Nouvel hôpital de Bobo-Dioulasso : Attention à ne plus commettre les mêmes erreurs qu’avec les autres CHU du pays !

lundi 17 février 2025.

Dr Salam Savadogo, médecin anesthésiste réanimateur, et Dr Kalilou Daganon, médecin généraliste, recommandent, dans la tribune qui suit, de confier la gestion du nouvel hôpital de Bobo à une équipe militaire ou mixte (militaire et civile). Cela pour éviter qu’il ne suive le même chemin que ses prédécesseurs, Yalgado, Bogodogo et Tengandogo, entre autres.

Le Burkina Faso s’apprête à accueillir un nouvel hôpital de référence à Bobo-Dioulasso, dont les travaux ont débuté 2020 et la livraison est prévue en mars 2025, selon les déclarations du coordonnateur du projet.

Cette amélioration du système de santé par la construction d’un nouvel hôpital à Bobo-Dioulasso représente une opportunité unique pour anticiper son mode de gestion
Ce futur Centre Hospitalier Universitaire (CHU), d’une envergure sans précédent, répondra aux normes internationales avec des infrastructures modernes et des équipements de pointe. Cependant, au-delà de son inauguration, un défi de taille se profile : quel mode de gestion adopter pour éviter les erreurs du passé ?

Une leçon à tirer des échecs des CHU actuels

L’expérience récente de la gestion hospitalière au Burkina Faso nous impose une réflexion profonde en prenant l’exemple des anciens CHU. Le CHU de Tengandogo dans ses premières années a bénéficié d’un partenariat entre une équipe locale et des experts taïwanais. Cette collaboration a été un succès sur plusieurs plans entre autres un approvisionnement constant en réactifs et médicaments, limitant les ruptures, une maintenance efficace des équipements médicaux, un accueil satisfaisant des patients avec une prise en charge rapide, une propreté et entretien régulier des infrastructures, et une rénovation immédiate en cas de panne ou de détérioration.

Malheureusement, après le départ de l’équipe taïwanaise, l’hôpital sous une gestion civile est resté confronté à plusieurs difficultés avec une infrastructures en dégradation accélérée faute d’entretien, une lenteur administrative et un climat général de mécontentement qui nuit à l’efficacité des soins à tel point que certains patients refusent souvent d’être référés vers cet établissement.

Cette détérioration s’est aggravée avec l’« universitarisation » du CHU-T, où l’arrivée des étudiants et internes a complexifié le fonctionnement sans précédent. Aujourd’hui Cet hôpital autrefois hôpital de référence en matière de soins de santé au Burkina Faso n’est plus ce qu’il était au moment de son ouverture, sa notoriété est en chute. Pourquoi au lieu de capaciter et d’attirer plus de patientèle on constate plutôt un effet contraire ?
Quant aux autres CHU, le CHU de Bogodogo (CHU-B), inauguré en 2017 et la mère des CHU en l’occurrence CHU-YO, longtemps gérés par une administration civile restent en déca des standards souhaités. Résultats ? problèmes structurels, organisationnels, fonctionel soulignant les limites de la gestion hospitalière exclusivement civile.

Un constat évident : la gestion civile de nos hôpitaux est-elle en échec ?

Depuis l’arrivée des autorités militaires au pouvoir, on observe une de redynamisation des CHU quoi que pour le moment insuffisant. Mais pourquoi donc attendre ce tournant politique pour redresser la situation ? La gestion civile seule est-elle réellement adaptée à nos hôpitaux ? Cette question mérite d’être posée avec lucidité, car il en va de la survie du système hospitalier burkinabè.

Un modèle de gestion militaire ou mixte : une solution viable

Afin d’éviter que le nouvel hôpital de Bobo ne suive le même chemin que ses prédécesseurs, nous préconisons une gestion militaire ou mixte (militaire et civile), qui présenterait de nombreux avantages :
D’abord la discipline militaire et la rigueur accrues imposera le respect strict des horaires de travail et des responsabilités, une gestion efficace des ressources humaines, financières et matérielles, une meilleure répartition des tâches et une réduction des conflits internes et d’éventuelle grèves.

Aussi une gestion militarisée procure un meilleur suivi des équipements et des approvisionnements avec une maintenance rigoureuse du matériel médical, un approvisionnement régulier en médicaments et réactifs, une mise en place d’un contrôle strict des stocks pour éviter les ruptures, une sécurisation des locaux et donc une organisation fluide.
Enfin avec les militaires, on peut espérer une optimisation du parcours de soins du patient, un accueil plus organisé et un délai d’attente certainement plus court contribuant à une amélioration de la qualité des soins.

Une alternative à explorer pour un système de santé performant

En aucun cas la gestion de cet hôpital de Bobo par les militaires exclurait les civils.
Il s’agit ici d’instaurer un modèle hybride où les professionnels de santé travailleraient sous une administration militaire, garantissant ainsi une meilleure organisation et un fonctionnement optimal.
Cet hôpital doit bénéficier d’un mode de gestion adapté à ses ambitions, où la discipline, la transparence et la rigueur seront des amis.

L’objectif ultime est de voir désormais au Burkina Faso un hôpital de référence, où la qualité des soins, la discipline et l’efficacité seraient au cœur du système hospitalier. Il est donc temps de sortir des sentiers battus et d’oser une nouvelle approche pour offrir aux populations des services de santé dignes de ce nom et adaptés à leurs besoins.
Cette transition du Président capitaine Ibrahim Traoré est donc une opportunité unique à saisir par notre beau pays le Burkina Faso, de bâtir un système hospitalier performant. Saurons-nous prendre la bonne décision avant qu’il ne soit trop tard ?

Dr SAVADOGO Salam (médecin anesthésiste réanimateur)
& Dr DAGANON Kalilou (médecin Généraliste)

Vos réactions (23)

par Yol-Yolé, 17 février 11:45

Merci à ces professionnels de la santé pour avoir le courage de jeter le pavé dans la mare. Je suis sûr que pleins d’administrateurs de structures sanitaires accueilleront ces propositions avec bienveillance parce que eux-mêmes,.avec toutes les qualifications qu’ils ont, sont victimes des pratiques malsaines instaurées depuis la fin de la Révolution et le règne sans partage des syndicats mafieux du Secteur de la Santé qui ont pris en otage le fonctionnement du système de santé du Burkina. Voilà que sur la base d’une simple rumeur, des syndicats exigent de rencontrer le Ministre de la Santé sous prétexte qu’on veut diminuer les salaires des agents de la santé. De quoi, empoisonner l’atmosphère au travail, détourner l’attention des responsables pour instaurer impunément la médiocrité dans les services ! Nous ne disons pas que seuls les militaires sont les plus disciplinés dans notre pays mais on doit accepter que souvent, c’est le système de gouvernance militaire avec la réédition périodique des comptes qui sied dans certains cas. On ne perd rien à essayer une gouvernance militaire à l’ouverture de cette nouvelle structure d’envergure internationale et voir quelles sont les tendances ! Merci Docteurs !

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- par Indjaba, 17 février 14:36
  
  N’exagérons pas et ne nous trompons pas de diagnostic surtout que les auteurs de l’écrit sont des médecins. La seule excuse de ces deux médecins spécialistes est due au fait qu’ils ne sont ni des santé publicistes ni des économistes de la santé. Avant d’aller loin, je vais les rappeler que Yalgado a déjà été géré et dirigé par un militaire. Bref ! Je crois que le problème de nos hôpitaux réside dans nos textes et lois qui favorisent une lourdeur et des blocages dans la mobilisation et la gestion des ressources humaines, matérielles et financières. Ex : un DG de Yalgado ne peut pas licencier un fonctionnaire véreux et ou gréviste de Yalgado sans se référer à un conseil de ministre. Il faut attendre des mois pour faire un communiqué qui donnera à tel ou tel Agent ayant abandonné son poste depuis 5 mois encore 10 jours de le rejoindre sinon la procédure administrative va enfin être initiée à son encontre. C’est la loi qui dispose cela et même un directeur militaire ne pourra pas licencier sa recourir au conseil de ministre. Le deuxième problème de nos hôpitaux réside dans le non réalisme dans les coûts. Les prestations sont trop sous estimées pour permettre aux populations démunies de se soigner. C’est bien mais quelqu’un doit payer le vrai prix aux hôpitaux. Pour les mêmes services, la même mobilisation de personnes au niveau au niveau du privé, le patient paie souvent 100 fois plus cher. Il y’a aussi les subventions non versées ou insuffisamment versées par l’état. Bref, les hôpitaux doivent fonctionner comme des entreprises et là c’est des managers et ou des gestionnaires économistes qu’il faut . Pas forcément des administrateurs des hôpitaux ou des militaires.
  
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par NZ, 17 février 11:46

Merci pour vos propositions. Mais sachez que le vrai problème de nos hôpitaux n’est pas l’incompétence des civils gestionnaires mais le nerf de la guerre et la politique. Depuis très longtemps, les infrastructures sanitaires n’ont pas été la priorité des politiciens. Tant qu’il n’y a pas une politique sanitaire rigoureuse avec les moyens conséquents matériels, humains et financiers, même si vous y amenez le Chef d’Etat Major des armées, il échouera.

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par SOME, 17 février 12:04

Merci pour la réflexion. A cette allure on aura des réflexions du genre remplaçons tout le personnel médical civil par des militaires. Je ne connais pas bien la santé. Mais je pense que le CHU Bogodogo fonctionne bien depuis Roch. Je pense pas qu’il ait des militaires laba. Même Tengadogo dont vous faites cas c’est le départ des partenaires taïwanais qui a causé le problème et non l’absence de militaires. Si vous ne voulez plus les administrateurs des hôpitaux comme DG des CHU, ayons aussi le courage de le dire. Je respecte les militaires, mais ils ne doivent aussi rester dans leurs administration auprès des combattants malades, des détachements militaire et dans les hôpitaux militaires. Je crois mm qu’il faut encore recruter des médecins militaires car cela contribue à doper le moral des combattants. Les médecins militaires se suffise pas. En témoigne les médecins civils qui sont souvent réquisitionné légalement pour les appuyer. Il y’a mm des médecins militaires qui servent aussi dans nos CHU. J’en ai déjà croisé. Je pense qu’on peut nommer des civils compétent, leur fixer des objectifs et exiger la rigueur et mettre les moyens. Sinon la militarisation de toute l’administration civile n’est pas la solution à mon sens. Le PDS de Ouaga est un civil, mais il travaille. Il en de mm de Bassolma Bazié, et bien d’autres... SOME

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par Koro kamo, 17 février 12:15

Je vous comprends. Mais les militaires n’ont pas pu construire un hôpital militaire digne de ce nom dans ce pays. Vous pouvez même voir des médecins militaires consulter dans le privé ( ce qui est bizarre compte tenu de la situation). Nous sommes l’un des rares pays sans hôpital d’instruction des armees. L’hôpital du camp de Gounghin est plus un CMA qu’un hôpital digne de ce nom. Exhortons plutot les militaires à construire des hôpitaux militaires dignes de ce nom à Ouagadougou, Bobo, Kaya , Dori et Fada. Pour ce qui concerne nos CHU, votre analyse est juste. Mais vos reponses manquent de pertinence. Il n’ y a pas de solution magique. Vous ne verrez pas de médecins , ni de pharmaciens à la tête de nos CHU. Certains vous diront que c’est de là que viennent nos problèmes. Qui dit CHU dit présence de stagiaires. C’est un plus et non un problème. Sans CHU auriez vous été formés ? Quel mal y’a t il à ce que Tingandogo et Bogodogo accueillent des étudiants ? VOUDRIEZ VOUS DIRE QUE LE NOUVEL HÔPITAL DE BOBO NE DEVRAIT PAS ACCUEILLIR D’ÉTUDIANTS ? Vous savez pertinemment en tant qu’acteurs que le problème est plus complexe que ce que vous dites. Il faut aller vers un bilan de la fonction publique hospitalière et revoir le fonctionnement de la DRH du ministère de la santé. Ce serait déjà un début de solutionnement.

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par Le nouveau Sage, 17 février 12:20

Merci aux docteurs pour la lumière. Au trésor public et aux impôts, il faut aussi amener les militaires alors ????

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17 février 12:45

Quelle réflexion ! Je pense qu’il faudra confier la gestion des foyers où il y’a des problèmes à l’armée pendant que nous y sommes....Le problème des hôpitaux c’est la gestion civile !!!

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par Agent de santé, 17 février 13:04

Félicitations aux co auteurs de cette tribune pour avoir touché du doigt des tares actuelles de nos CHU et fait des propositions. Dans l’œuvre de construction nationale, chaque proposition, je crois, est la bienvenue car c’est à partir des débats contradictoires que jaillit la lumière. Toutefois, l’écrit incrimine quasi exclusivement les équipes de direction et omet des insuffisances objectives de nos hôpitaux que sont la faiblesse des subventions de l’Etat à laquelle s’ajoute une tarification inadaptée, les détournements de patients qui privent les CHU de recettes, le faible temps consacré à l’hôpital public par certaines catégories de personnels dont certains ont même des cliniques privées, l’absence de mécanismes électroniques de contrôle des présences, une réglementation des marchés publics inadaptée, etc. En comparant la gestion du CHU de Tengandogo qui « marchait » pendant la présence taïwanaise et la gestion actuelle, il faudrait ajouter que Taïwan apportait des subventions et mettait à disposition des équipes de maintenance, ce qui n’est plus le cas actuellement. En plus, l’hôpital portait le nom du chef de l’Etat de l’époque et les demandes de rallonge de subvention portaient fruit. Je ne pense pas que les problèmes des CHU soient liés à la qualité de militaire ou de civil de son premier responsable. Le mal est plus profond que cela. Par exemple, le CHU Yalgado OUEDRAOGO a eu à sa tête un militaire. Une comparaison pourrait être faite entre les résultats de sa gestion et ceux des civils. Nonobstant ce que je viens de décrire, et en plus de l’idée force des auteurs de l’écrit, je proposerais carrément que ce CHU soit transformé en Hôpital d’instruction des Armées, même si un projet de construction de ce type d’hôpital au sein du Camp général Aboubakar Sangoulé LAMIZANA est, je crois, à l’ordre du jour. En plus d’avoir à sa tête un médecin militaire, les chefs de département et de service devront être exclusivement des médecins militaires ou des médecins Commissaires de police et une forte proposition des agents seront également des militaires ou des policiers. Si non, je ne pense pas qu’un militaire à la tête d’un hôpital civil puisse changer les habitudes d’un professeur de rang A, grade terminal, car il correspond à un général d’Armée dans la hiérarchie militaire. Comme le CHU sera alors militaire, la grève y sera interdite (un des maux de nos hôpitaux) car l’Armée ne reconnait pas ce vocable. Les horaires de service seront également scrupuleusement respectés même si le CHU ne met pas en place une carte d’accès et à l’hôpital et au service qui permettrait d’enregistrer les heures d’arrivée et de départ des agents. Avec un CHU d’instruction des Armées, ce sera la fin des sabotages d’appareils dont sont coupables certains personnels afin de détourner la patientèle vers le privé.

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par RAK, 17 février 13:11

j’allais être d’avis avec vous si dans votre argumentaire vous aviez des exemples de gestion réussie d’hôpitaux militaires. Parce que je ne suis pas trop que le fait d’être militaire suffit pour assurer une gestion vertueuse ?

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- par Agent de santé, 17 février 14:48
  
  Comme votre post vient après le mien, je présume que c’est en réaction à mon écrit que vous posez votre préoccupation. Si tel est le cas et comme il n’ya pas d’hôpital militaire au Burkina Faso pour le moment, je n’ai aucun exemple domestique à vous donner. En revanche, l’hôpital le mieux tenu de France, celui de Percy Clamart, est un hôpital d’instruction des Armées.
  
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par meimei, 17 février 14:02

Voilà deux qui viennent etaler leur incompetence. C est comme la majeur partie des Africans qui pense qu ils sont moins inteligents que les toubabs. Dans tout corps, on peut trouver des gens comme ca qu on peut corrompre pour qu il raconte du n importe quoi. Un peu comme des Africans qui pensent qu ils sont incapable de gerer leur pays et il faut l aide des etrangers pour y arriver

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17 février 14:02

Salam SAWADOGO STP pardon, tu vas pas te ranger maintenant ? après avoir été député du sanmantenga sous le CDP, après avoir été au CNLS ; tu veux toujours ta part de gâteaux dans ce régime ? sinon, cet écrit n’en vaut pas la peine seulement faire savoir que tu existe et que tu veux être invité au plateau. mais faut parfois avoir honte

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- par Wibga, 17 février 14:51
  
  Mon cher monsieur, relisez le nom de l’un des auteurs : il s’agit de SVADOGO Salam, médecin anesthésiste réanimateur et non SAWADOGO Salam, pharmacien ancien député et TOUJOURS EN SERVICE AU SP/CNLS.
  
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- par Sidzabda, 17 février 17:22
  
  autant si c’est pas le même.
  
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par Kulba Camy, 17 février 16:43

Comparaison n’est pas raison, mais la proposition des auteurs de l’article c-à-d nommer des militaires à la tête des hôpitaux est une expérience qui a déjà été tentée en Côte d’Ivoire par le Père de la Nation "Le Vieux" FHB, dans les années 1980-1990. Les mêmes arguments de rigueur militaire avaient été avancés pour justifier l’intrusion du trellis dans la gestion des hôpitaux ivoiriens, malheureusement, les résultats ne furent pas au rendez-vous de l’espoir mis dans les fleurs de l’arrivée, des galonnés dans l’administration hospitalière. Pour remédier à la catastrophe de la gestion des militaires , il a fallu former et nommer des administrateurs des services de santé dans les établissements sanitaires, à la fin de la décennie 1990. En resumé, la santé de tous est trop précieuse pour laisser sa gestion à des militaires.

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par Sidzabda, 17 février 17:08

les auteurs du présent article cherchent à être consultés pour une nomination, rien d’autres ? sinon ce qu’ils ont écrit ne pèse pas

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par Juste, 18 février 02:21

La seule chose qui vaille est que chacun mange à la sueur de son front. Quand on est récruté pour faire un travail et qu’on ne le fait pas, il doit y avoir des mecanismes permettant de rendre des comptes et dans les délais. La force du syndicat a pourri notre système sanitaire et il faut avoir le courage de le dire. Si la discipline militaire implémentée dans le système sanitaire doit permettre le bonheur de nos pauvres populations prions pour ça. On a parfois fait plus dans le populisme et dans la gabégie que dans la lutte syndicale ; des individus se sont enrichis au détriment des masses populaires sous le manteau de la lutte syndicale. Dans tous les cas, tout tient à la qualité des hommes qui animent le sommet de l’état ; les Burkinabê se surpassent de nos jours dans les efforts de contributions diverses parce que la tête inspire confiance. Le jour où la tête va faillir, les résultats aussi seront là. Voilà pouirquoi j’invite le pouvoir à tendre une oreilles attentive pour écouter les cris du peuple ; allez au plus profond du pays, méfiez vous des ces conseillers occultes qui constituent plus des poisons que des solutions.

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par Rabo, 18 février 04:04

Bonjour. On peut aussi voir l’opportunité d’installer une pharmacie géree par l’hôpital à l’intérieur de ses murs. Concernant la gestion des stocks, je n’arrive pas à comprendre pourquoi cela pose toujours un problème de nos jours. L’outil informatique, avec un bon programme, peut résoudre ce problème. N’est ce pas plutôt un problème humain qui se pose ?

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par kwiliga, 18 février 10:36

Notre système de santé ne fonctionnera que lorsque l’ensemble de nos dirigeants (depuis le maire, jusqu’au président, en passant par les ministres, gouverneurs,... s’engageront (ou seront contraints par la loi, la constitution...) à se soigner et à faire soigner leur famille, dans les services publics du pays. Il en va de même pour ce qui concerne le système éducatif. Il ne sert à rien d’instaurer une dictature, si c’est pour persévérer dans un système d’inégalités criardes.

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- par boss, 21 février 10:03
  
  D’accord avec vous. Tant que les décideurs ne se sentent pas concernés par leurs décisions, ce qui est arrivé arrivera toujours. C’est comme avec nos routes ; dans leurs V8 4*4, ils ne vivent pas les mêmes secousses et les problèmes de dos comme la majorité des populations...
  
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par le juste, 18 février 14:11

Le burkinabé est tellement difficile a discerné que souvent on se pose la question s’il est au sérieux ou il plaisante. Quand les hauts pretres ont essaye de piege Jesus en lui demandant s’ils devaient payer l’impot a César, il leur a demandé quelle etait la figure qui etait sur la piece et ils ont repondu César. Jésus dira donc de restituer ce qui est a César à César. Les militaires qui étaient des civiles comme nous et qui ont été formés pour nous protégés doivent rester dans leur champ d’action et ne pas vouloir faire tout en meme temps. C’est comme si l’on demandait de ne plus recruter les gens au niveau de fonction publique mais de recruter seulement des militaires qui seront une potion magique pour tous nos problemes.

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par sanfo, 19 février 10:43

Avant de produire ce document les deux confrères ont bien réfléchi tout en pesant les pour et les contre. Tout le mérite leur revient. Pour moi militaire ou civile notre problème c’est le manque sanction. Il ya les uns et les autres. Peut être que i la gouvernance militaire semble plaire aux confrères c’est seulement la possibilité de sanction directe sans trop de contorsion. Aujourd’hui quelle pouvoir a un DG pour sanctionner un professeur absent de son poste.

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par boss, 21 février 10:09

A mon avis, ce n’est pas une question de civils vs militaires, mais une question de système, de responsabilisation et de redevabilité. Pourquoi ça fonctionne mieux dans le privé ? En trouvant la réponse à cette question, et en appliquant la recette au public, ce serait un début de solutionnement. Aussi, que tous les responsables publics d’un certain niveau, soient obligés avec leurs familles à se soigner dans les hôpitaux publics ! Avec ça aussi, vous verrez les choses s’améliorer radicalement et même très rapidement dans nos structures publiques.

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