Actualités :: Université d’été 2005 : Assurer la formation continue des enseignants

L’Université de Koudougou (ex-Ecole normale supérieure de Koudougou) organise du 17 au 27 août 2005 à l’Institut des sciences de Ouagadougou une Université d’été sur la formation continue des enseignants du secondaire. Cette session touche environ 200 enseignants des sciences de vie et de la terre, des sciences physiques et de français.

Après la 1re édition organisée en 2003, l’Université de Koudougou (ex-Ecole normale supérieure de Koudougou) organise du 17 au 27 août 2005, la deuxième édition de l’Université d’été consacrée à la formation continue des enseignants du secondaire. 200 enseignants des sciences de vie et de la terre (70), des sciences physiques (70) et de français (60) participent à cette Université d’été 2005. Ils viennent de toutes les régions du Burkina Faso. L’initiation de l’Université d’été par le ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique en collaboration avec le Projet d’appui à l’Education nationale (Projet financé par la France), au-delà des quelques jours pris sur les vacances des enseignants répond à deux objectifs essentiels.

Le premier tient lieu de résoudre les difficultés rencontrées par les enseignants dans l’exercice de leur métier. En effet, certains enseignants recrutés et envoyés directement dans les lycées et collèges ont commencé leur carrière sans aucune formation professionnelle initiale conséquente. Pourtant, la relation entre le savoir universitaire ou savoir scientifique et le savoir scolaire ou savoir enseigné nécessite une réflexion.

Cela permet comme le souligne certains didacticiens, de bien raisonner l’enseignement. Aussi, lors des concours de recrutement, il subsiste parfois des paradoxes. En effet, des difficultés apparaissent lorsqu’un enseignant est recruté pour enseigner une matière qui n’a pas été sa formation de base à l’université. C’est ainsi que des économistes peuvent être recrutés pour l’enseignement des mathématiques, des sociologues pour l’enseignement de l’histoire-géographie et le français...

La nécessité d’une mise à niveau aussi bien pour les connaissances universitaires que pour la pratique pédagogique s’impose dans ce deuxième cas. Un autre facteur lié à ce premier objectif est le manque de documentation aggravé par la démultiplication des lycées provinciaux et les CEG départementaux. Il est évident que ces établissements, loin des centres urbains et des centres de documentation peuvent être atteints de sclérose.

Rapprocher le monde universitaire du monde scolaire

Le deuxième objectif important de cette Université d’été 2005 est de permettre à travers les activités qui seront organisées qu’il y ait un contact entre le monde universitaire détenteur du savoir scientifique et le monde scolaire où la "noosphère" détermine le savoir à enseigner. En effet, au Burkina Faso, il existe très peu d’actions communes entre universitaires et encadreurs pédagogiques. Pourtant, le savoir scientifique a toujours été présenté comme le savoir de référence pour le savoir à enseigner, d’où la nécessité d’un rapprochement des 2 types de savoir. Dans ce monde en perpétuel changement, il est important que les acquis de la science par le biais de la transposition didactique puissent se traduire dans le savoir à enseigner aux élèves.

Durant cette session de formation, trois volets seront abordés. Il s’agit des enseignements académiques, de réflexions sur la relation que l’on doit nécessairement établir entre ce que l’on a appris et ce que l’on enseigne et d’ateliers transdiciplinaires sur des thèmes particuliers. Les formations sont assurés par des professeurs d’université et les ateliers animés par des encadreurs pédagogiques et d’autres personnes ressources.

Pour participer à cette Université d’été 2005, chaque enseignant a contribué à hauteur de 5 000 FCFA ; action qui a été saluée par le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, M. Laya Sawadogo. Il a par ailleurs émis le vœu qu’au sortir de cette session de formation, des critiques constructives puissent être faites afin de rendre plus efficace et dynamique la formation continue des enseignants.

Antoine W. DABILGOU(negro1er@yahoo.fr)
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