinion. Alors, qu’on arrête de nous cajoler dans sens des poils. Et que les fentomes reposent en paix. Car ils le méritent.