Actualités :: Objectifs du développement durable : Des journalistes à l’école du (...)

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), institution des Nations unies créée depuis 1965, intervient dans différents domaines au Burkina Faso. A cet effet, un atelier d’échanges pour mieux faire connaitre le PNUD s’est ouvert ce 29 janvier 2019 à Ouagadougou. L’objectif de ces 48 heures d’échanges initiées par le réseau Initiatives des journalistes africains pour la coopération et le développement (IJACOD) est de partager les informations sur l’institution onusienne avec les journalistes. Ces 29 et 30 janvier 2019, il sera également question d’outiller les journalistes sur les objectifs du développement durable, tout en leur rappelant leurs responsabilités dans la préservation de l’intérêt supérieur de la nation.

Qu’est-ce que le Programme des Nations unies pour le développement ? Quelles sont ses priorités d’intervention au Burkina Faso ? Ce sont entre autres des questions auxquelles le directeur pays de l’institution, Corneille Agossou, s’est attelé à trouver des réponses pour les journalistes des treize régions du pays présents à cet atelier. Réunis au sein du réseau Initiatives des journalistes africains pour la coopération et le développement (IJACOD), ces journalistes sortiront de cette rencontre avec une connaissance plus poussée du PNUD.

En effet, les priorités d’action et d’intervention du PNUD ont été dévoilées aux journalistes. Par les présentes assises, il s’agit donc d’outiller les hommes de médias afin qu’ils puissent à terme contribuer à la construction d’une société pacifique et au développement durable du Burkina Faso.

Face au contexte sécuritaire instable, le rôle des médias dans la préservation du vivre-ensemble est à nouveau pointé. C’est l’heure pour Corneille Agossou d’appeler les journalistes à « accorder une place de choix au respect de l’éthique, de la déontologie et de l’intérêt supérieur de la nation ». Saisissant la balle au rebond, Jean Victor Ouédraogo, secrétaire exécutif du réseau IJACOD, recommande à ses confrères la dénégation de la promotion du terrorisme. « On pourrait par exemple s’engager à faire la promotion de mon secteur, de ma commune », suggère-t-il. Car, pour lui, le journalisme, c’est aussi le patriotisme.

Mariam Ouédraogo (Stagiaire)
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