Actualités :: Enregistrement des naissances au Burkina : Les acteurs veulent faire (...)

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo, a procédé à l’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2018 du Cadre partenarial des acteurs de l’état civil (CAPEC). C’était ce jeudi 8 novembre 2018 à Ouagadougou.

C’est pour garantir une mise en œuvre réussie du plan d’action 2017-2021 de la Stratégie nationale de l’état civil révisée, qu’a été créé le Cadre partenarial des acteurs de l’état civil (CAPEC) comme dispositif de suivi-évaluation. C’est un cadre unique de dialogue ouvert à tout partenaire désireux d’intervenir dans le domaine de l’état civil au Burkina Faso. Le CAPEC a été présenté aux différents acteurs en février 2018, à l’occasion de la tenue de sa première session ordinaire de l’année 2017.

Ce jeudi 8 novembre 2018 se tient la première session ordinaire de l’année 2018 du CAPEC, avec à l’ordre du jour le bilan de la mise en œuvre des activités de 2017 inscrites dans le plan d’action 2017-2021.



Bilan mitigé pour l’année 2017

Pour ce qui est du bilan, il ressort entre autres que sur 6 773 500 000 F CFA programmés, seulement 1 072 518 440 F CFA ont pu être mobilisés, soit un taux d’allocation financière de 15,83% pour la mise en œuvre des activités. Le taux d’exécution physique est, lui, de 19, 18%, soit 18 activités financées sur les 65 activités prévues.

Pour ce qui est des statistiques sur les naissances, il ressort que 961 241 actes de naissances ont été établis en 2017 dont 363 827 actes de naissances enregistrés dans les délais légaux de deux mois et 597 414 par jugements déclaratifs ou supplétifs. Le taux national d’enregistrement des naissances dans les délais légaux est donc de 49,04%.

Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale et de la décentalisation, président du CAPEC.

Des chiffres en deçà des attentes et qui interpellent tous les acteurs à redoubler d’efforts pour l’atteinte de meilleurs résultats, selon Siméon Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, par ailleurs président du CAPEC. « L’atteinte des normes liées à l’établissement des faits d’état civil et la production de statistiques de vie au Burkina Faso requièrent une synergie d’action de tous les acteurs intervenant dans la gestion du système d’état civil », a-t-il laissé entendre.

A l’issue de la présente session, des recommandations devraient être formulées pour une mise en œuvre adéquate du plan d’action 2017-2021 de la Stratégie nationale de l’état civil révisée.

Un programme de modernisation de l’état civil au Burkina

La première session ordinaire de l’année 2018 du CAPEC a également été l’occasion pour le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation de lancer officiellement le Programme d’appui à la modernisation du système d’état civil au Burkina Faso. Un programme financé par l’Union européenne et l’UNICEF à hauteur de 3 146 683 900 F CFA et qui vient en appui à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de l’état civil révisée.

Remise symbolique des ordinateurs aux communes pour l’établissement des actes d’état civil.

C’est un programme qui vise à accompagner le gouvernement et la société civile pour la modernisation du système national d’enregistrement des naissances par l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (TIC) et l’amélioration de l’offre de service.
D’une durée de trois ans (2018-2021), il sera mis en œuvre dans 351 communes du Burkina Faso et devrait contribuer à l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience du système d’enregistrement des faits d’état civil et en particulier l’enregistrement des naissances pour les enfants âgés de moins de cinq ans.

Et c’est pour contribuer à ce programme que le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a remis officiellement 100 ordinateurs aux communes pour l’établissement des actes d’état civil.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Burkina : Certains quartiers de Ouagadougou (...)
Burkina/Police nationale : 745 élèves sous-officiers ont (...)
Burkina/ SNC 2024 : Le ministre des transports alerte (...)
Loterie nationale burkinabè : L’enseignant-chercheur Joël (...)
Utilisation du gaz butane : Les bouteilles de 1 à 12,5kg (...)
Burkina/Education : 549 établissements scolaires (...)
Burkina/32e AG de la fraternité sacerdotale : Les (...)
Lutte contre le terrorisme : Les autorités coutumières (...)
Les casinos en ligne : Retrait immédiat pour une (...)
Plongez dans l’univers infini de Space Fortuna (...)
Campagne agricole 2024-2025 : Des « intrants de qualité (...)
Education : Le Capitaine Ibrahim Traoré, enseignant (...)
Burkina/Justice : La Cour administrative d’appel rejette (...)
Burkina/Education : Le nombre de structures éducatives (...)
Capitaine Ibrahim Traoré aux FDS des Cascades : « (...)
Inclusion des personnes atteintes d’albinisme : La phase (...)
Former et promouvoir les talents locaux : Lilium Mining (...)
Burkina Faso/Réponse humanitaire : Le projet LOCAL pour (...)
Bobo-Dioulasso : Le Conseil régional de l’ordre des (...)
Burkina Faso : Des « mangeuses d’âmes » réintégrées en (...)
Burkina : Le ministère en charge des mines signe un (...)

Pages : 0 | 21 | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | ... | 36498


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés