Actualités :: Personnel d’appui à la recherche : Le syndicat national sort du (...)

Au cours d’une conférence de presse organisée ce vendredi 08 novembre 2018 à Ouagadougou, le Syndicat national du personnel d’appui à la recherche (REFEPAB) s’est dit offusqué par le mauvais traitement réservé aux travailleurs par les autorités administratives et politiques. Le syndicat a aussi exigé des autorités des réponses positives en vue de réparer l’injustice que vivent les travailleurs de la recherche dans le paiement de l’indemnité spécifique au personnel ATOS du CNRST. Il demande également l’élargissement de l’indemnité à tout le personnel ATOS/CNRST et l’amélioration du taux de la prime de participation à la recherche.

Les représentants du Syndicat national du personnel d’appui à la recherche (SYNAPAR) ne sont pas contents du traitement réservé au personnel ATOS (Appui technique, d’administration et de soutien) par les autorités administratives en charge de la recherche. Ils l’ont dit lors d’une conférence de presse initiée dans la matinée du vendredi 8 novembre 2018, au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), à Ouagadougou.

« Depuis la création du CNRST en 1947, les personnels concernés n’ont eu droit à une quelconque indemnité qu’en 2009. Et encore, juste une partie du personnel. Cette situation ne s’est améliorée qu’à l’occasion de la relecture de la grille indemnitaire en 2014 », rappelle le Secrétaire général (SG), Gombila Kaboré, pour qui la signature du protocole d’accord de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation et de la recherche était perçue par ce personnel comme une réponse à la « discrimination » qu’il vit à travers l’octroi de l’indemnité spécifique.

Comme de par le passé, une partie du personnel ne bénéficie pas de cette indemnité ; mettant à nue la gestion à deux vitesses du personnel d’une même entité. C’est du moins ce qu’a confié M. Kaboré, avant de faire ce triste constat : « Les informaticiens, le personnel relevant du service des ressources humaines de même que les fonctionnaires dont le salaire est en traitement au Trésor, ont le bénéfice de cette indemnité ».
« Cet incivisme de nos gouvernants, nous, nous ne sommes pas d’accord. Ce sont eux qui font les textes. Ils n’ont qu’à bien appliquer les textes afin d’éviter la discrimination », a renchéri le responsable à l’information et à la formation syndicale, Moumouni Sanou.

Cette situation de gestion « discriminatoire » des travailleurs du CNRST, de l’avis du SG, est le reflet du manque d’intérêt du régime en place pour le secteur de la recherche. « Malgré les intentions annoncées par le gouvernement d’appuyer ce secteur, force est de constater l’insuffisance de financement des activités de recherche. Or la recherche scientifique et technologique est un secteur stratégique et de souveraineté pour le développement du pays », a-t-il déploré. A l’en croire, le budget du CNRST est quasiment réservé aux salaires et au fonctionnement (fournitures et autres).

Dans la déclaration liminaire, M. Kaboré a insisté sur différents textes et lois adoptés par les autorités afin d’améliorer les conditions de vie du personnel du CNRST, mais qui peinent à être appliqués. Il s’agit entre autres de la loi d’orientation de la recherche au Burkina Faso.

Au regard de cette situation, le syndicat a entrepris des démarches auprès des autorités (message du personnel à l’occasion de la sortie du ministre de tutelle au sein du CNRST et dans les instituts, audience du 12 juin, etc.) pour le traitement de leurs préoccupations. Malheureusement, ces différentes démarches n’ont apporté aucune réponse positive.

Convaincu que seule la lutte libère, le bureau national du SYNAPAR menace d’en faire usage pour se faire entendre par les autorités. Et le SG d’appeler le personnel à la mobilisation pour la défense de leurs intérêts matériels et moraux ; et au rejet de la discrimination du personnel ATOS. Il les invite aussi à se maintenir prêts pour le respect de tout mot d’ordre qui viendrait à être lancé.

En rappel, le CNRST est un Etablissement public de l’Etat (EPE) avec un statut d’Etablissement public à caractère scientifique culturel et technique, comme l’université, qui offre la mission particulière d’entreprendre des recherches dans le domaine des sciences et technologies pour soutenir le développement durable du Burkina Faso.

Aïssata Laure G. Sidibé
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