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Construction de l’aéroport de Donsin : « Les partenaires se bousculent… », Zakaria Sieba, DG de la maîtrise d’ouvrage

lundi 10 juin 2024.

 

L’aéroport de Donsin, actuellement en construction, s’étend sur une superficie de 4 400 hectares. À la date du 22 avril 2024, les infrastructures, sous maîtrise d’ouvrage publique, étaient à 86% de mise en œuvre. Celles sous maîtrise d’ouvrage privée ont été dénoncées par le gouvernement. S’exprimant à ce propos lors d’une visite de journalistes sur le site de l’aéroport, le directeur général de la maîtrise d’ouvrage, Zakaria Serge Landolo Sieba, a laissé entendre que les partenaires se bousculent pour le marché. Toutefois, il dit ne pas exclure des possibilités endogènes pour la réalisation de ces infrastructures. Et à ce propos, l’actionnariat populaire est, de ses dires, une option à ne pas écarter.

« Notre aéroport est une infrastructure qui sera rentable. Nous aurons un hôtel construit à proximité de l’aérogare pour les passagers en transit. Nous voulons que ces derniers-là soient à l’aise. Nous aurons un centre commercial, un centre commercial dans lequel nous commercialiserons des produits locaux tels que le beurre de karité, l’huile d’anacarde ou de sésame, etc. Nous voulons proposer, dans l’espace vert attenant à l’aéroport, du riz soumbala-poulet. Mieux, nous voulons empaqueter ce riz-là, pour permettre par exemple à celui qui veut en acheter pour ses amis aux États-Unis, de le faire. Nous allons normaliser les choses de sorte à ce que, une fois arrivé à l’aéroport de Los Angeles, on ne bloque pas le poulet parce qu’il n’est pas normalisé.

Au niveau des bâtiments de la gendarmerie et de la base militaire, nous avons prévu un espace pour faire le sport. Nous avons même prévu qu’il y ait des écoles primaires à l’intérieur de l’aéroport, parce que beaucoup de gens y travailleront continuellement. Il y aura des femmes qui vont travailler ici. Il sera intéressant qu’il y ait des crèches pour leur permettre de laisser leurs bébés là-bas. Nous ambitionnons de créer une école d’aviation civile au niveau de l’aéroport. Nous y donnerons des formations de courte durée, mais des formations de haut niveau. Nous aurons ce qu’on appelle ‘‘la cité aéronautique’’. Autour de l’aéroport, un certain nombre d’infrastructures accompagneront son développement, un peu comme ce que l’on remarque avec le train. Quand le train passe, vous voyez que, sur toute la ligne, on constate le développement, juste parce que le train s’arrête à ces zones-là. Le tout, c’est de faire en sorte que les populations qui avoisinent l’aéroport puissent sentir cet impact économique.

Actuellement, les partenaires se bousculent. C’est vrai que les sommes nécessaires pour la réalisation des infrastructures de notre aéroport sont assez importantes, mais nous sommes confiants que nous trouverons des partenaires qui nous accompagneront. Une chose est sûre : de façon intrinsèque, le peuple burkinabè est un peuple résilient ! Et s’il est nécessaire, nous passerons par l’actionnariat populaire. Nous n’allons donc pas nous limiter en termes de possibilité. Si nous trouvons un partenaire stratégique qui est prêt à nous accompagner, nous y irons ; et, ce, dans un partenariat gagnant-gagnant. Sinon, nous trouverons des moyens intrinsèques pour pouvoir réaliser cet ouvrage qui tient à cœur les Burkinabè. »

Propos recueillis par Erwan Compaoré
Lefaso.net



Messages

  • Je n’ai rien rien compris.
    Les partenaires se bousculent ou pas au final ?
    A combien estime-t-on le nombre de passager en transit à Ouaga par semaine pour qu’un hôtel soit rentable ?

  • En gros , tout ce qu’il y a de plus normal dans un aéroport quoi...et il annonce qu’il y aura du riz soumbala comme si c’était une prouesse....

  • C’est totalement confus. En plus tout ce qu’il dit est le mimimum qu’il dans un aéroport international. Vu l’insécurité et l’instabilité politique le nombre de touristes au Faso est en récul, certainemes compagnies cargo ne désservent plus Ouagadougou. L’hébergement à l’hotel à Ouaga voute plus cher qu’en Europe (par ex Berlin, Alicante, Bruxelles,...). On a l’art de mentir au Burkina. Les arguments que ce monsieur avance sont à prendre avec des pincettes. L’avenir nour jugera.

  • La raison aurait voulue qu’on se limite à un aéroport de la même taille que celui du centre de Ouaga qu’on pourrait agrandir si besoin.
    Ce n’est pas la taille de l’aéroport qui fait le trafic mais plutôt le trafic qui fait la taille.
    Mais bon ça fera notre fierté.

  • Vraiment, un message beaucoup plus confus que le silence. Désolé je passais.

  • Burkinabé aime critiquer dès ! Depuis je lis les commentaires ya meme pas un bon message d’encouragement ou de bonne suggestion. Patiii

    • Son message est confus, on fait juste remarqué qu’on ne comprend pas et son message et l’objectif visé ce gros projet.