Actualités :: « La première des choses dans la religion, c’est de ne pas déranger quelqu’un (...)

Arrivé au Burkina pour la première fois en 1997, après des études et des services pendant une décennie au Pakistan, Mahmood Nasir Saqib a servi dans plusieurs autres pays en tant que Chef de la communauté Ahmadiyya, notamment en Côte d’Ivoire et au Mali. En 2016, il est réaffecté au Burkina comme Amir (commandeur, ndlr) et Chef Missionnaire. « L’Islam est une religion de paix. L’islam est une religion de tolérance. L’islam ne veut pas dire aller déranger quelqu’un, tuer quelqu’un ou forcer quelqu’un à faire quoi que ce soit. La religion, c’est un choix personnel », rappelle Mahmood Nasir Saqib, s’appuyant sur le slogan de la communauté Ahmadiyya : « Amour pour tous, haine pour personne ». A la faveur de ce mois de pénitence, nous l’avons rencontré au siège de la Jama’at islamique Ahmadiyya au Burkina sis quartier Somgandé (arrondissement N°4 de Ouagadougou). Dans cet entretien qu’il nous a accordés le dimanche, 4 juin 2017, Mahmood Nasir Saqib revient sur quelques grandes activités de la communauté avant de scruter la vie spirituelle en ce mois de pénitence. Entretien à bâtons rompus !

Lefaso.net : Après la dernière conférence, 26ème conférence annuelle dénommée Jalsa Salana en mars 2017, quelle est l’actualité de la communauté au Burkina ?

Mahmood Nasir Saqib : Comme on l’a toujours dit, nous prônons le vivre-ensemble. Effectivement, la conférence a enregistré plus de 12 mille participants du Burkina et d’autres pays. Elle a connu la présence d’autres communautés musulmanes, de frères Chrétiens et la présence de plusieurs autorités à la cérémonie d’ouverture. On a mené des réflexions ensemble, tout s’est bien passé, et nous rendons grâce à Dieu pour cela. Après cette convention, nous avions participé à une conférence organisée par une Fondation internationale de frères chrétiens, au CENASA à Ouagadougou, et la communauté Ahmadiyya y a donné son message, message de paix et de fraternité.

Le 27 mai, à Banfora, Ahmadiyya a organisé une conférence inter-religieuse à laquelle ont pris part plus de 250 participants dont les autorités de la région (les Cascades). Toutes les communautés religieuses ont donné des messages de paix. Ça s’est vraiment très bien passé. Nous continuons donc la promotion de prêcher le message et après le mois de Ramadan, nous avons un programme d’organisation de conférence (publique) dans chaque région. Ce sera des conférences inter-religieuses ; Ahmadiyya sera l’initiatrice du cadre, mais ce n’est pas son cadre, c’est celui de toutes les communautés religieuses. Nous allons inviter toutes les religions, et les autorités traditionnelles, pour que le message de paix arrive partout. Nous œuvrons pour que le message arrive partout.

Lefaso.net : Le contexte national (marqué par les attaques terroristes) explique-t-il cette conférence publique dans chaque région ?

Mahmood Nasir Saqib : Oui. D’abord, il faut souligner qu’Ahmadiyya travaille avec l’Etat. Partout où la communauté existe. Même pour la fête de Ramadan, où les musulmans célèbrent la fête parfois à des dates différentes, notre communauté s’en tient à la date annoncée par l’Etat (dans les pays où c’est l’Etat qui annonce, parce qu’il y a des pays où l’Etat n’annonce pas le jour de la fête). Il y a le respect à l’autorité de l’Etat. A la conférence de Banfora par exemple, c’est le gouverneur qui était le parrain. Pour dire que les cadres que nous initions sont nécessaires pour que les populations aient les bonnes informations en ce qui concerne l’islam et sachent faire la différence entre musulmans et ceux qui sont en train d’utiliser le nom de l’islam pour semer le désordre. C’est pourquoi, c’est ensemble, avec les autres communautés religieuses, que nous menons les réflexions.

Lefaso.net : Nous sommes en plein mois de pénitence, quelle est la place de la période du jeûne dans la vie de la communauté ?

Mahmood Nasir Saqib : Le jeûne est une obligation pour ceux qui sont en bonne santé, ceux qui respectent certaines conditions d’âge, etc. Le jeûne fait partie des cinq piliers de l’islam ; le troisième pilier. Nous, Ahmadis, faisons un effort pour expliquer aux gens, quelle est l’importance du jeûne. Chaque année, on fait ce travail d’explications ; sur 31 radios nous passons le message. Cette année également, on a imprimé des brochures, environ 120 mille, qu’on a distribuées partout au Burkina, pour expliquer l’importance du jeûne et tous les détails le concernant.

On a aussi un calendrier des heures de jeûne et de rupture. Le jeûne une sorte de recyclage. Comme l’a dit le prophète, durant ce mois, Satan est enchaîné et les portes du Paradis sont ouvertes. C’est un moment pendant lequel, il faut multiplier les efforts, faire beaucoup de biens. Quand je dis recyclage, cela ne veut pas dire dans ce mois seulement, ce doit être un effort continu. Cela voudrait simplement dire que pendant le mois de jeûne, on doit encore être plus actif.

Lefaso.net : Comment la communauté a-t-elle préparé l’entrée dans ce mois ?

Mahmood Nasir Saqib : Comme le prophète l’a dit : accueille le ramadan comme un étranger qui vient chez toi. Comment fait-on, lorsqu’on annonce l’arrivée d’un important étranger ? C’est-à-dire qu’on commence à se préparer, préparer le lieu d’accueil, tout ce qui est à même de rendre agréable son séjour. Chez nous ici, on a commencé, bien avant, par informer nos membres sur la conduite à tenir (ce qu’il faut, les prières…). Par exemple, un mois avant, on a imprimé des calendriers sur les différents horaires phares du jeûne, les moments de rupture, les prières recommandées, etc.

Lefaso.net : Maintenant qu’on y est, quelles sont les dispositions pour un bon mois de ramadan ?

Mahmood Nasir Saqib : Outre les prières, le ramadan est un moment pendant lequel, on peut tirer beaucoup de leçons. Quelqu’un qui ne connaît pas la faim, ne peut pas savoir la douleur, la difficulté qu’éprouve quelqu’un qui a faim. Les gens qui ne connaissent pas la faim, la soif, ne peuvent pas connaître la douleur et la peine que vivent ceux qui n’ont pas les moyens. Voilà pourquoi Allah, pour la vie spirituelle, nous fait l’obligation de faire le carême ; observer la faim et la soif du matin au soir.

Ce sont des moments qui permettent de mesurer comment vivent les gens qui n’ont pas les moyens. Ça peut réveiller en nous des leçons et nous conduire vers ceux qui n’ont pas les moyens. On peut mesurer par exemple la souffrance de ceux qui n’ont pas accès à l’eau. Et au Burkina aujourd’hui, ils sont des milliers d’hommes et de femmes à ne pas avoir accès à l’eau potable. Le mois de ramadan est donc un moment pour s’interroger sur la vie de tous ces gens qui n’ont pas accès à ces éléments vitaux, qui n’ont pas à manger. Voilà pourquoi nous multiplions les forages dans les différentes localités au profit des populations, sans demander quoi que ce soit. Quand dans une localité, on vient dire qu’il y a un forage en panne, notre équipe part réparer gratuitement. Nous sommes en train de construire également des forages, en fonction de notre capacité.

Lefaso.net : Quelles sont les principales règles auxquelles doit être soumis quelqu’un qui observe le jeûne ?

Mahmood Nasir Saqib : "Quelqu’un qui jeûne, le fait pour Allah"

Mahmood Nasir Saqib : Quelqu’un qui jeûne, le fait pour Allah. Allah dit que toutes les autres pratiques religieuses, c’est pour l’homme, mais le carême, c’est à Lui. Une personne qui fait le carême ne doit pas faire des bêtises : insulter les gens, faire la bagarre, etc. Observer le jeûne, rester avec la faim et la soif, c’est une obéissance à Allah. Il faut donc être quelqu’un qui ne dérange personne. Même quand quelqu’un te provoque, il faut lui dire que tu as jeûné, c’est-à-dire que tu es dans une situation où tu ne fais pas la bagarre. Donc, la première règle, c’est de ne pas faire les choses qui sont interdites. Le deuxième élément, il faut faire beaucoup de sacrifices pour aider les gens qui sont dans le besoin. Il y a d’autres règles liées aux heures de prières, de rupture, etc.

En dehors de cela, il faut dire que les personnes en voyage ou qui sont malades, ne doivent pas faire le jeûne ; ils se rattrapent après. Une personne qui jeûne ne doit pas manger, mais il peut utiliser le cure-dent, se brosser les dents. Certains disent qu’on ne doit pas utiliser le parfum, ce n’est pas juste, on peut le faire.

Lefaso.net : Si le cure-dent est traditionnellement admis, certains pensent par contre qu’on ne peut pas se brosser les dents avec de la pâte dentifrice par exemple !

Mahmood Nasir Saqib : Ce n’est pas interdit, on peut le faire.

Lefaso.net : Et les douches multiples au cours de la journée, faire la piscine … ?

Mahmood Nasir Saqib : Tout cela n’est pas interdit. L’islam est une religion de nature, il n’est pas une religion difficile. C’est seulement les gens qui le compliquent pour se donner leur propre pouvoir.

Lefaso.net : Quelles sont les catégories de personnes qui ne sont pas astreintes au jeûne ?

Mahmood Nasir Saqib : Les malades (y compris les femmes enceintes, les femmes qui allaitent, …), les voyageurs. Les enfants ne doivent pas être obligés au jeûne (ceux qui ont 15, 16 ans…) ; si vous les forcer, ça peut jouer sur leur croissance. Aussi, les élèves et étudiants, qui sont en train de faire leur examen, ne doivent pas être forcés au jeûne ; parce que ça joue sur leur travail. Mais si la personne décide volontiers d’observer le jeûne, c’est sa décision personnelle, il n’y a pas de problème.

Ceux qui voyagent ne doivent pas faire le jeûne ; ce n’est pas parce que le voyage est facile, vous voyagez par exemple en avion, que vous devez dire que vous allez jeûner. Allah t’a donné la permission, il faut en profiter. Vous n’avez pas à le faire, pour montrer que vous êtes forts. Allah a dit, si quelqu’un est malade, il ne doit pas jeûner, c’est aussi une permission. Mais, si tu es malade et tu te dis qu’Allah ne sait pas que tu es trop fort…Non, il sait, c’est lui qui t’a donné la permission. Pareil pour celui qui est dans le voyage, s’il le fait, c’est une désobéissance à Dieu.

Lefaso.net : Qui peut être considéré comme voyageur ? Celui qui quitte par exemple Ouagadougou pour Bobo, Kaya, Ouahigouya… ou vice-versa, est-il un voyageur ?

Les voyages ne sont pas interdits dans le carême

Mahmood Nasir Saqib : Il y a une grande discussion sur ça. Mais, nous, nous disons que quelqu’un qui quitte matin et qui revint le soir n’est pas en voyage. Aller à Kaya et revenir, ce n’est pas un voyage. Mais, pour quelqu’un qui a un malaise, quand il rentre par exemple dans un car, qui vomis, et qui doit voyager avec ce moyen de locomotion, il ne doit pas jeûner. Dieu dit de ne pas faire le jeûne au cours des voyages. Mais les voyages ne sont pas interdits dans le carême. Le carême dans le voyage est interdit, mais dans le carême, le voyage n’est pas interdit. Par exemple, vous avez jeûné et le matin, votre service vous dit d’aller rapidement à Kaya. Vous partez et vous revenez simplement.

Mais, si vous arrivez à Kaya et il vous dit de continuer sur Dori, en ce moment, vous êtes dans le voyage (c’est continu). Vous êtes donc dispensé du jeûne. Mais pourquoi les gens ne respectent pas cela, tout simplement parce qu’ils pensent que c’est difficile de rembourser après le carême. Donc, ils veulent forcer pour faire. Or, Allah n’aime pas la force.

Lefaso.net : Et les chauffeurs … ?

Mahmood Nasir Saqib : Ils ne sont pas des voyageurs, c’est leur métier et ils sont soumis au jeûne. C’est la même chose pour les bouchers, c’est leur travail.

Lefaso.net : Quel est le sort des personnes qui vivent en concubinage dans ce mois de ramadan ; peuvent-elles jeûner valablement étant sous le même toit … ?

Mahmood Nasir Saqib : Ça, c’est une question très sensible. Un homme et une fille annoncent qu’ils sont ensemble ; cela peut se faire de diverses manières (à la mosquée, dans leurs familles, aux yeux de la société, etc.). Bref, ça dépend des coutumes ; les sociétés n’ayant pas les mêmes coutumes et c’est cela qu’il faut expliquer aux gens. Donc, si une fille et un homme vivent ensemble, aux yeux de tout le monde, que les gens savent qu’ils sont ensemble et qu’ils sont considérés comme mari et femme, en ce moment, ils peuvent faire le carême, sans problème.

Mais, si leur vie de couple est clandestine, se cacher pour aller faire des adultères, ça, ça ne va pas avec le carême, c’est interdit ; parce que ce n’est pas un couple et ils ne peuvent pas être considérés comme tels. Sinon, si les deux familles sont au courant de leur relation, qu’ils ont eux-mêmes annoncés qu’ils sont ensemble, ils sont considérés comme mari et femme (même si le concubinage n’est pas très bien vu dans la société, ils ne sont pas clandestins, tout le monde les considère comme mari et femme). Mais, l’islam aime ce qui est bien, ce qui est joli. Pour faire un mariage en bonne et due forme, on n’a pas besoin de quoique ce soit, les deux familles se réunissent, accomplissent les actes requis. C’est tout ; pas besoin de s’adonner à des organisations couteuses.

Lefaso.net : Certaines personnes n’hésitent pas à exposer leur jeûne, le démontrent à souhaits par leurs comportements... Quelle est la place de la discrétion dans le jeûne ?

Mahmood Nasir Saqib : Si vous avez jeûné, c’est pour vous. Si j’ai jeûné, c’est pour moi. Montrer aux gens qu’on jeûne, qu’on prie, ce n’est vraiment rien. Dans le Saint Coran, Allah a dit clairement que vont entrer en enfer, ceux qui exhibent leur jeûne, leurs prières. Dans la Bible, c’est écrit que quand on fait le carême, il ne faut pas mettre des signes qui montrent aux gens que vous avez fait carême. Même chose en islam. Montrer aux gens… Non ! En ce moment, vous ne le faites pas pour vous, vous le faites pour les gens. Les gens cherchent l’occasion souvent pour montrer aux autres qu’ils ont jeûné, qu’ils prient. Non ! C’est quelque chose qui se passe dans le cœur. Votre carême n’est rien si Allah ne l’a pas accepté (exaucé).

Dans l’Ahmadyya, rarement vous allez nous voir avec de longs chapelets... Pourquoi ; parce que c’est devenu maintenant des éléments pour se montrer aux gens : long chapelet, gros boubou, etc. Non ! Allah n’a pas besoin de ça, il a simplement besoin de ce qui est dans votre cœur. Vous êtes dans votre chambre, seul, en train de prier, etc. C’est cela qui est important. Mais si vous sortez pour faire du tapage, montrer aux gens que vous priez beaucoup… Que tout le monde prie Allah ou pas, qu’est-ce que ça change en lui ; il demeure toujours Allah ! Donc, vous priez pour vous-mêmes et la meilleure façon, c’est celle que vous faites hors des vues, discrètement. Mais, quand vous êtes en train de prier et que vous vous faites applaudir par les gens, ce n’est pas une prière. C’est mon point de vue.

Lefaso.net : A la faveur de ce mois, les lieux de prières se démultiplient ; les gens se constituent en petits groupes, alors qu’à côté, on a la possibilité de se joindre à un groupe dans une mosquée par exemple. Est-ce des exceptions qui caractérisent aussi le mois de jeûne ?

Mahmood Nasir Saqib : Comme je le dis, la première des choses, dans la religion, c’est de ne pas déranger quelqu’un. Il ne faut pas poser un acte qui dérange quelqu’un. Quand je vois souvent les gens qui barrent la route et ils se mettent à prier. Il y a quel bénéfice en cela ? Pendant que vous avez barré la route en train de prier, il y a des voyageurs, fatigués, qui viennent de loin, vous compliquez leur chemin, l’ambulance qui arrive, quelqu’un est en train de transporter un malade pour joindre un centre de santé. Est-ce vraiment bien ? Vous verrez des gens occuper des terrains de sports, ils disent qu’il n’y a pas sport parce qu’eux, ils veulent prier.

Est-ce normal, tout cela ? Non ! Ce n’est pas juste. Ou des gens, 50 personnes, utilisent des hauts parleurs qui dérangent jusqu’à un kilomètre. Islam n’aime pas ça et ce n’est pas un bon esprit dans le carême. Il faut faciliter les choses aux gens. Ce qui va vous déranger, il ne faut pas le faire aux autres. Imaginez, vous avez barré la route, en train de prier, ok. Mais, le jour où vous êtes en train de circuler et vous arrivez quelque part et la route est barrée, les gens sont en train de prier, quel sentiment ça peut vous laisser ? Ce n’est pas bien, et cela montre que les gens n’ont pas compris l’islam.

Aussi, les gens pensent que lorsqu’on accomplit le mois de jeûne, c’est un boulevard ouvert pour les onze autres mois de l’année, que tous leurs péchés sont effacés. Allah n’a pas besoin de vos prières momentanées pour montrer que vous êtes bons. Non, Allah a besoin de votre sincérité. Soyez toujours avec lui, même si c’est petit. Le mois de ramadan est très important pour se lever très tôt, manger, prier… Mais qu’est-ce que nombre de personnes font ; elles se lèvent, se contentent de manger, se recouchent, font n’importe quoi dans la journée et disent qu’elles ont fait le carême. Allah n’a pas besoin de cela. Il faut aussi travailler, il ne faut pas dire que parce que j’ai jeûné, je ne fais pas d’effort dans mon travail, cela n’est pas bien. Dans le mois de ramadan, il faut aussi faire un effort pour réciter le Coran. Mais les gens ont résumé le jeûne en ‘’ne boit pas, ne mange pas’’.

Lefaso.net : Le jeûne et l’impact sur le travail ?

Mahmood Nasir Saqib : Il y a différents travaux et les moments sont aussi différents. Par exemple, en mars, des gens qui travaillent sur des chantiers, qui font des travaux physique, ça relève de la responsabilité de leur hiérarchie de faire en sorte à aménager le temps pour faciliter les choses (alterner, réaménager les heures, etc.). Allah n’a pas donné la permission à celui qui travaille de ne doit pas jeûner, si on commence comme ça, ça va être une voie ouverte pour ne pas faire le jeûne. Allah a dit, ceux qui sont malades, ceux qui voyagent.

Lefaso.net : Votre message de fin ?

Mahmood Nasir Saqib : Que chaque fidèle fasse un effort pour sortir du jeûne avec une autre vie spirituelle. Le prophète a dit que celui qui voit le mois de ramadan en bonne santé et qu’Allah n’a pas pardonné ses péchés n’a rien fait. Le mois de ramadan est vraiment un mois au cours duquel, on doit profiter pleinement. Chaque ramadan doit nous hisser à un niveau par rapport au ramadan passé (comme un escalier) ; on ne doit plus chuter. C’est le mois où chacun doit faire plus d’effort et qu’Allah soit content de nous. Qu’Allah bénisse le Burkina et toutes ses populations !


Lire aussi : Fête de Ramadan : les musulmans ahmadis appellent à la sensibilisation contre le terrorisme


Entretien réalisé par Oumar L. Ouédraogo
(oumarpro226@gmail.com)
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