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Burkina : Le gouvernement ressuscite l’Office national des Barrages et des aménagements hydroagricoles pour la souveraineté alimentaire

mercredi 29 mai 2024.

 

(Ouagadougou, 29 mai 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Selon le ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le conseil a examiné plusieurs rapports et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.

Pour le compte du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, le Conseil a adopté trois décrets portant dissolution du Fonds d’appui au secteur informel (FASI), du Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE) et du Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ).

Selon le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Aboubakar SAVADOGO, la dissolution de ces fonds fait suite à la création, en décembre 2023, du fonds Faso Kuna Wili qui regroupe leurs attributions et leurs missions. L’une des difficultés ayant entraînant la dissolution de ces fonds est le déséquilibre budgétaire constaté dans leur gestion. En effet, il a été constaté que le budget de fonctionnement de ces structures dépassait largement le budget consacré au financement des projets des bénéficiaires, a dit le ministre qui a précisé que les passifs et les actifs de ces trois fonds seront reversés au Fonds Faso Kuna Wili à l’exception du personnel.

« Il sera mis fin au contrat de l’ensemble du personnel et des discussions vont être entreprises pour leur redéploiement », a indiqué le ministre Aboubakar SAVADOGO.

Au titre du ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes entreprises, le Conseil a adopté deux décrets portant respectivement création d’une société d’Etat dénommé Office national des Barrages et des aménagements hydroagricoles (ONBAH) et dissolution de l’Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural (AGETEER).

Pour le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger BARO, les missions de l’ONBAH, à titre de maître d’ouvrage délégué, consiste à l’intervention sur les infrastructures hydrauliques et l’aménagement de l’espace rural notamment les aménagements hydroagricoles, les barrages et petites retenues d’eau, les puits et forages, les équipements et constructions rurales.

A titre de maître d’œuvre, l’ONBAH interviendra dans les études techniques détaillées des projets de construction et de réhabilitation des barrages et des ouvrages annexes à vocation agricole, pastorale, humaine, électrique et mixte.

Avec la dissolution de l’AGETEER, son patrimoine sera transféré à ONBAH, qui relève du ministère en charge de l’agriculture et contribuera à la souveraineté alimentaire.

Direction de la communication de la Présidence du Faso



Messages

  • L’ONBH nouveau subira le même sort que l’ancien si :
     la peine de mort n’est pas rétablie
     au moins une personne n’est pas pendue à la place de la nation pour détournement de fonds publics

  • Les choses bougent véritablement au Burkina de Ibrahim TRAORE.
    On se dirige vers la fin de la mauvaise gestion des ressources du pays.

  • C’est plus cohérent ! Blaise COMPAORE avait démantelé cette structure sous le prétexte de vouloir promouvoir le secteur privé. Et comme c’était un régime très corrompu, pratiquement tous les barrages réalisés avaient d’énormes défauts et menaçaient de céder après quelques années. Et quand un barrage menace de céder, les bénéficiaires s’en prennent naturellement à l’Etat qui remplace les prestataires corrompus pour répondre et réparer si possible sans avoir tous les éléments techniques pour apprécier. Désormais avec la réhabilitation de L’ONBAH, la mémoire des barrages sera mieux conservée et les responsabilités seront mieux situées en cas de mauvaise exécution ! Bravo au gouvernement pour cette vision !

    • Le démantèlement de l’ONBAH avait un seul et unique objectif : créer un super ministère pour feu DIALLO Salifou. Chose inconcevable pour un pays sahélien. Sa résurrection résoudra beaucoup de problèmes.

  • Félicitations à la transition pour réveiller ONBAH. C’est dans la rigueur de la gestion maintenant que nous allons mesurer sa performance.
    Autre remarque : Merci aux journalistes de flouter les écrans des pc. Pensez que la prise est faite de loin ne suffi de garantir la sécurité.
    Merci de la compréhension.

  • Bonjour ;
    C’est une très bonne nouvelle de la réouverture de cette entreprise, il faut poursuivre ceux qui ont étés à l’origine de sa fermeture.

  • J’espere que le Barrage de Niangouèla qui es cédée plus de 15 ans seras rehabilitee...cher Gouvernement songer au rehabilitation du barrage de Niangouèla .Niangouela un village de la commune de Guibare

  • Décidemment rien d’innovant . On vit dans la nostalgie là où le monde á évolué 20 voire 30 ans en avant.

    Passakziri

  • Si L’ONBAH ancienne formule à globalement bien rempli ses missions,, sa disparition n’est pas imputable au seul Blaise COMPAORE. Et si les études sont actuellement faites par des structures privées, ce n’est pas juste d’incriminer les seules études dans la mauvaise exécution de certains ouvrages. D’ailleurs, da’s beaucoup de cas, les problèmes résulte t d’un manque d’entretien. Ça aussi il faut le dire et surtout travailler à trouver des solutions. Je souhaite toutefois bon vent à L’ONBAH nouvelle formule et je lui souhaite la gloire de l’ancien ÔNBAH bien que les réalités depuis aient beaucoup changé.

  • Surtout la bonne gouvernance, le patriotisme et la justice. Nous pouvons le faire ! Nous pouvons transformer ce pays en pays très respecté partout dans le monde et pour notre progéniture. Ce sera difficile et pénible, mais on le fera si nous le voulons !

  • La Transition prend beaucoup de décisions et pose de nombreux actes allant dans le bon sens. Mais, elle semble ne pas tirer suffisamment leçon des échecs du passé.
    Si ce qui est fait n’est pas très bien encadré et protégé juridiquement contre les détournement et toutes sortes de prevarications, les même cause produiront les mêmes effets. Le acteurs de la Transition ne pourront pas être personnellement une garantie suffisante contre les vautours, car tôt ou tard ces acteurs ne seront plus là et on peut retourner facilement à la case départ si les citoyens lambda regroupés en association n’ont pas les moyen juridique pour poursuivrez les fossoyeurs de le chose publique. C’est en ce sens qu’il faut comprendre la nécessité d’avoir des institutions fortes qui résistent au temps et survivent à leurs géniteurs. Pour cela, il y a des principes de rigueur et de justice qu’il faut respecter et mettre en acte et renforcer dans les textes qui gouvernent les structures qu’on crée. Sinon, se limiter à changer d’appellation ou de gérant ne garantissent rien. Il prévoir un contrôle rigoureux avec des sanctions à la clef contre la corruption et la mauvaise gestion et sanctionner effectivement.

  • @
    Passakziri bientôt vous accuserez IB et le MPSR Il d’être responsable de la canicule qui endeuille tous les pays du sud. 48 degrés à Bangkok IB , inondations au Mozambique ? IB est responsable de tout ce qui est mauvais, de grâce réfléchissez ! Même si vous êtes un des fameux agents de la France 🇫🇷, essayez d’être crédible ! Sur des sujets aussi basiques faites amende honorable et félicitez le gouvernement. Normalement, la CHP, les ORD, la CSPPA et la RAN devraient renaître de leurs cendres pour compléter le dispositif de développement agricole qui avait été péniblement mis en place entre 1960 et 1990 et que le régime de Blaise COMPAORE a balayé en 2 temps 3 mouvements pour signer le PAS qui a détruit l’économie et la société burkinabé, nous conduisent dans l’impasse actuelle. INNOVER ne veut pas dire réinventer l’eau chaude. Mais l’offensive agricole est une innovation que la résurrection de l’ONBAH va faciliter. Csfd