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Burkina/Assises nationales : La Marche pour la patrie plaide pour des assises inclusives

mardi 21 mai 2024.

 

Les 25 et 26 mai 2024, se tiendront à Ouagadougou, les assises nationales sur la Transition. En prélude à cet événement, La Marche pour la patrie (LMP) a, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, donné sa lecture de la tenue de ces assises. LMP souhaite que les assises nationales soient « les plus inclusives possibles, de sorte à créer les conditions d’une unité nationale, nécessaire pour relever les défis auxquels fait face le pays », peut-on lire dans le communiqué.

Pour ce faire, le parti appelle à la levée immédiate de la suspension des activités politiques. Ce qui permettra aux partis politiques de retourner à leurs bases pour « des consultations plus représentatives et plus enrichissantes ».

Ci-dessous l’intégralité du communiqué de LMP.

Lefaso.net

La Marche pour la Patrie (LMP) donne sa lecture sur les assises nationales sur la Transition

L’Assemblée législative de Transition a, au cours de sa plénière du vendredi, 26 avril 2024, donné son quitus pour une convocation des forces-vives du pays, en vue d’organiser des assises nationales sur la Transition, dont l’échéance est prévue pour juillet prochain. Ainsi, par un communiqué lu le mardi 14 mai sur les antennes de la télévision nationale, le gouvernement a fixé ces assises nationales les 25 et 26 mai 2024.

La LMP voudrait ici, et en toute modestie, donner son point de vue sur ces assises, dont l’enjeu est capital pour l’avenir du Burkina Faso, notre chère Patrie. Elle voudrait d’abord se féliciter de l’initiative de l’Assemblée législative de Transition de retourner vers les forces-vives de la nation pour des consultations plus larges et consensuelles, car aucun pays ne peut se construire dans la division de ses filles et fils ou en mettant de côté une partie de son peuple. C’est pourquoi, la LMP souhaite que ces assises nationales soient les plus inclusives possibles, de sorte à créer les conditions d’une unité nationale, nécessaire pour relever les défis auxquels fait face le pays.

C’est eût égard à cela que le parti appelle vivement à la levée immédiate de la suspension des activités politiques. Le temps est venu pour que l’ensemble des Burkinabè, sans distinction, se parlent, et en toute sincérité. La levée de la suspension des activités politiques va permettre aux partis et formations politiques de retourner à leurs bases pour des consultations plus représentatives et plus enrichissantes.

La LMP tient à sa démarche, d’autant que les assises nationales antérieures ont exclu une partie importante des Burkinabè.
En ce moment crucial de la vie de notre pays, nous devons en toute humilité tirer leçons de notre passé pour pouvoir avancer et surtout éviter les erreurs passées.

Puisse Dieu apaiser nos cœurs !
Dieu bénisse et protège notre Patrie, le Burkina Faso !



Messages

  • ’’’’’’’’La LMP voudrait ici, et en toute modestie, donner son point de vue sur ces assises, dont l’enjeu est capital pour l’avenir du Burkina Faso, notre chère Patrie. Elle voudrait d’abord se féliciter de l’initiative de l’Assemblée législative de Transition de retourner vers les forces vives de la nation pour des consultations plus larges et consensuelles, car aucun pays ne peut se construire dans la division de ses filles et fils ou en mettant de côté une partie de son peuple.’’’’’’’’

    Bravo, car je confirme que le Burkina a besoin de toutes ses filles et tous ses fils pour avancer. Vouloir tout faire derrière le dos d’un peuple mur est de revenir en arrière.

    Et ce qui ne regarde que le vieux Ka, la difficulté de cette transition se caractérise par l’absence de culture diplomatique et politique. A commencer par cette Assemblée législative de Transition qui vote des lois sans consultation approfondi de de son peuple, car, le plus grand nombre de ces députés qui n’ont pas été élus par le peuple n’ont jamais mis pied dans une A.N que par cette occasion appeler transition.

    Ne parlons pas des ministres dont la plupart ne sont pas ou n’étaient pas des militants politiques engagées, mais des cadres universitaires recrutés pour occuper des responsabilités dans les instances de la transition par connaissance d’un parent ou autres. C’est pourquoi on ne les voit jamais dans les rencontres avec des partenaires influents dont les orateurs restent leurs employés malins et populistes.

    Comment voulez-vous qu’un employé qui a gouté la soupe et connait le rouage de la politique d’autruche plus que son supérieur permet le retour de la démocratie et le vivre ensemble ou la fin de la transition surtout pas le terrorisme ? Ils ne permettront pas des partis politique avec des jeunes engagés a faire décoller le pays au-dessus d’autres pays de la sous-région !

    Mesdames messieurs de la LMP, a mon avis votre souhait que les assises nationales soient « les plus inclusives possibles, c’est de prêcher dans le désert, le mal est consommé avec les racleurs de la soupe dans les ministères et qui décident a la place de leurs employeurs car, le militantisme n’est pas spontané, mais un engagement. Il n’existe pas de générations spontanées. Et comme je ne cesse de répéter dans ce forum très riche en contribution positive, C’est l’ignorance, et non la connaissance, qui dresse les hommes les uns contre les autres.

    Faut-il douter sincèrement de la bonne foi de ceux qui prétendent être venus pour libérer le territoire national de l’emprise djihadiste au regard de l’intérêt et la concentration portés sur des réformes politiques ?! Vraiment la réponse à ces questions de nos jours ont étés données a l’exemple de cette assises sans tous les partis politiques !

    Car, d’ironie consistant à appeler "transition" un régime qui a visiblement l’intention de rester au pouvoir jusqu’à la fin des temps.
    Oui mesdames messieurs de la LMP vous aviez raison d’essayer, car, même dans les moments les plus désespérés, le Burkina Faso a toujours su s’affirmer comme un modèle singulier d’une volonté collective de vivre libre et digne. Malheureusement ce modèle est en train d’être remis en cause par une culture de transition de la prédation et de la patrimonialisation de l’État et de ses institutions.
    Voilé que les tenants du pouvoir sans se cacher, tente une prolongation de la Transition en violation de la Charte de la Transition qu’ils ont librement signée en invoquant la situation sécuritaire et la volonté du peuple, ceux-ci est un passage en force pour rester au pouvoir. Et a ce rythme notre pays connaîtra beaucoup de grabuges, des soubresauts car les réformes qui s’accélèrent par cette transition ont un but et il faut pas se leurrer ! Le pouvoir et rien que le pouvoir pour en jouir et mettre à l’abri, dans le confort matériel et financier des parents, des alliés et tant pis pour le reste !

    Conclusion : En clair les coups d’états ne servent que les auteurs car en définitive ils ne sont jamais responsables de leurs actes.
    Le désordre et l´anarchie ouvrent la porte à tous les abus en poussant chaque individu à obéir à son propre sens de la justice et non pas à obéir à une justice commune. Dans une situation de désordre, c’est la « loi de la jungle » qui s’installe. Le désordre permet ainsi la réalisation d´une plus grande injustice.

    Et je dis au jeune Traoré que l’alternance n’est pas une fin en soi et encore moins un projet de société ou un programme de gouvernement. Parmi les "valeurs qui fondent tout État démocratique", la première est des élections ouvertes, transparentes, sincères et honnêtes. Ce n’est pas de se maintenir au pouvoir à vie par des bricolages constitutionnels et des scrutins biaisés (tant pour faire adopter lesdits "bricolages constitutionnels" que pour fausser le résultat des scrutins qui en découle. Alors respecte ta parole pour avoir la crédibilité de ton peuple en juillet prochain. Souvent la vérité du vieux Ka perce les cœur mais ne tue pas. Et ce n’est ni B. Compaoré, Diendéré, Zida, Roch et Damiba qui me diront le contraire.

  • Cette génération narcissique ne conait rien de l’histoire politique et syndicale de ce pays qu’ils pensent aimer. De Maurice Yameogo à Damiba, chaque président a toujours eu d’ambition pour ce pays. Chacun a pu contribuer à son développement, mais a été pris au piège par ses propres adeptes alimentaires.
    Prendre le peuple pour des imbéciles à cause du terrorisme et vouloir regner à vie ne fait que renforcer la résistance. Ce régime ne pourra par maintenir à l’infini ce peuple dans le silence et jouer des prolongations. L’efficacité d’une transition se limite dans le temps de son règne.