Dans la soirée du mardi 20 septembre 2005, un accident de la circulation s’est produit en face de la Société burkinabè de crédit automobile (SOBCA).
Les multiples sorties des agents de la police municipale sur les grands carrefours de la capitale du Burkina Faso ont pour seul objectif de réguler la circulation. Certains citoyens après un acte d’incivisme sèment le désordre dans la circulation pour échapper aux contraventions de la police.
Un motocycliste, ayant été interpellé par la police a refusé de s’arrêter pour éviter toute contravention possible.
Pour les témoins de l’accident, un des policiers qui a trouvé que le ‘’fautif’’ qui échappait à leur piège aurait agi en lui donnant un coup de matraque sur la tête. Ce dernier dans son mouvement pour ne pas se faire arrêter par la police a changé brusquement de sens causant ainsi un accident avec un autre motocycliste innocent qui a reçu des coups moins graves.
Pour M. Abdoul Sana, vendeur de portables en face de l’ONATEL/Ouagadougou et témoin des faits, l’incident est survenu suite au coup de matraque que le policier a donné au fautif. « C’est le policier qui a causé l’accident, on leur demande de réguler la circulation, on ne leur dit pas de frapper les gens dans la circulation avec des matraques » affirme-t-il tout en colère. Pour M. Sana, le blessé a failli être écrasé par un bus de la SOTRACO.
Avant que les sapeurs pompiers ne viennent secourir le blessé, les jeunes commerçants de la Maison du peuple s’en sont pris aux policiers tout en leur infligeant des injures de toutes sortes.
Et le fautif qui a provoqué l’accident ?
Pour les témoins des lieux, ce dernier ne s’est pas arrêté et personne n’a pu connaître son identité. Tout le monde en voulait à la police sur les lieux qui a immédiatement demandé du renfort pour sécuriser ses agents.
Selon M. Lucien Somé, agent de la police municipale, lorsque la police interpelle un citoyen, celui-ci doit s’arrêter pour s’expliquer ; il peut avoir raison. Mais, une fois que quelqu’un est interpellé, il cherche à fuir la police pour ne pas recevoir de contravention. « C’est dans cette fuite que des accidents se produisent causant ainsi des désagréments aux innocents », affirme M. Lucien Somé.
Le respect du code de la route doit être une habitude que chaque citoyen doit cultiver en lui. Non seulement, il sécurise la vie de celui qui le respecte mais aussi, il cause moins de dommage surtout à une heure de pointe à Ouagadougou. Que les agents de la police municipale fassent encore preuve de bon service car leur activité ne saurait être source de dommage à la circulation.
En respectant le code de la route, chacun y gagne sur tous les plans.
Sidgomdé
