Débuté le mardi 06 septembre dernier le 4e congrès ordinaire du Syndicat national des travailleurs de l’Enseignement de base s’est achevé jeudi 8 septembre 2005 au lycée Zinda Kaboré. Au terme de 3 jours de travaux et d’échanges autour du thème : "Réformes éducatives et droit à l’éducation : quelles contributions pour une école démocratique et de qualité," les participants ont adopté des motions et des résolutions.
"Si avant les années 1980, l’objet recherché était la sélection rigoureuse avant d’avoir le minimum d’élèves à scolariser, la période des ajustements structurels n’en fait pas moins".
Ces propos sont du secrétaire général national du SYNATEB, M. Tahirou Traoré, qui pour la seconde fois a brigué un nouveau mandat à la tête du bureau exécutif national composé de treize (13) membres. Pour le premier responsable du syndicat, ce 4e congrès qui s’est tenu dans un contexte international trouble marqué par la crise généralisée du système capitaliste mondial, et conformément à la ligne révolutionnaire de lutte des classes, a passé en revue la situation internationale et nationale.
Sur le plan international, il a été question de la persistance de la crise en Côte d’Ivoire, de la guerre dans les pays des Grands Lacs (RD Congo, Burundi,...) et du programme d’ajustement structurel imposé par les institutions de Bretton-Woods. Au plan national, les congressistes ont relevé que la situation est marquée par la famine, les épidémies, les licenciements et privatisations qui remettent en cause les acquis sociaux des travailleurs burkinabè.
Ce congrès qui a enregistré la participation de 29 sections provinciales et de 2 comités spécifiques que sont l’ENSK et l’ENAM, a examiné les réformes éducatives entreprises depuis l’indépendance de notre pays et ressorti ses caractéristiques essentielles. Les participants ont aussi fait une relecture des textes fondamentaux soumis à leur appréciation et proposé des modifications qui ont été discutées, réajustées et adoptées. Ils se sont également penchés sur la plate-forme revendicative et ont fait des propositions au congrès.
A l’issue des débats, un nouveau bureau de 13 membres a été mis en place. L’élément essentiel de cette cérémonie de clôture a été la présentation et l’installation officielle des membres du nouveau bureau élus pour un mandat de 2 ans. De nombreuses résolutions ont été prises par les participants qui ont également adopté des recommandations allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants pour une école démocratique et de qualité. C’est à ce titre qu’ils ont réaffirmé leur engagement à l’unité d’action syndicale au sein du Collectif CGTB et du collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques.
Privat OUEDRAOGO
Ged Zola (Stagiaire)
Sidwaya
