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Burkina / Nabasga du Gounghin Naaba Guigemdé : Il appelle à l’union pour combattre l’ennemi commun

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lundi 10 juin 2024.

 

Le samedi 8 juin 2024 marquait la célébration du Nabasga du Gounghin Benda-Naaba. Cette célébration, tenue dans sa résidence royale à Gounghin, au secteur 7 de Ouagadougou, a connu la participation de bonnets et invités de tous ordres.

Durant toute la journée, la fête a battu son plein dans la résidence royale au secteur 7 du quartier populaire de Ouagadougou, Gounghin. Entre les mets locaux savamment préparés, et le rythme des sons des instruments de musique traditionnelle, chefs coutumiers et invités se sont succédé devant celui qui est mis à l’honneur, le Gounghin Benda-Naaba.

Vêtu d’une tenue traditionnelle, sourire aux lèvres, le chef recevait ses convives qui avaient les mains chargées de cadeaux, pour lui présenter leurs vœux de prospérité, de longévité, mais aussi souhaiter que le Burkina Faso retrouve sa paix d’antan.

A l’occasion de sa fête, le message du Gounghin Benda-Naaba, est que les fils et filles du Burkina soient unis pour combattre l’ennemi commun (le terrorisme) qui a mis le pays dans cet état. Il prône en effet l’entente entre les Burkinabè afin de sauver le pays de cette guerre contre le terrorisme qui endeuille chaque jour.

Le Gounghin Benda-Naaba arborant royalement sa tenue traditionnelle

« Il faut que les gens sachent que ce n’est pas une seule personne qui trouvera la solution. Parce que, c’est ensemble que nous allons vaincre l’ennemi et non individuellement. Ce sont les idées réunies qui permettront d’avoir de meilleures solutions. Si tous les Burkinabè s’entendent, cette guerre ne durera pas plus de trois jours. Je souhaite que chacun laisse ses désirs personnels pour épouser ceux de l’ensemble du peuple, parce que si le pays se porte bien, c’est tout le monde qui gagnera », à en croire le chef.

Le Nabasga, c’est aussi la musique traditionnelle qui tient en haleine les convives. Une occasion pour les mamans de se rappeler le bon vieux temps comme elles le disent. C’est ainsi qu’elles ont dansé pour honorer le chef, tout en souhaitant que le pays gagne la guerre dans laquelle il est engagé.

Avant ce côté festif, il y a eu des sacrifices d’animaux pour dire merci aux ancêtres pour l’année écoulée et leur confier celle à venir. Etant donné que l’année écoulée a été une année très difficile pour le Burkina Faso, le chef a fait savoir qu’ils ont demandé aux ancêtres de stabiliser le pays pour ses fils et filles et surtout de toucher les cœurs pour que la cohésion sociale soit le partage de chaque Burkinabè.

Le Gounghin Benda-Naaba recevant ses convives

Les belles filles, neveux et autres parents, comme Maïmouna Tiemtoré et Moussa Guigma, souhaitent une bonne santé au chef pour l’année, mais également la paix dans tout le pays.

Yvette Zongo
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