Entrepreneuriat : Dovi Rouamba, étudiante en droit au Canada, se lance dans la vente du « babenda »Partie au Canada pour poursuivre sa maîtrise en droit des affaires à l’université de Montréal, Wend-Benedo Armande Dovi Rouamba a décidé de mener en parallèle une activité génératrice de revenus. C’est dans cette optique qu’elle a lancé son entreprise de vente de plats traditionnels burkinabè, notamment le babenda. Arrivée au Canada en 2022, Dovi Rouamba a rapidement réalisé qu’elle devait trouver une source de revenus alternative à sa marque de vêtements By_Dovi, qu’elle avait lancé à Ouagadougou, car ayant du mal à gérer son entreprise à distance. Elle a donc décidé d’explorer d’autres options. Et c’est ainsi que lui est venue l’idée de vendre du babenda, un plat traditionnel burkinabè. « Mon choix de me lancer dans la vente de babenda n’est pas lié à la cherté de la vie d’ici. L’idée m’est venue lorsque j’ai eu envie d’en manger et que je n’en ai pas trouvé. C’est là que je me suis demandé pourquoi ne pas en faire pour commercialiser vu qu’il y a une demande ? C’est à partir de cet instant que j’ai commencé et au regard de la demande que j’ai, cela m’a convaincu de persévérer », a-t-elle confié. Déterminée à offrir aux Burkinabè de Montréal un goût de chez eux, Dovi a commencé à cuisiner et à commercialiser le babenda. Elle a rapidement constaté une demande croissante pour ce plat, non seulement parmi la communauté burkinabè, mais aussi parmi d’autres nationalités curieuses de découvrir de nouvelles saveurs. Focus sur ses études, la juriste ne propose ses plats que les week-ends. A entendre la jeune entrepreneuse, la vente du « babenda » engendre des bénéfices. « La vente de ce mets traditionnel ici à Montréal engendre des bénéfices. Il m’arrive de vendre en moyenne une quinzaine de plats chaque week-end. Et grâce à cela, j’arrive à récupérer ce que j’ai investi et j’ai encore un surplus ce qui me permet de payer quelques factures donc c’est une bonne affaire », se réjouie-t-elle. Hanifa Koussoubé |