Actualités :: Recherche agricole : Seconde phase du LMI Patho-Bios pour poursuivre la (...)

Produire des connaissances pour lutter contre les agents phytopathogènes, protéger les cultures et contribuer à la sécurité alimentaire. Tel est l’objectif de l’Institut de l’environnement et des recherches agricoles (INERA) en partenariat avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD), à travers le lancement officiel de la deuxième phase du Laboratoire mixte international (LMI) Patho-Bios (Observatoire des Agents Phytopathogènes en Afrique de l’Ouest : biodiversité et biosécurité) à l’INERA de Kamboinsé, ce jeudi 21 février 2019.

Cette rencontre des chercheurs dans le domaine agricole vise à mettre au même niveau d’information, les acteurs intervenant dans la mise en œuvre du projet pour mieux prendre en compte leurs préoccupations et leurs attentes. Elle permettra aussi d’harmoniser les points de vue des acteurs et institutions partenaires dans la mise en œuvre de la phase II du LMI Pathos-Bios.

Produire de nouvelles connaissances mais aussi diffuser et utiliser cette science pour apporter des solutions de lutte contre les agents phytopathogènes ; protéger les cultures et contribuer à la sécurité alimentaire de l’Afrique de l’Ouest. C’est la mission prioritaire du Laboratoire mixte international Pathos-Bios. Pour cette seconde phase, l’ouverture aux universités se renforce, avec l’accent mis sur la formation des étudiants.

Dr Bouma James Neya INERA

Ce partenariat international veut faire du LMI, un faisceau de la communauté scientifique pour augmenter son attractivité et la masse critique des chercheurs dans le domaine agricole, en particulier la santé des plantes. La communauté scientifique du LMI, au regard des résultats de la première phase, a su relever les défis à travers les résultats notamment ses publications scientifiques.

« Cette deuxième phase va impliquer d’autres institutions et les universités du Burkina. Ce qui est très significatif pour la politique du ministère qui veut justement que les centres de recherche et les universités travaillent ensemble », a souligné Dr Dieudonné Ilboudou, conseiller technique du ministre en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation.

Le LMI développe aussi des outils, tels que des méthodes de diagnostic des agents phytopathogènes et il s’engage dans la production de protéines recombinantes à des fins médicales. Cette deuxième phase du LMI vient renforcer le dispositif déjà existant. Pour la représentante déléguée de l’IRD au Burkina, Dominique Dumet, « Cette collaboration a été très excellente au regard de la production scientifique avec le nombre important d’étudiants formés. Ce partenariat avec l’INERA est très fort et nous souhaitons le poursuivre et le renforcer ».

Représentante déleguée de l’IRD

Face à la forte croissance démographique sur le continent et aux méfaits du changement climatique, l’Afrique doit trouver des solutions pour résoudre les problèmes de l’alimentation de ses populations. C’est dans cette perspective d’anticipation que le Burkina, à travers l’INERA et son partenaire l’IRD, en synergie dans le domaine de la recherche agricole, ont décidé de mettre en place ce pôle de recherche pour y apporter des réponses.

Ces réponses pourront permettre l’augmentation des rendements et la diversification des cultures grâce à la sécurisation des productions par la protection des cultures. « Nous luttons contre des maladies des plantes pour contribuer à la sécurité alimentaire. Ce LMI II va apporter encore plus de formation à la jeunesse parce qu’il y a beaucoup de travail et moins de chercheurs. Donc il faut former pour que chacun puisse s’occuper », a confié Dr Bouma James Neya, INERA, directeur du LMI Patho-Bios.

Les collaborations entre l’INERA et les instituts de recherches français tels que l’IRD et le CIRAD ont permis aux différents partenaires de partager de riches expériences dans les divers domaines en particulier ceux de l’étude des bio-agresseurs et des biotechnologies végétales.

Photo de famille

Créée en 2013, entre l’INERA et l’IRD, la première phase a pris fin en 2018. Après l’évaluation de la première phase jugée très positive par les experts, le projet a été reconduit pour une deuxième phase LMI II pour quatre ans (2019-2022). Débuté il y a soixante-treize ans, le partenariat scientifique entre les institutions burkinabè et françaises un a bel avenir au regard des projets de collaboration pour le futur.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

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