Province du Nayala/Toma : Une présumée « livreuse » de carburant aux terroristes et son mari arrêtés
Une femme vivant dans un village aux encablures de Toma, province du Nayala, région de la Boucle du Mouhoun, et son mari ont a été arrêtés, soupçonnés d’être à l’origine d’un trafic illicite de carburant. Selon nos confrères de Sidwaya qui ont rapporté l’information, tout porte à croire que la femme incriminée livrait de l’essence à des terroristes.
En effet, selon les informations recueillies auprès des sources sécuritaires, la dame rendait régulièrement visite à ses parents au secteur 1 de Toma. C’est une fois à Toma, qu’elle fait remplir le réservoir de sa moto à la station et transvase son contenu dans un bidon quelques instants après. A ce qu’il parait, elle peut faire cela une dizaine de fois par jour à des endroits différents et le carburant collecté dans des bidons serait ensuite acheminé aux terroristes.
C’est grâce à la vigilance des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), que la dame a été arrêtée ainsi que son mari, pour complicité.
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Photo d’illustration
Messages
22 mai, 11:10, par *
Azali Mobali Kitoko
De tels individus devraient être traités effacement. Tant qu’il n’y aura pas de traitement efficace des complices et autres collabos de terros, le mal risque encore de perdurer. Une réforme profonde de la loi pénale s’impose pour assurer un traitement efficace et sans faille aux complices de tout genre.
22 mai, 16:39, par *
Ollo
Cet article fait appel à deux observations. Premièrement, la femme appartient à la communauté où s’est produit le délit, d’où la complexité de la lutte. En dehors des VDP, d’autres personnes ont certainement vu la scène sans dénoncer. C’est pourquoi, lorsqu’on s’en prend à l’Etat ou aux FDS dans certaines localités du pays, cela dénote parfois d’une mauvaise foi. Dans de cas précis, cacher l’identité des fautifs et leurs localités d’origine est contreproductif en matière de lutte contre le terrorisme. Combien de personnes ont perdu la vie suite à une telle traitrise ? Deuxièmement, certaines pratiques perdurent parce que la sanction correspondante n’est pas à la hauteur. Désormais, il faut donner les identités, ce qui va permettre de calmer les ardeurs d’une certaine stigmatisation et préparer la réconciliation. Sinon, les gens vont continuer de garder une mauvaise image d’une communauté donnée alors qu’il y a parfois pire ailleurs.
22 mai, 18:02, par *
Babine
Voilà pourquoi nous peinons à en finir avec ces GAT dans la zone. Beaucoup mangent dedans. Félicitations aux FDS et VDP !