Burkina Faso : Plus de 74 tonnes de faux médicaments détruites par la douane

Les faux médicaments qui ont été détruits ce jour sont composés, entre autres, de Tramadol, d’anti paludéens, de perfuseurs, de solutés, de détonateurs, de tests de grossesse, de tests de paludisme, de crèmes éclaircissantes, etc.

Ils ont été saisis au cours d’opérations, menées sur l’ensemble du territoire national. C’est suite à la qualité douteuse de ces produits contrefaits révélée par un rapport toxicologique au laboratoire national, qu’il a été procédé à leur destruction.

Selon le type de produit, la méthode utilisée pour la destruction n’est pas la même, explique Siméon Sawadogo, chef de service traitement, valorisation des déchets à la commune de Ouagadougou. Ceux qui sont combustibles ont été incinérés. Quant aux déchets liquides comme ceux conditionnés dans les flacons qui sont difficilement combustibles, ils ont été broyés par un engin lourd avant d’être enfouis.

Au regard de la dangerosité des médicaments contrefaits sur la santé, le représentant de la direction générale de la douane, a invité les populations à être plus regardantes sur ce qui se passe autour d’elles et à dénoncer toute activité suspecte.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

Vos réactions (2)

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• par zougrana popey, 10 novembre 2022 18:01

  et brûlé à l’air libre pour empoisonner les habitants et la terre ...

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• par Observateur, 14 novembre 2022 17:20

  Sincèrement bravo !! C’est du très bon boulot, merci à tous ceux ayant contribué à la saisi de ces produits, permettant ainsi la préservation de la santé des populations. J’ai quand-même quelques inquiétudes concernant le mode d’élimination de ces produits ; sinon de façon plus générale, le mode d’élimination des saisis de produits dangereux (alimentaires impropres à la consommation , produits de trafics divers) ici au Burkina : l’incinération ou l’enfouissement. (Je n’utiliserai pas de termes très techniques). – L’incinération qui est ici plutôt un ‘’BRÛLAGE’’ (souvent en utilisant des pneus pour maintenir la combustion) dégage des fumées et gaz qui sont dangereux pour la santé de ceux qui les respirent, sans parler de son effet global sur l’environnement, etc. etc. etc. . – L’enfouissement (comme je pense qu’il a été fait, c’est-à-dire sans prendre de dispositions pour empêcher l’infiltration) après avoir écrasé ces produits quant à lui va entraîner la contamination des sols par les produits déversés (dont on ne sait certainement pas la composition encore moins les effets pris isolément ou mélangés les uns aux autres) ; et donc contamination aussi de la nappe phréatique (et donc des eaux de forages reliés à cette nappe). J’espère qu’au moins il n’y a pas d’activité agricole dans la zone ou qu’elle n’est pas sujette à pâturage ; sans quoi, tôt ou tard on les aura (ces produits) dans nos assiettes ou encore dans le choukouya du grilleur de viande de mon maquis préféré (parce que la bête aura bien brouté de cette herbe "chimique" qui aura poussé sur ce sol contaminé ce 10 novembre) .... Après j’ai juste l’impression que le problème à été déplacé et qu’il portera quand-même un coup à la santé du burkinabè. C’est pourquoi il faut qu’on change la façon de faire …. on ne jette pas n’importe quoi dans son environnement parce que tôt ou tard on (nous-même, nos enfants, nos petits enfants) va l’ingurgiter d’une façon ou d’une autre et se rendre gravement malade. Même si nous ne disposons pas d’incinérateurs ‘’aux normes’’ pour assurer l’élimination sans danger de ces produits de saisi, cherchons quand même des solutions de fortune mieux adaptées à notre contexte. Je suis certain qu’on en trouve.

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