Actualités :: Suspension du maire de Gourcy : "Le MATD a suivi les procédures en vigueur", (...)

Le vendredi 9 novembre 2018, le Directeur général des Collectivités territoriales, Idrissa Kouanda a animé un point de presse. Cette rencontre avec les journalistes a permis au Directeur général, d’apporter des éclairages relatifs à la suspension de Madame Traoré Kadidja, maire de la commune de Gourcy, par le Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

Suite à cette suspension, une marche a été organisée par des manifestants à Gourcy, occasionnant des actes de vandalisme. Ainsi dans son exposé liminaire, il a condamné d’emblée ces actes de violence qui selon lui, n’honorent en aucun cas la conduite des affaires locales ni celle du développement.

Sur la suspension par arrêté n 18 /MATD/CAB/ du 6 novembre 2018 du maire, M. Kouanda reconnaît qu’elle a été prise en application de la loi portant Code général des collectivités territoriales. Il a indiqué que l’autorité de tutelle a pris cet arrêté de suspension, afin de sanctionner la faute grave qui a été commise à savoir le refus de réunir le conseil municipal. En effet à la date du 30 juillet 2018, une motion de défiance à été introduite contre le maire de la commune de Gourcy par 67 conseillers sur un total de 94.

Le maire arguant que 4 signatures étaient fausses, a refusé de convoquer la session du conseil municipal devant trancher sur la motion. L’ article 273 du Code général des collectivités territoriales stipule que" pour être recevable, la motion de défiance doit être signée par au moins un tiers des membres du conseil municipal". Et selon M. Kouanda, pour le cas de Gourcy, cette condition est remplie après déduction de ces 4 conseillers, a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, l’article 274 du Code dispose que "la motion de défiance donne obligatoirement lieu à la tenue d’ une session extraordinaire dans les sept jours qui suivent la date de dépôt de la motion", chose que le maire a refusé de faire, a précisé le Directeur général des Collectivités territoriales.

En rappel, la suspension aux termes de la loi ne peut excéder trois mois. Il a donc lancé un appel au calme et à la retenue pour trancher les différends dans la légalité et consolider ainsi l’autorité de l ’Etat et la conduite sereine du développement local.

La Direction de la Communication et de la Presse du MATD

Burkina/ Entreprises agricoles : Agriterra veut rendre (...)
Allocation et gestion des ressources des collectivités (...)
Burkina/Commune de Ouagadougou : Les premiers (...)
Paques 2024 : Le message de la Fédération des Eglises et (...)
Visite médicale annuelle des retraités : Des innovations (...)
Burkina : « Tilgré - Hewti Horem », la plateforme pour la (...)
Burkina/Situation alimentaire au postscolaire et (...)
Employabilité des jeunes : Plus de 14 000 jeunes des (...)
La Tente à Marie de l’hôpital Paul VI : Vers l’achèvement (...)
Burkina / One Health : Une session du conseil (...)
Burkina Faso, CNRST/INSS : Un repas collectif pour (...)
Ramadan 2024 : La Fondation Orange offre des vivres au (...)
Burkina : Ouverture du bureau du Centre pour le (...)
Burkina /Religion : Une rupture collective de jeûne à la (...)
Burkina/ Taekwondo : Moov Africa donne 2 000 000 de (...)
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet (...)
Gaoua : Les archers affutent leurs flèches pour la (...)
Détection précoce des épidémies émergentes au Burkina Faso : (...)
Burkina/ Accès aux services d’eau potable : WaterAid et (...)
Burkina / Petits métiers : Claire Tapsoba, l’aide-ménagère
Bureau international des droits des enfants : Des (...)

Pages : 0 | 21 | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | ... | 36267


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés