Dans le cadre du Partenariat pour les villes saines, se tient, les 16 et 17 octobre 2018 à Ouagadougou, un atelier de validation des guides de bonnes pratiques alimentaires et nutritionnelles dans les cantines scolaires, hôpitaux et restaurants publics. L’objectif de cet atelier, qui rassemble les acteurs de la nutrition et de l’hygiène alimentaire, est d’analyser et améliorer les guides de bonnes pratiques. C’est une initiative dans laquelle s’est inscrite la mairie de Ouagadougou, en vue de prévenir les maladies non-transmissibles. Prennent part à cet atelier une vingtaine d’acteurs issus des hôpitaux, établissements scolaires et restaurants publics.
Il s’est agi, entre autres, de l’élaboration d’un guide de bonnes pratiques d’hygiène applicable à la restauration dans les établissements de santé, à la restauration collective et aux cantines scolaires dans la commune de Ouagadougou.
Aussi, il faut souligner l’élaboration de critères de labellisation des restaurants suivant une approche qualité, de directives pour le dosage du sucre et du sel dans la préparation des aliments et des boissons et enfin une fiche de suivi des restaurants dans la commune de Ouagadougou. C’est pourquoi l’ensemble des acteurs concernés se sont, une fois de plus, réunis afin d’améliorer et d’adopter des guides définitifs de bonnes pratiques alimentaires et nutritionnelles dans les cantines scolaires, hôpitaux et restaurants publics.
Selon le directeur de cabinet du maire, Rigobert Tiendrébéogo, près de 70% des personnes actives dans la commune de Ouagadougou recourent à la restauration publique. « Et le sel, plus un exhausteur de goût qu’un nutriment, est le plus utilisé dans la préparation des aliments », dit-il, ajoutant que cette pratique n’est pas sans conséquence sur la santé des consommateurs.
M. Tiendrébéogo explique qu’à cette situation de consommation excessive de sel et de boissons sucrées s’adossent les conditions d’hygiène déplorables dans lesquelles les aliments sont préparés et servis dans la restauration de masse. « Et la conjugaison de ces facteurs engendre des questions de santé publique qui nécessitent que des mesures soient prises », dit-il. C’est donc pour cela qu’il est plus urgent, selon lui, que des actions soient menées en vue de prévenir les maladies non-transmissibles au sein des populations.
Des actions prévues
En clair, il s’agira plus spécifiquement, pour l’ensemble de ces acteurs, de créer un cadre de concertation. Ce qui permettra de poser les bases pour l’organisation du secteur en termes d’hygiène alimentaire à l’occasion de cette phase pilote, a indiqué le directeur de cabinet du maire. Outre le cadre de concertation, précise-t-il, il s’agira également d’élaborer, de diffuser les bonnes pratiques d’hygiène et de salubrité dans la préparation, la mise à disposition et la vente des aliments au grand public et les directives sur la consommation du sel et du sucre.
A toutes ses actions s’ajoute la question de la formation des prestataires qui travaillent dans la restauration destinée au grand public aux directives nutritionnelles et aux bonnes pratiques de qualité et d’hygiène.
Yvette Zongo
Lefaso.net
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